Responsabilité Sociale de l'Entreprise, RSE, Groupe Danone, performance, pérennité, culte de l'actionnariat, développement durable, préoccupations sociales, préoccupations environnementales, rentabilité financière, développement des hommes
Le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est intrinsèquement lié au développement durable. Il tend à aiguiller les entreprises sur la manière dont elles doivent adapter leur système de gestion en prenant en compte les parties prenantes, ainsi que les règles d'éthique à respecter. La Commission Européenne a défini la RSE de la façon suivante : « L'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes ».
Cette définition, et en particulier l'aspect volontaire de la RSE, a suscité de vives réactions de la part des entreprises et des syndicats. Les entreprises estiment qu'il n'existe pas de solutions « universelles convenant à tous », surtout pour les PME, car il serait contre-productif de réglementer la RSE au niveau de l'Union européenne. Elle doit être régie par les lois du marché. Pour les syndicats, l'aspect volontaire ne suffit pas à protéger les salariés et les droits des citoyens, car les entreprises ne peuvent unilatéralement définir les mesures qu'elles souhaitent prendre. Les parties prenantes doivent elles aussi être impliquées.
Les entreprises ont donc conscience de l'importance de la RSE, mais elles ne peuvent pas pour autant perdre de vue leur rentabilité financière. Comment les multinationales affrontent-elles ce concept face aux parties prenantes ? L'Union européenne est-elle une ressource ou un obstacle à la mise en œuvre de la politique RSE des entreprises internationales ?
Afin de répondre à cette problématique, nous nous appuierons sur l'exemple du Groupe Danone.
[...] Certains pays n'ont pas de syndicat (ou ce sont des syndicats étatiques) et dans d'autres leur poids est trop faible pour être représentatifs. II.II/ Avec les actionnaires La législation française impose aux entreprises cotées en bourse d'indiquer dans leur rapport annuel les informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Cette loi oblige les actionnaires à rendre des comptes sur l'utilisation de leurs investissements. Ainsi, ils s'engagent à investir en faveur des parties prenantes, c'est l'Investissement Socialement Responsable (ISR). Les investissements sont effectués selon des critères environnementaux, sociaux, éthiques et de gouvernance d'entreprise. [...]
[...] La RSE est au cœur de leur activité économique, elle en est même un fondement. C'est en interne et en externe que Danone diffuse sa politique sociale et humaine. En interne, Danone a déployé sa politique de responsabilité sociale en matière de formation, de dialogue social, d'intéressement et de participation, mais également à deux niveaux : ses actionnaires et ses salariés. Il ne peut y avoir de progrès économique s'il n'y a pas de progrès humain Le groupe a influencé des pratiques pionnières dans ses domaines. [...]
[...] Par ailleurs, sa politique RSE est très paradoxale entre l'image qu'elle souhaite diffuser et les activités qu'elle mène. Au début de l'article, le PDG met un fort accent sur le tissage des liens avec son écosystème. Il insiste sur la création d'une relation de confiance avec les fournisseurs, salariés, clients et la société. Il prône une politique sociale et humaine, alors que l'ensemble de l'article est axé sur le rôle des actionnaires dans le développement économique de son écosystème. L'exemple de la création du fonds de dotation démontre bien que Danone affiche une politique RSE plus économique que sociale : une entreprise doit créer de la valeur pour ses actionnaires, car sans leur investissement il n'y a pas d'économie. [...]
[...] Le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est intrinsèquement lié au développement durable. Il tend à aiguiller les entreprises sur la manière dont elles doivent adapter leur système de gestion en prenant en compte les parties prenantes, ainsi que les règles d'éthique à respecter. La Commission européenne a défini la RSE de la façon suivante : L'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes Cette définition, et en particulier l'aspect volontaire de la RSE, a suscité de vives réactions de la part des entreprises et des syndicats. [...]
[...] Elle a lancé en 2006 l'Alliance européenne pour la responsabilité sociale. Les réunions du forum sont ouvertes à toutes les entreprises qui souhaitent soutenir l'idée de RSE. En France, la loi impose aux entreprises cotées d'indiquer dans leur rapport annuel les informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Ainsi, le droit prescrit aux entreprises des dispositions en faveur de la RSE. Danone a une longueur d'avance sur la législation française et les incitations de l'Union européenne, car elle a déjà tissé des liens de confiance avec les parties prenantes. [...]
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