innovation, management, R&D, concurrence, entrepreneuriat, Microsoft, Kodak, BlackBerry, Nokia
Ce mémoire traite, d'un point de vue théorique et pratique, de la question de l'innovation en entreprise et/ou structure publique, d'un point de vue management.
Il répondre à une problématique « terrain » avec références théoriques, en mobilisant des concepts : qu'est-ce que l'innovation ? Comment innover en temps de crise (COVID 19) : comment articuler l'innovation en temps de crise, quelles ressources mobiliser ? Notamment les ressources numériques ? Mais aussi, du point de vue du manager, comment gérer une équipe, et des projets, dans un tel contexte (séparation physique, activité réduite, contact uniquement par mail et visio) ?
Une troisième partie donne des préconisations de terrain, applicables à une entreprise ayant beaucoup d'interactions.
L'objectif de ce mémoire est de traiter avant tout des processus et méthodologies applicables dans le domaine de l'innovation, et de l'évaluation de son impact.
L'innovation est systématiquement présentée comme un facteur de croissance essentiel. En effet, les activités de R&D sont à l'origine de progrès technologique et de gains de productivité favorisant une croissance de nature intensive, d'autant plus importante dans un contexte de vieillissement de la population et de stagnation démographique. De plus, c'est certainement par l'innovation que les réponses aux défis environnementaux pourront être apportées.
Le manuel d'Oslo (OCDE) définit l'innovation comme "la mise en œuvre d'un produit ou d'un procédé, nouveau ou sensiblement amélioré", tandis que le manuel de Frascati (2015) de l'OCDE définit la R&D comme rassemblant "les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d'accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l'homme, de la culture et de la société, ainsi que l'utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications". L'innovation est ainsi une finalité de la R&D.
D'après la classification proposée dans le manuel de Frascati, on distingue trois formes de recherche, et selon l'OCDE, l'expression "recherche et développement" (R&D) englobe trois types d'activité : la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement expérimental.
[...] En outre, Schumpeter (1912[3]) opère une distinction entre invention et innovation. La première est une découverte scientifique ou simplement la découverte de quelque chose de nouveau, tandis que la seconde est l'application d'une idée nouvelle dans le processus économique. Autrement dit, pour qu'une invention se transforme en innovation, il est nécessaire qu'elle présente un intérêt économique, qu'elle rencontre une demande solvable. Dans ces conditions, il est pertinent de s'interroger sur les modalités d'émergence de l'innovation dans les entreprises ainsi que ses modes de management. [...]
[...] Suite à ces travaux précurseurs, de nombreux auteurs ont exploré ces dernières décennies les liens entre l'innovation et la croissance Philippe Aghion et Peter Howitt ont donné naissance à un nouveau courant de la théorie de la croissance endogène en modélisant les intuitions de Joseph Schumpeter : -L'innovation est endogène. Elle est la conséquence de décisions d'investissement de la part d'entrepreneurs. Et ces mêmes entrepreneurs décident d'investir ou non en fonction de la conjoncture économique. Les entreprises investissent dans la R&D et, ce faisant, elles augmentent leurs chances de réaliser une innovation. Les entreprises qui réussissent à innover supplantent les entreprises déjà en place. -Les nouvelles innovations rendent les produits existants obsolètes. [...]
[...] En effet, les sociétés canadiennes BlackBerry et finlandaise Nokia ont ainsi connu de grandes difficultés depuis la mise en place de l'iPhone de la marque américaine Apple sur le marché de la téléphonie dit intelligente, les fameux smartphones. Ce qui est intéressant dans le cas de Nokia, c'est qu'il répète en quelque sorte les difficultés qu'avait remontrées précédemment une autre grande marque de téléphonie en 2003, la firme américaine, Motorola. En effet, selon Philippe Silberzahn (2011), « le parallèle avec Nokia est saisissant. Comme Motorola en 2003, Nokia est en perte de vitesse, mais les chiffres commencent seulement à le montrer. [...]
[...] Elle peut mettre à disposition une cuisine Open space, une salle détente, une chaise de bureau ultra ergonomique sans compter la disponibilité de boissons bio (café, jus de fruit, petit déjeuner, thé, maté, infusions spéciale digestion) favorisant le bien-être au travail. En outre, elle peut développer des team meeting brunch, à savoir des réunions le lundi matin dans des brasseries. Un tel changement de décor et de cadre permet de renouveler la créativité. Enfin, en matière d'horaire de travail, ils sont flexibles des rendez-vous et des besoins. [...]
[...] (2004), « Les enjeux économiques de l'innovation. Bilan du programme CNRS », Revue d'économie politique pp. 133-168. Financial Times (2014), ‘Maurice Lévy tries to pick up Publicis after failed deal with Omnicom' décembre 2014. France Culture (2020), « Open space : le Covid menace-t-elle cette invention née avec le secteur tertiaire ? » juin 2020 Frey, C.B. et Osborne, M.A. (2013), ‘The future of employment: how susceptible are jobs to computerisation', Oxford Martin School Working Paper, University of Oxford. Gahigi, A. (2009), « Entreprises : se développer grâce à l'innovation », Le Figaro janvier 2009. [...]
Référence bibliographique
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