NTIC nouvelles technologies de l'information et de la communication, télétravail, période post-covid, croissance économique, révolution industrielle, économie verte, changement climatique, flexibilité, travail du tertiaire, tensions psychologiques, productivité, erreurs techniques, contrôle du travail, téléconsultations médicales, société déshumanisée, vies professionnelles, mode de travail alternatif, déplacements professionnels, stress numérique
En mars 2020, suite aux conséquences sanitaires du Covid 19, le télétravail est promu puis imposé à l'ensemble des entreprises du secteur tertiaire dont les services proposés sont "techniquement transposables et exécutables" à distance. Ainsi, on pourrait définir le télétravail comme une alternative à l'organisation ou exécution d'un travail généralement effectué en présentiel (dans les locaux de l'employeur) en ayant recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Ce travail est donc réalisé dans le cadre d'un contrat salarié privé ou public et ne peut et ne doit être confondu avec "le travail à distance" qui inclut les indépendants ou encore le nomadisme qui traduit une volonté délibérée d'un acteur souvent indépendant. Sa généralisation assez brusque, imposée à plus de 11 millions d'actifs en France, soit le tiers de la population active totale entre mars 2020 et mai 2020 alors que le taux de salariés en télétravail n'excédait pas 15% des actifs dans chaque nation occidentale ; a pu paraître de prime abord comme une pratique nouvelle par les diverses opinions publiques. Pourtant, sa promotion ne l'est point comme l'indique la définition puisqu'en réalité, l'avènement du télétravail fût lié à la troisième révolution industrielle du début des années 70 jusqu'à la fin des années 90/début des années 2000.
[...] À cela s'ajoute un autre facteur non considéré qui est celui des tensions internes entre collaborateurs, intrinsèques à chaque entreprise et dont le télétravail n'est pas apte à résoudre ou au mieux très difficilement. Ainsi, ces conditions illustrent qu'il semble illusoire à l'aube de la révolution industrielle (nouvelle économie) de songer à un télétravail tous azimuts. Une longue période d'adaptation et transition semble nécessaire pour définitivement l'intégrer en tant qu'outil de premier. Au cours de cette période de transition et d'adoption du télétravail (actuellement), il serait pertinent de remédier aux conséquences psychologiques et éthiques qu'il engendre. Un impact psychologique assez versatile ? La majorité des salariés n'adhèrent pas au télétravail permanent ? [...]
[...] Le télétravail a donc naturellement une place logique. Ainsi, dans quelle mesure le télétravail incarne-t-il la transition vers la révolution industrielle ? Le télétravail illustre la prégnance du numérique dans nos sociétés mercantiles, ce qui en fait une preuve de la transition vers la révolution industrielle. Cependant, comme cela fût le cas il y a presqu'un demi-siècle, dans un tout autre contexte (début des NTIC, faible amplitude du télétravail), la place qu'occupe le télétravail en période post covid n'est pas aussi fulgurante que prévu. [...]
[...] Le télétravail post covid : un nouvel outil d'attractivité ? En mars 2020, suite aux conséquences sanitaires du Covid 19, le télétravail est promu puis imposé à l'ensemble des entreprises du secteur tertiaire dont les services proposés sont « techniquement transposables et exécutables » à distance. Ainsi, on pourrait définir le télétravail comme une alternative à l'organisation ou exécution d'un travail généralement effectué en présentiel (dans les locaux de l'employeur) en ayant recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). [...]
[...] Les salariés seront donc en position confortable (vulgairement « de force ») dans des entreprises qui s'inscrivent dans cette démarche d'accompagnement. Les managers qui refuseront ce nouvel état d'esprit prennent le risque démesuré par l'époque actuelle, de perdre des salariés, et donc leur productivité et image potentiellement (influence des écarts de perception de la marque employeur avant et après le recrutement sur implication affective des salariés page 2). Déduction : une reconfiguration de l'environnement professionnel via le télétravail D'ici 2030, les salariés aspireront à plus de liberté de mouvement et de choix de leur environnement de travail, la thématique de « flexwork » pourrait sembler la plus appropriée. [...]
[...] Notre démonstration montre que ce mode de travail alternatif devient et sera partie intégrante des normes de l'ensemble des structures professionnelles à venir. De prime abord, il semble difficile, voire assez complexe, de prédire ce que sera la position du télétravail d'ici 2030. En revanche sur la base de notre démonstration, de la crise Covid et ses conséquences ultérieures, la comparaison antérieure, des études références scientifiques, nous pouvons établir des tendances sur la position probable du télétravail en 2030. Ainsi, selon l'intégralité de nos recherches, y compris celles non intégrées par Mendeley, le télétravail sera une norme en tant que mode de travail alternatif et concernera potentiellement 70% des salariés en France. [...]
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