Fidélisation des intérimaires, salariés permanents, intérim, politique de fidélisation, travail temporaire, secteur industriels, secteur du BTP, contrat de travail temporaire, employeur, intérim d'insertion, intérim de transition, intérim permanent
L'apparition du travail temporaire est difficilement appréciable de manière précise. Cependant, le besoin de main d'œuvre ponctuel a toujours existé. Ce n'est qu'au début du XXème siècle que l'on commence à parler de Travail Temporaire. En France, cette forme particulière d'emploi n'émergea qu'au début des années 60 car cette période fut caractérisée par une forte demande de travail et une importante mobilité de la main d'œuvre. Le Travail Temporaire concernait en majorité les activités de bureau.
Tout au long des années 60, le travail temporaire s'est développé en répondant à une demande croissante des secteurs industriels et du BTP, à la recherche de personnel d'appoint permettant de faire face aux tensions du marché du travail, caractéristiques de cette période des « Trente Glorieuses ». Cette période a vu naître les premiers pas de l'institutionnalisation de l'intérim.
Entre 2000 et 2003, l'intérim s'est inscrit dans une tendance à la baisse. Il s'est contracté conjoncturellement de 5,4% en 2002 et de 2,7% en 2003. Malgré ce recul, le nombre de salariés intérimaires a doublé en 10 ans. Le travail temporaire devenant si important, il devenait très important qu'il soit fortement réglementé par la loi. Le contrat intérimaire est destiné initialement à assurer le remplacement exceptionnel des employés d'une entreprise. Lors des trois dernières décennies du XXe siècle, l'emploi de l'intérim dans les ressources humaines des entreprises n'a cessé de croître, pour devenir au début du XXIe siècle une manière très prisée d'assurer les travaux courants.
Nous envisageons donc déterminer quels sont les facteurs déterminants pour comprendre comment le processus de fidélisation se forme, évolue, perdure ou prend fin. Nous chercherons à identifier les leviers du processus de fidélisation. Nous soumettrons un questionnaire à une population d'intérimaires afin de tester nos hypothèses de recherche, formulées à partir de notre étude exploratoire effectuée en amont. En effet, la trajectoire dans laquelle se situe un intérimaire (l'intérim d'insertion, de transition, de profession), son âge ou encore sa qualification auraient-ils une influence sur la fidélité de celui-ci à une entreprise ? Dans quelle mesure les intérimaires ont-ils besoin d'être fidélisé dans une entreprise ? Quel est le poids des avantages que peut offrir une entreprise ces travailleurs (tels que la rémunération, l‘accueil, les primes, etc.) dans le processus de fidélisation des intérimaires, selon leurs caractéristiques socioprofessionnelles ?
[...] De plus en plus, cette fidélisation est étendue aux travailleurs temporaires. En effet, les entreprises font appel à leur mémoire pour trouver des personnes fiables, qu'ils connaissent, et dont le profil correspond à leur besoin. Cette manière de procéder traduit la volonté des responsables et des assistants de recrutement de fidéliser les personnes avec qui ils ont déjà travaillé Le contexte français, en terme de fidélisation des salariés permanents Selon une étude d'un cabinet de recrutement, la France apparaît en retrait de ses voisins européens en matière de politique de fidélisation des talents des entreprises n'en ont pas encore. [...]
[...] Nous chercherons à identifier les leviers du processus de fidélisation. Nous soumettrons un questionnaire à une population d'intérimaire afin de tester nos hypothèses de recherche, formulées à partir de notre étude exploratoire effectuée en amont. En effet, la trajectoire dans laquelle se situe un intérimaire (l'intérim d'insertion, de transition, de profession), son âge ou encore sa qualification auraient- ils une influence sur la fidélité de celui-ci à une entreprise ? Dans quelle mesure les intérimaires ont-ils besoin d'être fidélisé dans une entreprise ? [...]
[...] Étude sur la fidélisation des intérimaires Sommaire Introduction Qu'est-ce que l'Intérim ? 1. Définition du terme Intérim Fondements légaux Pourquoi les entreprises et les candidats font-ils appel à l'intérim ? Quelle est son évolution ? Qu'entend-on nous par le mot Fidélisation ? Définition du terme Fidélisation Le contexte français, en terme de fidélisation des salariés permanents Pourquoi les entreprises ont-elles intérêt à fidéliser leurs intérimaires ? Quels sont les moyens utilisés par les entreprises pour les fidéliser ? Les questionnaires intérimaires (annexe Questionnaire employeur (annexe Les différents points de vue des acteurs de l'intérim sur la fidélisation La vision des employeurs sur la politique de fidélisation Une perception plutôt critique des intérimaires Analyse générale Conclusion Bibliographie Webographie Introduction L'apparition du travail temporaire est difficilement appréciable de manière précise. [...]
[...] Quelle est la durée moyenne des missions que vous proposez ? ( Moins d'un mois ( entre 1 et 5 mois ( entre 5 et 12 mois ( de 12 à 18 mois Pourquoi choisissez-vous d'avoir recours à l'intérim ? ( Flexibilité, souplesse de l'intérim ( Repérer des compétences ( Facilités administratives (exemple : simplicité contractuelle, etc.) ( Possibilité de tester sans engagement réel ( Afin d'anticiper d'éventuelles difficultés économiques et réductions de personnel ( Autres : . Avez-vous pour habitude de solliciter les mêmes travailleurs temporaires ? [...]
[...] Pour la moitié de ces jeunes diplômés, l'intérim est conçu comme un tremplin vers un emploi stable. Mais nous trouvons également des moins jeunes qui sont des professionnels très qualifiés et qui voient en l'intérim la possibilité d'enchaîner les missions tout en gardant leur liberté. Leur désir conséquent d'éviter la routine professionnelle les entraîne à reléguer au second plan la précarité qui caractérise les missions d'intérim. Les leaders de l'intérim se sont d'ailleurs adaptés à cette tendance en créant des agences spécialisées chez Manpower ou Adecco pour les cadres de l'industrie, du BTP ou de la banque, des assurances et de la chimie. [...]
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