Responsabilités sociétales des entreprises, étude de cas, Investors in People, certification, référentiel éthique, politiques de communications, pratiques éthiques, image positive, responsabilité sociale
L'objectif de ce mémoire, et plus particulièrement de l'étude du cas « Investors in People », est de savoir s'il est intéressant pour une entreprise de mettre ses employés au centre de l'entreprise. Savoir si cette certification a un impact positif et bénéfique pour la communication interne et externe de l'entreprise. Il semble important de mettre en contexte cette nouvelle théorie qui n'a pas encore fait ses preuves ici, en Belgique. En effet, “Investors in People” est une responsabilité sociétale que toute entreprise peut appliquer. Il est donc essentiel de parler et d'expliquer de manière précise ce qu'est la responsabilité sociétale des entreprises.
Le référentiel éthique a pris une forme nouvelle lors de l'élaboration des politiques de communications des entreprises. Ainsi s'est mis en place un nouveau marketing affirmant clairement leur souci de valeurs, positionnant les marques et les produits sur une base éthique. La communication cultivait alors le registre de la séduction et du plaisir, rarement la notion de responsabilité sociale. En effet, le problème de l'éthique semblait être une préoccupation extérieure à l'univers des affaires.
Aujourd'hui, l'entreprise tend à communiquer le plus clairement possible les éléments clés de ses pratiques éthiques. Notre époque, qui voit réapparaître l'idée des valeurs, voit le succès de la communication de la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE). L'entreprise interprète et utilise la RSE comme un vecteur de relation publique et de légitimité institutionnelle. Ainsi, avoir une politique plus éthique que ses concurrents ne suffit pas à avoir une image plus positive. Il faut donc aussi savoir communiquer. Le besoin de communiquer auprès des parties prenantes de l'entreprise sur ses pratiques éthiques et de sensibiliser les entreprises aux problèmes de leur responsabilité sociale est donc primordial.
Au-delà de la simple définition de la RSE, je vais essayer d'analyser pourquoi les entreprises s'intéressent à la communication sur leur responsabilité sociétale des entreprises et tenter de dresser les principaux outils de communication que les entreprises ont améliorés pour s'adapter. Une entreprise dite « responsable » est celle qui est capable de répondre de ses actes et de l'impact de ses activités sur toutes les parties prenantes.
L'idée de responsabilité sociétale avait été déjà évoquée dans les années 1920. Néanmoins, l'objectif majeur (voire unique) des entreprises consistait en la maximisation du profit et de sa valeur pour les actionnaires. Il a fallu attendre 1972, avec la publication du Club de Rome, pour une remise en cause du développement économique sans limites qui avait jusqu'alors été appliqué. Ce rapport disait : « La planète n'est pas assez vaste, et ses ressources ne sont pas suffisantes pour tolérer plus longtemps le comportement égocentrique et agressif de ses habitants. Plus nous nous approchons des limites matérielles de la Terre, plus ce problème risque d'être insoluble. »
À partir de là, les théories ont commencé à être révisées, mais aussi, à changer au bienfait d'une approche aussi bien économique, qu'environnementale, que sociale. C'est dans les pays anglo-saxons que ces premiers changements se sont opérés avec le processus de réflexion que nous vivons aujourd'hui sur l'entreprise socialement responsable et citoyenne.
[...] Cet audit ne se limite pas à la notion sociale mais également économique et environnementale. Cet audit permet de mesurer et d'adapter l'impact sociétal d'une entreprise en concertation avec ses stakeholders. C'est donc un apprentissage continu. - Les investissements sociétalement responsables Une entreprise est dans une démarche de RSE en investissant ses capitaux de façon sociétalement responsable. Pourtant, ce n'est pas en posant cet acte qu'une entreprise peut rentrer dans une gestion sociétalement responsable mais cela peut être un premier pas. [...]
[...] Les chiffres de l'année en cours seront comparés aux chiffres des 2 années précédentes. Pour 2006, seuls les chiffres 2005 et 2006 seront repris dans ce tableau car la création et la mise en route de ce tableau ont été réalisées en 2005. La partie 2 intitulée analyse des frais reprend le détail des frais indiqués dans les résultats de Technofluid et sur lesquels nous avons tous une influence. Nous établirons des budgets pour ces frais et les frais actuels seront comparés au budget. [...]
[...] La responsabilité sociétale des entreprises et l' Investors in People peuvent devenir des fils conducteurs et structurant de leur communication interne et externe. Evidemment, le choix d'une stratégie n'est pas l'affaire de tous, mais d'un nombre limité de personnes en règle générale. Au minimum, le dirigeant-propriétaire de la PME ; - le comité de direction, s'il en existe un ; - les adjoints directs du dirigeant. Les raisons qui amènent à entamer/démarrer une réflexion stratégique sont nombreuses : - l'évolution des marchés ; - l'évolution de la clientèle ; - la position des concurrents ; - la comptabilité de l'entreprise[30] ; - décision concernant un nouveau projet (ex : bâtiment ⋄technofluid) ; - décision concernant un investissement important ; - . [...]
[...] Certification et label Les labels ne sont pas des certifications car ils ne sont pas encadrés par des réglementations. Ils sont légaux s'ils ne prêtent pas à confusion dans l'esprit du public avec une authentique certification Certification et marquage CE On s'accorde à différencier la certification du marquage CE. En effet, celui-ci est obligatoire concernant les produits relevant d'une directive européenne et attribue ainsi à ces produits le droit de libre circulation dans tous les pays européens. Pour pouvoir apposer le marquage CE sur ses produits, le fabricant doit, ou fait, réaliser des contrôles qui vont lui permettre de vérifier que leurs conformités répondent aux exigences définies dans les directives européennes. [...]
[...] La responsabilité sociétale des entreprises est d'abord apparue en Amérique du Nord. Ils ont des droits moins codifiées, notamment au niveau social où la protection sociale est nulle. Mais aussi au niveau environnemental. Par exemple, les Etats-Unis n'ont pas ratifié le Traité de Kyoto[11]. Même dans les sociétés industrialisées, on appréhende que les pouvoirs publics ne puissent suivre la cadence de changement dans l'économie mondiale et provoquent de nouvelles réactions sur le rôle à jouer des entreprises. Le rôle des pouvoirs publics et celui des entreprises changent. [...]
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