Théorie, multinationalisation, analyse, investissements, nationaux, internationaux, multinationales, transaction, IDE, management, société, firme, FMN
Cet essai se veut une contribution à un projet iconoclaste. Il s'agit de renverser le vieux paradigme de l'économie internationale pour lui substituer celui de l'économie mondiale. Rassurons immédiatement le lecteur, il ne s'agit encore que de donner les premiers coups de boutoir et, aussi, prudemment, d'esquisser des plans de reconstruction. Le chantier est en cours. Pour ce qui concerne le travail de démolition, nous disposons d'un engin d'une efficacité redoutable : la multinationale. Il n'est pas vraiment nécessaire de la présenter, Dans la mesure où ses produits sont destinés à scander chaque instant de notre vie, elle est experte dans l'art de se faire connaître. Elle remplit pour cela les pages publicitaires des médias.
Mais, pour d'autres raisons que celles du « marketing », elle a fait et elle continue à faire couler beaucoup d'encre et à déchaîner les passions. Avec moins d'intensité qu'il y a une décennie peut-être effet de la crise, banalisation, assagissement de la maturité ? Néanmoins, elle fait encore la une des journaux, elle orne toujours les discours dominicaux, elle agite les assemblées politiques nationales et internationales, elle traîne derrière elle des bibliothèques entières. Elle reste jeune, enfin, et surtout, parce qu'elle continue à déclencher des prises de position manichéennes (...)
[...] A ce moment là. le croisement des investissements est total., Onze pays ayant un PNB entre 204)0 et 4750 dollars se retrouvent dans cette catégorie, dont une grande partie des pays développés à la fin de cette phase et les premiers nouveaux pays industrialisés au début de celle-ci. Enfin, dans le quatrième stade, les pays deviennent des investisseurs nets, les avantages monopolistiques et à la localisation sur leur territoire des firmes étrangères diminuent alors que toutes les sortes d'avantages pour les firmes locales sont croissantes. [...]
[...] Kojima on ne peut alors intégrer la notion d'avantage comparatif qui nécessiterait non seulement la comparaison entre les lieux alternatifs de production d'un bien, mais encore et surtout la comparaison des productions entre plusieurs biens (ou industries) et plusieurs pays, l'exemple simple de la théorie de base de l'avantage comparatif étant la comparaison entre deux produits et deux pays. N'effectuant pas ce type de comparaison, J. Dunning retombe alors dans la théorie de l'internalisation dans laquelle comportement de la firme est la variable dominante. K. Kojima oppose cette démarche à la sienne qu'il qualifie de macroéconomique, car elle s'appuie sur les avantages comparatifs de chaque pays. [...]
[...] Gaussen et D.L. Phan en remarquant l'existence d'un lien étroit entre les échanges intra-branche et les investissements de même type parmi les pays industrialisés. Il y aurait ainsi une complémentarité des courants d'échange de marchandises et de capitaux qui se renforceraient l'un l'autre. Cependant à aucun moment les auteurs n'évaluent véritablement les investissements intra-branche comme cela a été fait précédemment. Ils rapportent simplement des indicateurs généraux d'investissements donnés par J. Savary, aux flux commerciaux intra- branche qu'ils ont eux-mêmes calculés. [...]
[...] Pendant ce temps, les experts des organismes internationaux codifient. Ils élaborent fiévreusement la liste des commandements que les FMN devront respecter. Sans trop de soucier de savoir qui sera capable de côtier celles qui enfreindront la loi. Dans ce climat, la mythologie déborde très vite l'analyse objective. Elle s'alimente d'abord à la litanie magnifiée des statistiques fabuleuses des activités des FMN monstruosité des chiffres d'affaires, mer insondable des cash-flows, vitesse fulgurante des déplacements de capitaux, ampleur mystérieuse des contrôles financiers, cosmopolitisme des implantations, masse innombrable des travailleurs, sophistication des instruments de gestion et de communications . [...]
[...] Ils en déduisent finalement que la nature des avantages monopolistiques des multinationales étrangères aux Etats-Unis est si spécialisée et si spécifique à la firme, qu'aucun généralisation au niveau sectoriel ne peut être effectuée». On a l'impression d'en revenir au raisonnement de R. Vernon lorsqu'il expliquait une partie des investissements européens aux Etat-Unis par «d'obscurs concours de circonstances particulières Le même phénomène intervient pour une grande partie des nouveaux investissements aux Etats-Unis. R. Ajami et D. Ricks, analysant les motivations des firmes étrangères à s'implanter sur le territoire américain, concluent leurs études de la manière suivante: parce que la plupart des firmes qui ont récemment investi aux Etats-Unis pour la première fois . [...]
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