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La collaboration, l'entreprise en réseau, le partage du savoir... Tout le monde en parle comme d'une nécessité. Et pourtant les discussions sur ces sujets avec des dirigeants d'entreprise se concluent bien souvent par une fin de non-recevoir : un travail en réseau sans le savoir. En effet, la gestion de connaissance, cette forme de management, a souvent été vue et vécue par les entreprises comme artificielle et comme devant inévitablement disparaître quelques années après son émergence.
Mais, la réalité est qu'aujourd'hui, dans un environnement en perpétuel changement, la capitalisation des connaissances et des compétences de l'entreprise devient primordiale et faudrait la prendre en considération. Ainsi, les organisations devront penser à s'adapter en permanence et à capitaliser les connaissances déjà acquises pour mieux apprendre et réagir au contexte extérieur. En effet, la « Knowledge Management » est une réponse à la situation actuelle turbulente. Elle permet d'accéder à la culture de partage de la connaissance pour se diriger vers un apprentissage collectif qui permet de générer des compétences feront à terme la différence avec les concurrents.
Dans une organisation, les connaissances résident dans le savoir et dans le savoir-faire et c'est cet amalgame de savoir et savoir-faire qui représente la première richesse de l'organisation. L'autre élément de l'apprentissage est le fait d'apprendre de ses expériences vécues et de prendre en compte la rétroaction de ses actions. La transparence et le partage sont importants parce que ce sont les individus qui apprennent au sein d'une organisation. Il y a donc un passage épineux et délicat à réaliser de l'apprentissage des individus à celui de l'organisation pour se retrouver avec une organisation apprenante.
Aujourd'hui avec le web 2.0 et le web sémantique, le net et les nouvelles technologies de l'information fournissent des outils qui permettent le partage du savoir et le transfert de connaissances à travers toute organisation. L'entreprise peut devenir apprenante pourvu qu'elle arrive à développer la participation et à faciliter l'apprentissage de tous.
[...] C'est dans ce contexte qu'on a vu les systèmes propriétaires de GED 17(gestion électronique de documents) évoluer vers les CMS (Content Management Systems) et autres plates-formes KM (knowledge management) de première génération. Mais, la principale retombée industrielle a probablement été celle de l'intranet (portail web) Les technologies du Web 1.0 adoptées par l'entreprise sont des technologies qui ne remettent pas en cause un certain type d'organisation de la production. La métaphore topologique confirme l'idée d'intérieur et d'extérieur, dans laquelle l'information est une propriété de l'entreprise, ou d'une équipe au sein de l'entreprise, ou elle doit être rangée selon une logique conforme à celle de l'organisation et protégée selon les règles de classification et de sécurité adéquates. [...]
[...] L'importance de la gestion des connaissances avec les évolutions du Web 2.0 mérite aussi d'être analysée. En effet, on est toujours avec un modèle traditionnel de l'entreprise, en phase avec un système éducatif ennuyeux. Les blogs et de leur faible pénétration en entreprise, à travers les multiples résistances qui la freinent, jusqu'a celles portées par ceux-là mêmes qui souhaiteraient pourtant en faciliter le développement, est ici particulièrement intéressant. Côté des communautés, le sociologue Christian Licoppe présentait les mécanismes de liens faibles et de liens forts (Licoppe, 2007)25, pour montrer notamment que les liens faibles qui dominent au sein des communautés d'intérêt tendent paradoxalement, en tout cas à première vue, a minimiser l'autorité des experts, risquant de conduire à des phénomènes de passivité faiblement critique, aggravés par la tendance grâce aux puissants mécanismes de filtrage disponibles a n'écouter que ce qui nous intéresse, au détriment des débats contradictoires. [...]
[...] Cependant plusieurs aspects éclairent la puissance de Web 2.0 en tant que plate-forme, contrairement à la plateforme eCots et autres, à savoir: Réseaux de formation de groupes: D'abord, la puissance du Web 2.0 s'éclaire dans la mesure où la plate-forme qu'il constitue favorise l'émergence de groupes : le Web 2.0 est ce qu'on appelle un réseau de formation de groupes (RFG). Trois lois mathématiques permettent de décrire la progression et l'évolution entre différents stades des réseaux : les lois de Sarnoff, de Metcalfe et de Reed (Rheingold, 2005)22. La loi de Sarnoff décrit les réseaux de diffusion, où seule une source centralisée émet. C'est le schéma de la télévision, de la radio. [...]
[...] En effet, l'environnement économique actuel impose à l'entreprise des projets avec des délais de plus en plus courts, une plus grande réactivité de la part des collaborateurs et une concentration sur les tâches de productivité. Ainsi on pourrait bien constater que le wiki en tant qu'outil web a bien servi l'entreprise grâce à sa flexibilité, simplicité et vitesse. La collaboration ouverte et la contribution accélérée par un wiki facilitent la collecte des idées, le brainstorming ou la documentation de glossaires métiers. Cela on le voit généralement dans un contexte d'initialisation de projets, où les idées sont encore peu précises et nécessitent une phase d'exploration tout azimut. [...]
[...] Le résultat obtenu est une liste de FAQ organisée par thème d'expertise et maintenue par ces mêmes experts et utilisateurs. En effet l'objectif de collaboration est de d'une part de fluidifier, organiser et capitaliser les échanges entre les experts et les utilisateurs (construction progressive d'une base de connaissance). D'autre part, l'objectif est de gagner du temps pour identifier un expert et 73 obtenir une réponse et de réduire également la charge (niveau de sollicitation) d'un expert en réutilisant des connaissances capitalisées. [...]
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