Ressources humaines, conciliation, sphère du travail, sphère vie privée, évolution du travai, proto-révolution industrielle, interfaces conflictuelles, précarisation, dépendance, politique sociétale, politique du travail
Le présent mémoire intitulé « Travail Soutenable » est axé vers la recherche d'une conciliation entre la sphère du travail et la vie privée, qui constitue la problématique principale. En effet de nombreux travaux ont été réalisés dans la recherche d'amélioration des conditions de travail, mais très peu dans l'étude sur cette interface entre le travail et la vie privée qui pour moi est d'une importance non négligeable dans le management du travail et plus particulièrement des ressources humaines. De même que l'on observe dans la vie courante une scission entre la sphère privée et la sphère du travail comme par exemple au niveau de la santé avec un médecin généraliste et un médecin du travail ou chacun de ces acteurs ne se préoccupent que de la sphère privée ou que de la sphère professionnelle sans prendre en compte l'ensemble. Alors que la réalité est que ces sphères comportent une multitude d'intersection.
Ce travail conclue mes cinq années d'études et d'apprentissages dans le domaine qualité, sécurité, environnement. De ce fait après avoir reçu des connaissances et des compétences liés à l'amélioration des conditions de vie et des conditions de travail, j'en suis arrivé à me poser des questions quant à la finalité du Travail et sa place dans ma vie qui en est à l'entrée sur le marché du travail. Pourquoi travail t-on ?; Quelles sont les composantes du travail que je souhaite privilégier ?; Quelle est la place que je souhaite lui accorder dans ma réalisation personnelle ?, Quand commencer à travailler et quand arrêter ?; Arrête t-on de travailler ?; Le travail est-il une fin ou un moyen en soi ?; La rémunération est-elle la subjectivité principale du travail ?
Comment ne pas céder trop de libertés individuelles dans l'expression de son travail ?; Comment gérer ma trajectoire professionnelle vis-à-vis de ma vision existentielle ?
[...] En théorie donc, une frontière existe bien entre la vie privée et la vie professionnelle. Les actes de la vie privée ne sauraient avoir d'influence sur la vie professionnelle, ce qui signifie que l'employeur ne peut pas tirer argument des faits et gestes du salarié en dehors du travail. A l'exception toutefois du cas où le comportement du salarié créé un «trouble caractérisé au sein de l'entreprise» compte tenu de ses fonctions et de l'exercice de son activité. En guise d'exemple, il faut rappeler l'affaire jugée le 2 décembre 2003 par la Cour de cassation qui a décidé que le retrait de permis de conduire pour conduite en état d'ivresse d'un chauffeur routier en dehors du temps de travail peut justifier son licenciement dès lors que le comportement de ce salarié se rattachait à la vie professionnelle. [...]
[...] Pour des raisons d'équité, il peut donc valoir la peine de proposer la flexibilité du temps de travail à tout le monde. C'est là qu'il importe de communiquer franchement. Le dialogue aide à ce que l'on connaisse mieux les besoins, les susceptibilités et les soucis de chacun; il favorise la confiance réciproque et développe l'esprit d'entraide. Il faut enfin une bonne dose de persuasion pour familiariser les collaborateurs avec de nouvelles mesures. Aménagement de l'organisation de travail Gestion autonome des équipes Dans beaucoup d'entreprises, il est possible de déléguer à des équipes la responsabilité de l'organisation de domaines limités. [...]
[...] Ainsi, le 19ème siècle aboutit à la séparation du capital et du travail. D'une part, on trouve les ouvriers qui travaillent dans des conditions très difficiles, non réglementées pour des salaires médiocres (=salaire de subsistance) et d'autre part, les propriétaires des usines qui exploitent les ouvriers afin de réaliser du profit. Durant la première moitié du 19ème siècle, le statut du travail est donc différent selon les classes sociales. Pour les propriétaires, le travail est source d'accroissement des richesses et procure un statut privilégié dans la société (accès à l'enseignement, influence politique En revanche, pour les ouvriers, le travail est une nécessité puisqu'il permet la subsistance de la famille. [...]
[...] Les milieux patronaux ont émis l'idée selon laquelle les entreprises devraient devenir des fournisseurs de mission à des travailleurs indépendants: le rapport salarial est ainsi supprimé. Ses lourdeurs avec lui. L'emploi disparaît en tant que tel, et l'activité le remplace. L'entreprise n'effectue pas un travail, elle délègue celui-ci à des sous-traitants indépendants rémunérés pour chaque mission. Cette conception très flexible est censée rassurer les entreprises et leur permettre de créer ainsi plus de contrats / mission. Elle est très proche du marché du travail américain où les facilités d'embauche et de licenciements font de celui-ci un laboratoire d'expérimentation de cette formule. [...]
[...] Nous croyons à l'effort qui donne du sens à l'existence. Au fond, ce qu'il nous faut maintenant, c'est redonner à la France et aux français, le goût de réussir et le goût de la réussite. Ce ne sont pas des mots suspects, ce ne sont pas des mots coupables, vous avez le droit de réussir, pour vous et pour vos enfants. Nous devons inventer et incarner, un nouveau modèle de réussite français, qui ne s'inspirera d'aucun autre modèle, mais qui aura pour vocation d'inspirer les autres. [...]
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