Ressources humaines, Responsabilité Sociale des Entreprise, RSE, outil de légitimité, grandes entreprises, référence de la RSE, politique communautaire, cadre juridique français, loi NRE, fond d'investissement responsable, ISR, théorie des parties prenantes, responsabilité environnementale
L'éthique est apparue durant l'Antiquité, chez les grands penseurs et philosophes grecs. Pour eux, il s'agissait de comportements et de réflexions permettant d'aboutir au Bonheur via la distinction entre le Bien et le Mal. Ainsi, pour Aristote « toute activité humaine, vise quelque chose de bon, c'est-à-dire le bien, sachant que ce qui est ultimement visé, est le bonheur. » Durant le Siècle des Lumières, l'éthique était considérée comme une apologie de la raison, puisqu'elle permettait de dominer la nature. L'éthique repose donc sur les valeurs propres à chacun. Une société ne peut être éthique sans
l'adhésion de ses membres.
De nos jours, au vu de la nécessité du respect de la nature, de la lutte contre l'insécurité, de la justice, de la mondialisation, de la mobilité des capitaux et de la responsabilité vis-à-vis des générations futures, l'éthique s'est étendue à différents domaines. Ce fut le cas du secteur des affaires, avec le développement de l'éthique des affaires du développement durable et de la RSE (Responsabilité sociale des entreprises).
La RSE est un concept assez récent apparu dans le milieu universitaire et académique il y a une vingtaine d'années et s'est, depuis peu, étendu au grand public. Cependant, il est possible de trouver des traces de ce concept dans le paternalisme du XIXe siècle ou dans les grands engagements des capitaines d'industrie du siècle dernier. Une définition possible de la RSE serait celle du Livre Vert de la Commission européenne de 2001: « il s'agit d'un concept où les entreprises intègrent volontairement des préoccupations sociales, environnementales et économiques à leurs activités commerciales et à leurs relations avec leurs parties prenantes».
[...] L'entreprise doit donc dire ce qu'elle fait et faire ce qu'elle dit Prendre l'exemple de la campagne publicitaire de Carrefour, de Janvier à Mars 2004, est ici pertinent. Cette campagne s'est déroulée en deux temps, principalement au travers d'affiches. Tout d'abord, il y a eu une phase dite d'alerte qui reprenait le slogan suivant : Mieux consommer c'est urgent sur une image de bébé ou de terre Puis il y a eu une phase de preuve avec des photos représentants des aliments et des animaux accompagnés d'un texte explicatif (cf Annexe 1). Une enquête a été réalisée par l'agence Euro RSCG BETC, sur cette campagne. [...]
[...] C Le rapport sociétal et environnemental comme outil de relation publique Marketing et RSE : quelles relations ? La RSE comme moyen d'intégrer un fond d'investissement responsable (ISR) III. Le rôle des Parties Prenantes, dans la RSE A. B Présentation et importance des Parties Prenantes La théorie des parties prenantes au regard de la RSE PARTIE II : EXEMPLE CONCRET D'UNE POLITIQUE DE RSE: LE CAS DE VINCI I. Présentation du groupe Vinci A. B. II Vinci: Une société française [ ] soumise à la réglementation du pays La responsabilité sociétale de VINCI A. [...]
[...] En ce sens, l'implication des parties prenantes, peut permettre une modernisation de l'entreprise. - Une meilleure gestion des risques et des opportunités : Les technologies de l'information et de la communication ont permis un développement rapide des dialogues et de la communication. Ces nouveaux outils sont donc très vite devenus des outils indispensables des grandes entreprises. Toutefois, ils peuvent également représenter un risque : l'entreprise doit réagir rapidement aux nouvelles exigences du marché pour ne pas être obsolète et se faire dépasser par ses concurrentes. [...]
[...] Premièrement, puisque cela pourrait être nuisible à l'activité de l'entreprise. Deuxièmement, car cela lui permet d'obtenir certains avantages par rapport à d'autres firmes. Partie II : Exemple concret d'une politique de RSE: le cas de VINCI Après avoir analysé, de façon théorique, la légitimité, et autres avantages, que pouvait apporter une démarche de RSE dans une entreprise, nous avons pensé que l'étude d'un cas concret, qui nous est familier, serait intéressante. En ce sens, nous avons donc décidé de prendre l'exemple de VINCI 20 afin d'illustrer nos recherches Le stage s'effectuant chez ESCOTA, repris depuis 2006 par le groupe VINCI Dans cette seconde partie, nous commencerons par présenter l'entreprise. [...]
[...] Vinci, a donc choisi de s'appuyer sur deux méthodes que sont : - La formation des managers (le nombre d'heures de formations concernant l'environnement, ont augmenté de 17% entre 2006 et 2007) ; - La responsabilisation des salariés (incitation à la réduction d'énergie et de papiers par exemple) Concilier croissance et environnement : l'objectif de Vinci Comme nous l'avons déjà souligné Vinci souhaite conjuguer la performance économique, le projet humaniste et le respect de l'environnement Ainsi, afin de réduire l'impact de ses activités sur l'environnement, Vinci a mis en place différentes mesures : - Le bilan Carbone : Vinci, dans son combat pour le respect de l'environnement, a choisi de quantifier les émissions de gaz à effet de serre, que les différentes activités de la société, produisent. Ce calcul se base sur la norme ISO 14064. On peut ainsi remarquer qu'en 2007, Vinci a rejeter prés de un million de tonne de CO2. De plus, on remarque que 77% de ces émissions sont dus à l'activité routière de la firme. En ce sens, Vinci sait qu'elle doit essentiellement se concentrer sur cette activité afin de réduire les émissions des gaz à effet de serre. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture