Management, RSE, Responsabilité Sociétale des Entreprises, manager moderne, capital humain, santé au travail, bien-vivre au travail, France Telecom-Orange, stratégie sociale interne, discrimination, handicap, diversité, médiateur relationnel
En février 2011, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) a passé une étape décisive de son expansion. La prestigieuse Harvard Business Review, éditée par le leader des Centres de Recherche sur les stratégies RSE, la Harvard Business School, a publié un article signé par Mickael Porter et Mark R. Kramer. Si cet article a pu faire l'effet d'un séisme qui a ébranlé le monde de la RSE, c'est parce que Mickael Porter demeure l'un des économistes les plus influents dans le monde en tant que théoricien du management moderne. Dans cet article, M. Porter propose un management d'un nouvel ordre, celui de la « création de valeurs partagées » (Extended Shared-Value). Déjà adoptée par de grands groupes tels que GE, IBM, J & J… la valeur partagée cherche à conjuguer création de valeurs économiques pour l'Entreprise et création de valeurs pour la Société en répondant à ses besoins. Un tel parti-pris par l'un des plus grands économistes de notre époque, va permettre à la pratique de la RSE d'avancer considérablement dans les entreprises. Toutefois, si bien nombre d'entre elles ont déjà engagé des mesures concrètes en matière de responsabilité sociale et environnementale, force est de constater que nous sommes encore très loin d'un management RSE tel que décrit par M. Porter.
Pourquoi le passage au management fondé sur des principes RSE est-il si difficile pour les entreprises ? Au-delà du fait que notre économie soit essentiellement fondée sur des principes capitalistes plus cyniques que vertueux, et que le passage à une économie RSE demande de lourds investissements difficiles à dégager en période de grande récession, une autre cause vient expliquer cette difficulté. L'observation de nombreux cas d'entreprises, de témoignages ainsi que la lecture de points de vue illustres en la matière aboutissent au constat suivant : la pratique RSE souffre de carence d'opérationnalité. Un travail énorme a été fourni en matière de réflexion et de théorisation autour de la RSE. Mais ces efforts ont porté principalement sur l'amont et l'aval du processus RSE. En amont, la formalisation des principes de Développement Durable et RSE (une profusion de Chartes, de codes de conduite, de grands principes, de théories…) et en aval, toutes les règles et outils de reporting RSE. Entre les deux, la phase de mise en oeuvre n'est, à ce jour, réellement investie que par les normes et labels qui ne demeurent en tout et pour tout qu'un guide dont l'opérationnalité reste très contestable.
[...] Déjà adoptée par de grands groupes tels que GE, IBM, J & J la valeur partagée cherche à conjuguer création de valeurs économiques pour l'Entreprise et création de valeurs pour la Société en répondant à ses besoins. Un tel parti-pris par l'un des plus grands économistes de notre époque, va permettre à la pratique de la RSE d'avancer considérablement dans les entreprises. Toutefois, si bien nombre d'entre elles ont déjà engagé des mesures concrètes en matière de responsabilité sociale et environnementale, force est de constater que nous sommes encore très loin d'un management RSE tel que décrit par M. Porter. [...]
[...] p Synthèse Un récent article de Mickael Porter, pape de l'économie moderne, paru en février 2011dans la Harvard Business Review a propulsé la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au rang de nouveau mode de management à adopter. Le constat est sans équivoque, les entreprises ne peuvent plus continuer à ignorer les changements organisationnels profonds à opérer face aux mutations permanentes de leur environnement et aux nouvelles exigences de la Société. Aussi, si les entreprises tardent tant à changer de modèle c'est parce que la RSE manque de référentiels suffisamment opérationnels et adaptables à la problématique de chaque organisation. [...]
[...] L'agence bénéficie d'un capital confiance important auprès de ses clients et sait exploiter cette force en les conseillant sur des dispositifs internes responsables Exemple de management par la RSE : le cas du groupe Chaïkana Présentation de l'agence L'étude de ce cas consiste à apporter un exemple concret de mise en oeuvre réussie d'un management par la RSE au sein d'une PME. Une telle démarche demande plusieurs années d'intégration avant de pouvoir prétendre à un système RSE parfaitement intégré à l'ensemble de l'organisation, néanmoins Chaïkana est bien avancé dans son processus de changement et mérite d'être cité comme exemple. [...]
[...] En effet il s'agit de trouver le point d'équilibre entre les attentes de l'entreprise en termes de productivité et d'efficacité et ce que le collaborateur peut légitimement apporter via sa mobilité sans que sa santé et sa vie sociale ne soient détériorées. L'entreprise responsable et ses salariés vont devoir passer d'une relation actionnariale (TopDown et unilatérale) à une relation partenariale, fondée sur le management du juste équilibre Les bénéfices d'une politique santé et bien-vivre Le Québec, précurseur sur cette question, a réalisé de nombreuses études dont le GP²S (organisme québécois à but non lucratif dédié à la promotion et la prévention en santé en 1 IPASS GLOBALE MOBILE, Workforce Report 1er - trimestre 2011. [...]
[...] Néanmoins la logique parle d'elle-même : des salariés satisfaits, impliqués dans leur travail et solidaires de leur société sont un atout incomparable pour une entreprise qui traverse une crise. Le groupe Total est un des leaders mondiaux dans l'industrie du pétrole et du gaz naturel. Une activité à haut risque environnemental qui vaut à Total de traverser des crises très importantes (Erika, gaz de schistes ) depuis le début de son histoire. Malgré cela on observe chez les salariés du groupe une solidarité assez rare dans le secteur. [...]
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