Automobile, Reengineering des processus, adaptation organisationnelle, groupe Renault, modèles organisationnels, management organisationnel, service Publipole, évolution des sociétés
L'évolution radicale des sociétés modernes au cours de ces dernières années est un constat irréfutable. Ces évolutions entraînent pour les entreprises modernes une nécessité de changer afin de s'adapter aux nouvelles donnes du monde économique.
Jack Welch, Président Directeur Général de General Electric, une des plus grandes sociétés du monde, faisait, au cours d'un colloque en 1993, le constat suivant : « Que le monde change, soit. Mais nous devons aussi changer. Nous devons nous y adapter. Les changements ne doivent pas nous effrayer. Ils doivent nous inspirer. »
Ainsi le premier constat posé par ce capitaine d'entreprise est bien la nécessité de changement des entreprises. En effet, nombre d'entités exercent leur activité en se basant sur des structures organisationnelles héritées du passé, complètement déconnectées des exigences du monde économique actuel.
Toutefois, cette déclaration positiviste montre bien que les entreprises ne doivent pas considérer les mutations socio-économiques contemporaines comme une menace mais comme une réelle opportunité de se réorganiser afin d'améliorer leurs performances.
Avec le développement, ces dernières années des théories du management organisationnel, plusieurs cadres d'analyse ont été développés afin d'accompagner les entreprises dans leurs changements. L'outil de mutation organisationnel qui sera passé au crible dans cette étude est le reengineering des processus. Il sera alors question de préciser en quoi le reengineering des processus peut constituer un moyen pour les entreprises d'adapter leurs organisations afin de faire face à l'évolution des sociétés.
Ce travail s'attachera donc, dans un premier temps, à expliquer pourquoi l'évolution des sociétés impose aux entreprises de modifier leurs organisations. Le second temps présentera et analysera la nature et l'intérêt de la démarche de reengineering des processus. Enfin, un troisième temps présentera l'élaboration d'un plan de reengineering des processus destiné à être mis en œuvre au sein du groupe Renault.
[...] Enfin, un dernier auteur s'étant consacré aux théories de l'organisation du travail mérite d'être mentionné : il s'agit de Max Weber. Economiste et sociologue allemand, il est reconnu comme l'un des fondateurs de la sociologie et a développé, dans le domaine de l'organisation de l'entreprise, la théorie de la bureaucratie. Ainsi, il dégagea une typologie des organisations fondée sur l'origine de l'autorité (aptitude à faire observer volontairement des ordres) qu'il distinguait du pouvoir (aptitude à forcer l'obéissance). Le pouvoir appartient aux propriétaires, l'autorité quant à elle, légitime les dirigeants. L'autorité charismatique repose sur la personnalité du leader (H. Ford, L. [...]
[...] SECRETARIAT GENERAL, DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES GROUPE Michel Davy De V. DIRECTION DES SERVICES A L'ENTREPRISE Christian E. DIRECTION DES SERVICES GENERAUX Philippe P. DEPARTEMENT PUBLIPOLE Christophe B. [...]
[...] Après avoir présenté le concept du BPR, il faut, à présent s'intéresser aux aspects tenant aux effets du BPR sur la société cible et sur ses équilibres sociaux. II) Aspects sociétaux et sociaux associés au Reengineering des processus Cette partie s'attachera, dans un premier temps, à identifier les relations entre BPR et culture d'entreprise. Le second temps sera consacré aux conséquences du BPR sur la gestion des ressources humaines. Enfin, le troisième temps s'intéressera à la conduite du changement indispensable à toute opération de BPR. Rengineering des processus et culture d'entreprise La notion de culture est pour le moins une conception complexe. [...]
[...] Ouvrages et rapports Askenazy Philippe et Gianella Christian, (2000), Le paradoxe de productivité : les changements organisationnels, facteur complémentaire à l'informatisation, INSEE Economie et Statistique n°339-340. Atlas Renault (2006), édition mars 2006. Boyer Alain et Gozlan Guillaume, (2000), 10 repères essentiels pour une organisation en mouvement Editions d'organisation Cases Chantal et Rouquette Céline, (2000), Informatisation et changements organisationnels : l'exemple des activités comptables INSEE Economie et Statistique n°339-340. Cornet Annie et Dieu Anne-Marie, (2000), Jeux et enjeux d'un reengineering dans un organisme de prêt social annales des mines, décembre 2000. [...]
[...] Aoki a établi une typologie des entreprises selon leur modèle organisationnel. Pour lui, il y a deux types de firmes : les firmes de type H (américaines) qui sont caractérisées par une organisation fordo-taylorienne les rendant moins compétitives dans un environnement instable à cause de leur organisation hiérarchisée, trop rigide pour s'adapter aux mutations de la concurrence ; et les firmes de type J (japonaises), qui par leur organisation décentralisée peuvent répondre rapidement aux mutation des marchés grâce au kanban, qui instaure un contrôle de l'aval (commercialisation) sur l'amont (production). [...]
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