Energy, Poverty and the Market, The CSR Strategy of Coelce in Brazil, RSE Responsabilité Sociale et Environnementale, société Coelce, marché de l'énergie, Brésil, service public d'électricité, lutte contre la pauvreté, triple bottom line, projet Ecoelce
L'analyse du cas « Energy, Poverty and the Market: The CSR Strategy of Coelce in Brazil » et de la stratégie RSE de la société Coelce ne peut faire l'économie d'un rappel du contexte spécifique entourant le marché de l'énergie au Brésil. Notons en effet que la présence d'entreprises multinationales dans le secteur brésilien des services publics d'électricité a émergé au cours du processus national de privatisation initié dans les années 1990 et qu'une attention accrue entoure l'action de ces dernières en matière de RSE. Néanmoins, si les dimensions écologique et économique d'un tel secteur sont au coeur des préoccupations des décideurs et de l'opinion publique, ajoutons que c'est bien la dimension sociale qui apparaît comme la préoccupation majeure d'un État (le Ceará) où 19,1% de la population âgée de 15 ans et plus, est analphabète et pour lequel, l'accès à l'électricité relève du besoin primaire.
[...] Cette option me semble également intéressante dans l'optique de l'ouverture future de nouveaux centres sur un territoire géographique non couvert. En effet, elle offrirait à Coelce la possibilité d'évaluer sur une période donnée, la viabilité économique d'un centre de collecte et lui offrirait plus de flexibilité pour étendre rapidement son réseau. Elle continuerait enfin à assurer la pérennité d'un concept disponible, abordable, sensibilisateur et acceptable. [...]
[...] Comment mieux sensibiliser la population de l'État à l'importance du recyclage ? Comment augmenter le pourcentage de déchets recyclés et diminuer l'utilisation de matières premières dans la vie de tous les jours des habitants de l'État de Ceará ? S'agissant de la stratégie RSE plus globale de Coelce : Comment continuer à contribuer à la lutte contre l'économie informelle ? Comment s'inscrire durablement dans les politiques gouvernementales de développements sociaux, économiques et ainsi assurer de bonnes relations avec l'État de Ceará ? [...]
[...] Pour traiter cette problématique, deux invariants me semblent se dégager : En termes de méthode, la définition des options possibles devrait se faire en collaboration / co-création avec les acteurs à la base de la pyramide du système, à savoir la communauté des clients d'Ecoelce (communauté dont l'appartenance est matérialisée par la carte d'adhérent). Ces derniers sont en effet les mieux à même de contribuer au débat quant à la solution la plus adaptée concernant la faible utilisation des centres non rentables et à remonter leurs besoins s'agissant des zones non couvertes à date ; En termes d'objectif poursuivi, celui de maintenir à minima pour le projet Ecoelce, le même impact social et environnemental, indépendamment des solutions qui pourraient être retenues (notamment celles qui entraineraient la fermeture de points de collecte). [...]
[...] Notons cependant que pour financer cette initiative, il sera nécessaire qu'un partenaire institutionnel ou industriel (à la recherche d'engagement social) s'associe au projet. Une autre proposition pour s'attaquer à la problématique serait de mettre en place un système de récupération des matériaux par des ambassadeurs « collecteurs » de la communauté d'Ecoelce, directement auprès des habitants de certains des quartiers concernés. En d'autres termes, si les matériaux ne viennent pas au centre de collecte, il faut que le centre de collecte vienne aux matériaux. [...]
[...] Soulignons néanmoins que cette hypothèse nécessiterait qu'un système de rétribution des ambassadeurs soit imaginé et mis en place. Si l'éventail de ces solutions peut s'envisager de manière cloisonnée ou conjointe, il me semble fondamental, quelle que soit l'hypothèse retenue, qu'elle réponde à la problématique présente comme au besoin futur de Coelce d'étendre ce dispositif à d'autres territoires géographiques. Ainsi, je privilégierais une solution alliant fermeture de certains centres fixes de collecte et/ou réduction de l'amplitude journalière / horaires de ces derniers via la mise en place de centres « itinérants ». [...]
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