Dossier sur la violence et le harcèlement au travail. Depuis un certain nombre d'années, la violence et le harcèlement au travail et leurs répercussions sur la santé font désormais l'objet d'études menées par les médecins du travail et les médecins psychiatres. Ils témoignent des pathologies nouvelles qui touchent aujourd'hui toutes les catégories de salariés : de l'employé ou l'ouvrier, aux cadres. C'est un phénomène nouveau : la souffrance au travail concerne toute la hiérarchie. Quelles violences ordinaires touchent les salariés ? D'où proviennent-elles ? Comment les reconnaître et les affronter ?
[...] la grande majorité a choisi les mêmes cibles. Précision, il ne s'agissait que d'un film muet Voici quelques micro comportements qui peuvent attirer : - Bredouiller - Rougir - Avoir les larmes aux yeux - Transpirer - Trembler Le Harceleur Le portrait réel du harceleur est souvent bien loin de la caricature de l'individu froid, inaccessible, implacable, handicapé des sentiments, imperméables à la vie et aux problèmes des autres. Et c'est sans doute cela qui le rend aussi dangereux au contact des autres ; A première vue, c'est une personne sympathique, polie, compétente. [...]
[...] Dans le cadre d'une violence physique, le corps de la victime stigmatisera cette violence. Elle peut être également en état de choc et, par exemple, être sujette à des troubles du sommeil. Des troubles psychologiques plus ou moins graves sont aussi possibles. Le fait d'être la cible de menaces à répétition, d'être confronté à des attitudes humiliantes et hostiles peut entraîner un état de stress post traumatique qui va se traduire par une kyrielle de symptômes. Une autre des nombreuses conséquences est la tendance au mutisme dans lequel la violence au travail enferme les victimes, soit par crainte de représailles ou parce qu'elles sont incapables d'en parler. [...]
[...] Triste record, ce sont les salariés français qui jugent être le plus de victime de violence En France, les comportements de violence physique touchent des travailleurs masculin et des travailleuses. Le harcèlement sexuel touche entre 20% des femmes (soit 1 sur et des hommes. Une étude réalisée par Béatrice Seiler en 2002, en collaboration avec l'association Mots pour Maux s'est donné pour objectifs d'évaluer l'importance du harcèlement et de la violence et d'en rechercher les facteurs favorisants auprès de 1210 salariés vus par des médecins et traités suite à une situation difficile sur le lieu de travail : Les sources du harcèlement : - la hiérarchie = 49% - les collègues = 25% - combiné (hiérarchie + pairs) = 17% - le subordonné = - autres (clients, intermédiaires ) = Les agressions ont lieu au moins une fois par semaine, durent en moyenne 27 mois et peuvent se regrouper en trois types d'égale fréquence : - problèmes relationnels au travail (isolement, discrédit) - manipulation du travail et absence de reconnaissance - atteinte directe à la personne en tant qu'individu Seulement 76% des victimes ont trouvé un soutient de la part de : - leur famille = 60% - leurs amis = 36% - leurs collègues = 33% - leur médecin traitant = 21% - leur médecin du travail = Le vécu des victimes : - sentiment d'injustice = 60% - envahissement des pensées = 71% - sentiment d'absurdité = 66% - sentiment d'impuissance = 63% - évitement des situations rappelant les problèmes professionnels = 53% - souffrances des proches = 53% - sentiment d'humiliation = 52% Conséquences sur la santé. [...]
[...] Les fonctions de médiateur sont incompatibles avec celles de conseiller prud'homal en activité. Liste des médiateurs Les listes de médiateurs sont dressées par le représentant de l'Etat dans le département après consultation et examen des propositions de candidatures des associations dont l'objet est la défense des victimes de harcèlement moral ou sexuel et des organisations syndicales les plus représentatives sur le plan national. Sa fonction Le médiateur tente de concilier la victime de harcèlement ou de violence et le commettant. [...]
[...] - Un coût pour l'entreprise L'entreprise va subir le coût de la perte de productivité, de la diminution des rendements, des jours chômés liés aux éventuels conflits sociaux . Le coût le plus important pour l'entreprise est la baisse de la productivité liée aux arrêts de travail, l'absentéisme, au temps passé à régler le problème. L'entreprise va engager des frais dans les éventuelles «!batailles!» juridiques. Les salariés ont maintenant un recours juridique face aux situations de harcèlements. Les recours en justice peuvent coûter cher aux entreprises en dommages et intérêts et frais de justice. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture