Management et qualité des soins en gérontologie, EHPAD établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, qualité de vie, qualité de service, INPES Institut National de la Prévention et de l'Éducation pour la santé, perte d'automie, transition, droits des usagers, livret d'accueil, contrat de séjour, projet d'établissement, conseil de la vie sociale, individualisation, risques psychosociaux, bien-être des salariés, bien-être au travail, Bien-être, Management
Le vieillissement de la population est un enjeu social et sociétal majeur pour notre société. Pour adapter un accompagnement personnalisé et de qualité envers des personnes âgées admises en EHPAD, il faut considérer la personne de manière individuelle et personnelle, acteur et au centre de sa prise en charge, ce qui vient appuyer que chaque individu d'un même âge ne vit pas forcément au même rythme son vieillissement.
Il est donc important d'avoir une approche humaniste et de prendre en considération le fait que les personnes âgées qui cohabitent au quotidien dans le cadre de notre travail, sont des personnes qui vont avoir besoin d'attentions particulières afin de pallier la perte d'autonomie et ainsi promouvoir une qualité de vie dans de bonnes conditions d'accompagnement.
(...)
Le fonctionnement d'un EHPAD repose en partie sur la loi du 2 janvier 2002, rénovant l'action sociale et médico-sociale, elle rénove la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales. Elle garantit le droit aux usagers et instaure la mise en place de sept outils bien spécifiques, en plaçant l'usager au coeur du dispositif et le défini comme « acteur » de sa prise en charge lui conférant « une pleine citoyenneté ». Cette loi évoque la dignité, le respect des droits, avec pour objectif majeur d'apporter les réponses les plus adaptées aux besoins et aux attentes de chacun d'entre eux.
(...)
Dans le paysage médico-social, il existe différents statuts : EHPAD, public, privé, associatif, à but lucratif ou non lucratif, l'offre est grande sur le territoire. Les établissements publics peuvent dépendre d'un hôpital, d'une commune ou encore du conseil départemental (CD), et sont moins coûteux que des établissements privés. Leur tarif est fixé par le conseil départemental dont dépend l'institution, ils sont habilités à accueillir des personnes qui relèvent de l'aide sociale, ce qui veut dire qu'ils axent la priorité aux personnes ayant de faibles ressources, les délais d'attente sont de plusieurs mois. Les EHPAD privés peuvent quant à eux être à but lucratif ou non lucratif, ils peuvent être gérés par des groupes privés, associatifs, des mutuelles, des caisses de retraite. Les tarifs sont variables d'une structure à une autre, mais elles peuvent tout de même accueillir des personnes habilitées à l'aide sociale lorsqu'elles sont habilitées. Les différences de prix entre les EHPAD entrent en ligne de compte dans le choix des personnes qui vont « y élire domicile », ces tarifs varient en fonction du prix de l'hébergement et de la qualité des prestations qui sont proposées.
[...] Au total, certains plans qui étaient destinés aux personnes âgées et en particulier ceux envers les soins à domiciles et les logements n'ont pas pu être mis en œuvre à l'époque. Dans les années 90, des questions importantes concernant les financements de la gestion de la dépendance dans un souci d'économies financières font alors évoquer la possibilité de créer une allocation dépendance spécifique pour les personnes âgées, des recherches de solutions pour répondre à ces besoins sont discutées entre 1994 et 1999. [...]
[...] RESTOUX, P., Quelle vieillesse pour mes parents ? Maintien à domicile ou maison de retraite : que choisir ? Éditions Marabout SERFATY-GARZON, P « Le chez-soi : habitat et intimité », dans M. Segaud, J. Brun et J.C. Driant (sous la direction Dictionnaire critique de l'habitat et du logement, Paris, Armand Colin p. 65-69. SERRERO-TACCOEN, A., Activités pour les personnes âgées. [...]
[...] En effet, si un salarié n'est pas pris en considération en tant que telle par sa hiérarchie, son travail ne sera jamais valorisé, car le travail fourni sera uniquement celui du groupe et ne sera donc pas impliqué dans la vie de l'entreprise. L'individualisation du sujet au sein du groupe permet que son travail soit reconnu. Toutefois, il convient de souligner que de nombreux employeurs mettent en exergue uniquement les points négatifs du travail fourni en passant sous silence les points positifs. Pourtant, pour qu'une reconnaissance au travail soit possible, il faut que les aspects positifs soient valorisés et pris en considération. [...]
[...] Ces dernières disposaient souvent d'une section de cure médicale, ces structures pouvaient accueillir en moyenne 80 résidents. La loi du 2 janvier 2002 a permis une restructuration de ces établissements qui appartenaient au secteur du médico-social. « Tout établissement de plus de 25 lits et dont le Gir Moyen pondéré (GMP) est supérieur à 300, doit devenir un EHPAD ». D'après ces écrits nous comprenons que les MAPAD sont devenus des EHPAD lieu de vie et les MAPA des foyers logements et aujourd'hui les foyers logements sont devenus des résidences autonomies ou encore appelées résidences services séniores. [...]
[...] De plus, l'Agence Nationale des conditions de travail estimait il y a quatre ans que plus de trente-cinq pour cent des salariés souffraient d'un manque de reconnaissance au travail4. Ce chiffre n'a pas cessé́ de croitre au fil des années à venir. Dès lors, le management participatif semble être une solution pertinente pour lutter contre l'absentéisme et de facto permettre une baisse des pertes pécuniaires. Pour ce faire, lorsqu'une entreprise a un taux d'absentéisme trop important, il est préférable de ne pas ignorer cette situation et de demander aux salariés les raisons concrètes de cette configuration afin de savoir si l'entreprise a sa part de responsabilité. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture