Motivation des équipes, risques psychosociaux, état de stress, maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, maladies mentales, yndrome d'épuisement professionnel, Burnout, modèle hiérarchique de Maslow, management
Si dans les années 1950 le travail représentait environ 26% de notre temps de vie, celui-ci ne représente plus aujourd'hui qu'une part moyenne de 11%. Avec les récentes lois de réduction du temps de travail, la société a permis à l'homme de se libérer et de pouvoir développer d'autres activités en parallèle, hobbies et vie de famille. Cette réduction progressive du temps de travail s'est accomplie par les gouvernements successifs qui ont imposé leurs lois aux entreprises, sans envisager pleinement les conséquences en termes d'organisation et de management que cela pouvait engendrer.
Loin de permettre de réduire le travail et d'augmenter les embauches, ces textes ont souvent accéléré l'intensité du travail engendrant ainsi de nouveaux facteurs de malaise appelés risques psychosociaux. On voit d'ailleurs largement aujourd'hui se développer dans notre vocabulaire des termes comme « burn out », ou « karoshi » chez les Japonais (état d'épuisement physique et psychique conséquent au stress vécu dans un contexte professionnel exigeant) ou des attitudes pouvant aller parfois jusqu'au suicide.
Cette nouvelle terminologie nous amène ici à nous interroger sur l'importance de l'intégration des besoins des individus dans un système de management global. Nombreux sont les auteurs qui, au fil des décennies, se sont penchés sur l'organisation du travail dans l'entreprise. L'objectif étant de tendre vers une structure idéale permettant l'efficience dans le travail.
Depuis le taylorisme, avec une division mathématique du travail aboutissant à ce que Marx appelait l'aliénation des travailleurs, jusqu'aux théories de Maslow ou de Mayo qui démontraient respectivement les différents besoins des individus et l'importance d'un encadrement intermédiaire afin de développer le travail en équipe, la conception de la nature même du travail au sein d'une société a énormément évolué.
Pourtant, de toutes les théories récentes, il est bien un point qui se détache : celui de la prépondérance des problématiques liées au stress et de l'impact que celui-ci peut avoir sur l'équilibre et l'efficacité du travail au point que certains en parlent comme du mal du siècle. En effet, les coûts qui sont directement liés au stress, en particulier l'absentéisme, sont en permanente augmentation. En Europe, cela a représenté en 2008, 10.54 milliards d'euros.
Mais avec plus de 7,2 millions d'arrêts de travail et 250 millions de journées indemnisées , la France détient le triste record des congés maladie de longue durée. Et il est vrai que si les abus existent, beaucoup d'entre eux sont liés à la démobilisation des salariés et révèlent de vrais troubles, y compris chez les cadres. En 2002, selon la commission européenne le stress au travail aurait provoqué plus de 50% d'absentéisme.
Cela nous pousse bien évidemment à nous interroger sur les méthodes que nous pourrions employer afin de mesurer cette démobilisation et sur les actions à mettre en place pour déclencher chez les individus un regain ou de nouvelles sources de motivation. Pour ce faire, nous allons étudier des concepts de base comme le travail, la motivation, la perception, la prise en compte des besoins des individus et l'importance de leur satisfaction.
Le service Qualité-Sécurité-Environnement (QSE) est au cœur du management de l'entreprise souvent en partenariat avec les services production et ressources humaines. C'est donc ces trois entités qui peuvent appréhender au mieux le facteur humain dans toutes ces problématiques. La motivation des salariés d'une entreprise semble donc être aujourd'hui la clé de voûte d'une meilleure qualité de vie au travail et d'un meilleur travail également, ceci en prenant en compte les besoins variés des salariés en tant qu'individus et en tant que groupe.
Dans ce contexte, comment pouvons-nous parvenir à intégrer les besoins des salariés de façon systémique dans nos entreprises ?
[...] A u vu de ces estimations internationales, on comprend bien l'enjeu économique considérable que ce problème soulève. Mais ces statistiques montrent seulement l'économie perdue liée aux pathologies qui se sont déclarées. Le chiffre est encore bien plus important si on prend en compte la différence d'argent gagné entre une personne démotivée sans pathologie et une personne motivée. Car naturellement, nous sentons bien qu'une personne motivée est plus efficace et rapporte par conséquent plus d'argent. Encore faut-il qu'il y ait une organisation dans l'entreprise qui prenne en compte ces éléments. [...]
[...] Cette méthode permet d'évaluer son leadership à partir de la description de la pire personne avec qui vous avez du réaliser une tâche que ce soit au travail, à l'école, en club sportif, etc. Grâce à une description selon 18 adjectifs bipolaires de cette pire personne, cela va nous permettre de connaître votre style de leadership (soit orienté sur la tâche, soit sur les personnes). En rajoutant trois critères que je développe juste après, cela permet de faire le lien entre le style de leadership qu'il faut avoir en fonction du niveau de performance voulu. [...]
[...] Une communication, un retour d'information par rapport à la réalité du terrain qui seront pertinents. Les Formations N ombreux chefs d'entreprise ou Directeurs de ressources humaines se posent la question suivante : Faut-il former le personnel à gérer leur stress ? Voilà même ce que l'on peut voir sur les offres d'emploi[18] : “Votre résistance au stress vous permettra de mener à bien ces différents travaux.” “Compétences exigées: - Résistance au stress” “Bonne résistance au stress sont des qualités indispensables pour ce poste” Mais il n'est pas naturel de résister au stress et on se forme encore moins à mieux gérer son stress. [...]
[...] Même si l'intégralité des repas gratuits, des transports gratuits avec wifi, les mutuelles gratuites sont autant d'avantages considérables pour des salariés déjà bien payés, on voit à quel point cela peut-être également extrêmement bénéfique pour l'entreprise en réduisant les temps de corvées domestiques, en profitant de tous les temps morts des salariés en faveur de l'entreprise et en les incitant à la prévention au niveau santé afin de réduire au maximum les risques d'arrêt de travail. Cela engage aussi le salarié à donner toujours plus pour l'entreprise de peur de perdre une si bonne place. [...]
[...] Ainsi, le mot est lui-même dérivé du latin tripalium, instrument de torture utilisé pour punir les esclaves. En sociologie, le travail est analysé comme l'ensemble des activités humaines répétitives, pénibles, non gratifiantes et réalisées dans la contrainte. En économie, par contre, on conçoit cela comme un facteur de production de l'économie fourni par des employés en échange d'un salaire. Le travail est l'un des éléments d'appartenance d'un individu à la société. Mais, selon les points de vue, il est perçu comme un devoir moral et social ou, à l'inverse, comme une exploitation et une aliénation. [...]
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