Politique de soutien, entrepreneuriat, PME, aides financières, aides fiscales, dispositif Eden, aide aux personnes handicapées, aide aux chômeurs, aide aux femmes, loi Dutreil, small business act
« L'entrepreneuriat est l'action de constituer une nouvelle organisation et en particulier la création d'entreprise. L'entrepreneuriat est une activité difficile et bon nombre de créations se soldent par un échec. Les formes d'entrepreneuriat sont variées selon le type d'organisation qui est mis en place. L'entrepreneuriat peut être une activité qui crée de nombreux emplois. » C'est la définition donnée par l'encyclopédie libre et reconnue, Wikipédia , elle apparaît comme révélatrice de l'état d'esprit français envers l'entrepreneuriat : il est une source majeure de croissance économique et de réduction du chômage mais la France est un pays qui démontre une certaine frilosité envers ce dernier. Cette frilosité est en partie culturelle et paraît relever d'une peur et d'une stigmatisation de l'échec. En témoignent l'actualité et la médiatisation du CPE : en Angleterre comme aux Etats-Unis, de tels contrats existent déjà et permettent aux jeunes de se faire embaucher plus facilement. En France on ne sait à quoi peut aboutir un tel type de contrat, et le refus opposé à la nouvelle loi démontre la peur des Français de s'engager dans des voies qui ne sont pas stables sur le long terme, la peur de l'inconnu et de l'aventure.
Les causes de cette frilosité transparaissent dans le quotidien des Français : dans les médias, le risque que courent les entrepreneurs est sans cesse mis en exergue : obstacles, masse harassante de travail, insécurité, absence de temps personnel etc. Il est bien évident qu'une prise de conscience et un sens des réalités sont nécessaires avant de s'engager dans une telle voie, mais les réussites et satisfactions devraient être plus souvent soulignées, ailleurs que dans des journaux spécialisés. Le Conseil National de la Création d'Entreprise estime également qu'une part de cette frilosité relève de l'éducation aussi bien scolaire que parentale des jeunes dont l'esprit d'initiative, la créativité et le goût du risque ne sont pas stimulés, les jeunes étant trop souvent pleinement assistés plus que responsabilisés, blâmés plus qu'encouragés .
Force est de constater qu'il y a, en plus de problèmes d'éducation, des freins réels à l'entrepreneuriat, dus à une méfiance des pouvoirs publics et des organismes financiers. Bien que des modalités soient organisées dans les textes afin de faciliter la création d'entreprise, la réalité pratique de ces textes n'est pas toujours évidente.
C'est dans ce contexte que de multiples organismes et l'Etat tentent de faire évoluer les choses, aussi bien en allant à l'encontre de cette frilosité qu'en tentant de réduire les risques inhérents à la création d'entreprise.
[...] En effet, il semblerait qu'un France un des principaux freins à l'entreprenariat soit la frilosité des banquiers qui très souvent refusent les prêts lors de la création d'une PME. En plus d'un rôle d'accompagnement, il a pour but le renforcement des fonds propres et quasi-fonds propres des petites structures dont la faiblesse est un problème récurrent les empêchant d'accéder à une croissance soutenue. Il existe des critères concernant les entreprises pouvant bénéficier du PCE : tout d'abord la reprise exclut les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire et doit, comme pour la création, avoir eu lieu depuis moins de 3 ans. [...]
[...] La nouvelle loi permet un redressement judiciaire anticipé et une procédure simplifiée de liquidation pour les petites entreprises. IV. Coordination nationale ? IV Stimulation diffuse IV Constat : Besoin en fonds propres D'après un rapport présenté par M. Thierry JACQUILLAT au nom de la Commission économique et financière et de la Commission fiscale, publié par la chambre de commerce et de l'industrie, les PME françaises possèdent une structure de capital qui n'est pas adaptée à leur besoin[xii]. La sous- capitalisation des entreprises dès son lancement a tendance à engendrer un nombre de faillites plus important et plus rapide de celles-ci. [...]
[...] L'avantage du système est que ces financements ne sont pas réalisés avec l'argent de l'Etat et donc du contribuable. La SBA émet, deux fois par an, des obligations portant la garantie d'Etat sur le principal et les intérêts, et correspondant chaque fois à l'argent prêté à environ 30 SBIC. Malgré la garantie d'Etat, ces obligations portent une prime de risque de 175 points de base par rapport aux emprunts d'Etat. Cette prime est relativement élevée, mais ne correspond qu'au risque d'être remboursé avant l'échéance du placement. [...]
[...] III Abattement de 20% en cas d'adhésion à un centre de gestion agréé Cet abattement de 20% s'applique pour les entreprises dont le bénéfice est inférieur à euros et qui adhèrent à un centre ou à une association de gestion agréé. III Allègements fiscaux pour l'aménagement du territoire Ces allègements ont une durée maximale de 5 ans. Il existe une distinction entre 3 types de zones : les Zones de Revitalisation Rurales (ou ZRR) les Zones de Re-dynamisation Urbaine (ou ZRU) et les Zones Franches Urbaines (ou ZFU). [...]
[...] Cette aide peut également être subordonnée à l'obligation pour le créateur ou repreneur de suivre une formation ou des conseils spécialisés. Cette aide, bien que son montant soit fort limité, est intéressante parce qu'elle permet aux catégories de personnes qu'elle vise d'éviter les inconvénients du prêt et de l'actionnariat : pas d'intérêts à verser, et un contrôle sur la société qui n'est pas amoindri. De plus, elle offre au créateur ou au repreneur un recul et une aide sur son projet. [...]
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