Ressources humaines, Organismes de contrôle, performance des dirigeants, critères de performance, types de rémunérations, mandat du dirigeant, welcome bonus, attribution de stock-options, retraites chapeaux, primes de départ, parachutes dorés
La rémunération des dirigeants est un sujet récurrent et qui fait couler beaucoup d'encre. Tout le monde un jour s'est indigné du niveau de rémunération d'un dirigeant. Longtemps dissimulée, car jugée indécente et de plus en plus divulguée par une mise en place de règles et de lois.
Cette rémunération, sujette à de nombreux tabous purement français, soulève parfois quelque vent de colère de la part des travailleurs qui s'estiment volés par leur patron.
Mais au-delà des jugements publics et des jalousies qu'elle suscite, la rémunération des dirigeants est loin d'être un artifice, déterminé de manière aléatoire, visant uniquement à apporter du prestige à un groupe de privilégiés. Il s'agit avant tout d'une part de récompenser justement le travail accompli par le dirigeant dans l'intérêt de l'entreprise – et de ses actionnaires – et d'autre part de motiver celui qui est véritablement à la barre de la société à continuer à œuvrer de son mieux dans ce même intérêt. La rémunération des dirigeants est donc un moyen privilégié pour les actionnaires de s'assurer que leur entreprise est gérée au mieux, voire même un de leurs seuls leviers d'action sur le dirigeant, aux côtés de la menace de licenciement.
[...] Si, car depuis 23 ans il y a plusieurs périodes. Tout d'abord les années 90 qui ont été dures pour tout le secteur du bâtiment en général. Et il y a eu la période des années 2000 qui a été favorable. Si nous avons souhaité un développement modéré pour l'entreprise, nous avons surtout souhaité la rendre profitable et donc la rémunération en a été affectée favorablement ; aujourd'hui la société dispose de la moitié de son chiffre d'affaires en fonds propres et plus de la moitié de son chiffre d'affaires en trésorerie permanente. [...]
[...] L'élément qui saute aux yeux est le fait que l'entreprise a des dettes financières qui représentent du total du passif ce qui est énorme, car les capitaux propres ne représentent que Ces derniers quant à eux sont composés d'une majorité de réserves ce qui permet de sauver l'entreprise et d'éviter que l'entreprise ne doive procéder à une baisse de capital dû à un cumul de résultat négatif. À partir de 2004 et jusqu'en 2006 les dirigeants ont décidé de faire des réserves. [...]
[...] Les critères qui ont été définis par les organismes de rémunération. Un actionnaire va donc a priori y trouver son compte. Cependant, les critères de performance pourraient ne pas correspondre totalement aux intérêts de l'actionnaire. Incidence sur dirigeant Les conseils d'administration vont avoir fixé des objectifs dans l'intérêt de l'entreprise au dirigeant qu'il va s'efforcer d'atteindre. Cependant, il arrive que les objectifs fixés ne soient pas réellement des critères pertinents pour mesurer la performance d'un dirigeant. En effet, l'affaire Vivendi a soulevé de vives critiques vis-à-vis des critères de performance. [...]
[...] Analyse de l'entreprise Nous allons analyser les comptes de l'entreprise afin de comprendre la stratégie qui a été menée. Les comptes sociaux de l'entreprise ont été récupérés de la base de donnée diane Ils s'étalent de l'année 2003 jusqu'à l'année Analyse générale Sur le graphique ci-dessus nous pouvons voir 4 éléments qui sont le chiffre d'affaires, le besoin en fonds de roulement le fonds de roulement (FRNG) et la trésorerie nette. Nous voyons que l'entreprise a un BFR négatif ce qui est une aubaine pour l'entreprise, car cela signifie que les clients payent avant qu'elle- même ne paye ses fournisseurs. [...]
[...] Comme pour les autres ratios boursiers, celui-ci n'est pas le reflet réel de la performance interne de l'entreprise. De surcroît, la conjoncture générale et/ou d'un secteur sur une longue période peut rendre ce ratio moins favorable et a contrario pour certaines évolutions technologiques durant les années 2000 certaines entreprises ou certains secteurs ont connu des TSR en forte augmentation Le Q de Tobin Le Q de Tobin est une théorie des choix d'investissement élaborée en 1969 par l'économiste James Tobin. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture