Entreprise 3.0, management en start-up, entrepreneur, nouveau type de management, management horizontal, valeurs fédératrices, stratégie de l'entreprise, monde du numérique
Une startup ne se résume pas à une entreprise innovante en matière de technologie et qui naît au coeur de la Silicon Valley, ce serait un peu réducteur. En fait, le statut de startup ne dure, en soi, pas longtemps, puisqu'il ne représente que le début de l'entreprise, le moment où elle est lancée.
[...] Et troisièmement, son financement se fait par le biais de levées de fonds, en général très importantes. Les startups ont ainsi un cycle de vie qui se définit à peu près comme suit : Le stade innovant : l'entrepreneur a une idée et essaie de la concrétiser. Le démarrage : la startup est lancée et est visible sur le marché. Le décollage : la structure de la startup est opérationnelle et les produits sont finis. Consolidation : la startup est rentable et fait partie des leaders dans son secteur. [...]
[...] Premièrement, le management des startups et les défis qui attendent ce types d'entreprise sera analysé plus en profondeur. Deuxièmement, l'influence des générations Y et Z ou Millénaux sur ce type de management sera évaluée. En troisième et quatrième partie, le rapport des études de cas effectuées sur le terrain ainsi que leurs résultats seront apportés à ce document dans le but d'appuyer le propos. Enfin, en cinquième partie, une conclusion reprendra les éléments principaux tout en ouvrant le débat sur des questions alternatives. [...]
[...] Pourtant, ce type de management n'est pas exempt de défis. En effet, pour qu'il y ait une bonne cohésion d'équipe autour des valeurs fédératrices de l'entreprise, il faut un leadership fort, mais comment faire respecter ce leadership lorsque chacun prend des décisions autonomes et qu'il n'existe pas de « garde-fous » hiérarchiques pour prévenir les abus ? Est-ce que ce type de management représente, finalement, une adaptation du management face à une génération d'employés issus des générations Y et Z ou Millénaux ? [...]
[...] En ayant travaillé auprès de 13 startups, elle y a remarqué des failles latentes et récurrentes qu'elle a pointé du doigt au sein de son essai. Premièrement, selon l'auteure, le management se cristallise autour d'un leader charismatique, en général représenté par le fondateur de la société, mais aussi de la création d'un langage bien particulier, souvent remplis d'anglicismes et d'euphémismes et destiné à enjoliver un poste pas forcément très valorisant, par exemple. De plus, selon elle, les valeurs communes et la culture d'entreprise commune tend à faire penser plus à un « régime totalitaire » qu'à autre chose, puisque les résultats sont scrutés à la loupe. [...]
[...] Dans ce contexte, les règles sont très claires : chacun sait le rôle qu'il détient et les tâches qui lui incombent. Décrite de cette façon, la startup a tout de l'entreprise idéale, revendiquant des valeurs de « coolitude » dans lesquelles chacun est libre et maître de ce qu'il fait, et se sent ainsi plus épanoui. Elle a des allures de « success-story » et les grands patrons ayant créé des startups depuis leur chambre d'étudiant, devenues des entreprises colossales alimentent cette vision. Pourtant, derrière cette façade, le management des startups cache des dysfonctionnements et des failles de tailles. [...]
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