Commercial, Transmission d'entreprise, reprise d'entreprise, reprise par un tiers, reprise par un proche, phase de préparation, phase de transition, management de la reprise, papy-boom, entreprises françaises, cédant, repreneur
Le papy-boom va remettre en cause la pérennité de plusieurs centaines de milliers d'entreprises françaises dans les années à venir. Comme nous pouvons le voir sur la pyramide des âges, la génération des papys boomers a eu en 2007 une soixantaine d'années. C'est pourquoi, selon Saint-Cyr et Senbel (2007), entre 700 000 et 900 000 entreprises vont être transmises dans les 15 ans à venir, ce qui constitue une réelle opportunité pour les jeunes entrepreneurs…
Ayant tous pour ambition d'évoluer dans le domaine entrepreneurial, nous avons décidé de nous intéresser à ce phénomène de transmission. Au départ nous souhaitions aborder plus spécifiquement le transfert de connaissances et ne pas trop nous focaliser sur les aspects financiers, juridiques et fiscaux, qui entourent généralement ce sujet. Cependant, suite à nos premières recherches nous avons jugé les éléments présents dans la littérature trop peu nombreux et le sujet trop vague pour poursuivre dans cette direction. C'est pourquoi tout au long de ce séminaire, nous nous sommes penchés sur la problématique suivante : « En quoi la transmission d'entreprise diffère-t-elle dans le cadre d'une reprise par un proche ou par un tiers ? »
[...] La légitimité des repreneurs est plus ou moins acquise après le départ du gérant et dans aucun des cas elle n'est innée. À chaque fois elle provient des résultats du repreneur et à la manière de se comporter avec les salariés, comme le dit Pierre Bonneton Oui, je pense que cette légitimité a été acquise pratiquement dès le départ de l'ancien dirigeant. Cette légitimité doit sans cesse se justifier et se conforter par mes changements, les évolutions que je mets en place et les décisions que je prends. [...]
[...] Ayant tous pour ambition d'évoluer dans le domaine entrepreneurial, nous avons choisi un thème en rapport avec l'entrepreneuriat, à savoir la reprise d'entreprise. Plus précisément, nous cherchons à comprendre en quoi la transmission d'entreprise diffère dans le cadre d'une reprise par un proche ou par un tiers. Après avoir réalisé des recherches bibliographiques, nous avons besoin de recueillir des informations plus concrètes, c'est pourquoi nous souhaitons aujourd'hui vous interroger sur ce phénomène de reprise d'entreprise. 18- Quelle est votre fonction à proprement parler ? 19- Est-ce une fonction de médiation ou de conseil ? [...]
[...] Mais nos repreneurs nous ont uniquement parlé du prix de vente. Nous pouvons en déduire que la négociation a porté sur d'autres éléments, mais que le prix de vente demeure le paramètre le plus important pour les deux parties. Bérangère Deschamps (2001) souligne que des concessions sont nécessaires des deux côtés afin d'arriver à un accord. Cela est confirmé dans la réalité, car nos trois repreneurs n'ont pas eu de rapports conflictuels avec le cédant lors de la négociation. Ils ont tous réussi à trouver un compromis qui leur convient. [...]
[...] Dans la majorité des cas, le tiers décidant de se lancer dans la reprise d'une entreprise possède une expérience de management ou de gestion. En effet des repreneurs (tiers) ont un niveau d'étude supérieur à un BAC+2, et d'entre eux ont expérience passée dans la direction (Deschamps, 2001). Cependant, traverser cette période de transition entraîne des avantages et des inconvénients. Elle assure une transition plus douce, permet de montrer à l'entourage salarié et commercial une coopération entre les deux protagonistes qui laisse présager une continuité, également d'informer l'ensemble des partenaires, de transférer le relais pouvoir et enfin de mettre en place la reprise et régler les dernières formalités. [...]
[...] Document très important qui régit la vente et qui mentionne toutes les conditions des parties. Chapitre 7 : L'application du plan de reprise. Paragraphe 1 : La transition entre le cédant et le repreneur (p201-212). Après la signature du protocole, le repreneur devient propriétaire. Logiquement une période de transition est instaurée, pas dans tous les cas, période pendant laquelle les deux acteurs sont présents dans l'entreprise et où l pouvoir est transféré de l'un à l'autre. La durée de cette période est très variable d'une entreprise à l'autre. [...]
Référence bibliographique
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