Fidélisation des ingénieurs, sociétés de services, marché des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique, marché français des SSII, management de proximité, culture d'entreprise, communication
Dans le cadre de ma dernière année au CERAM Business School en majeure Gestion des Ressources Humaines et conduite du changement, j'ai effectué mon contrat d'apprentissage en tant que chargée de recrutement dans une Société de Services en Ingénierie Informatique sophipolitaine : AEQUALIS.
Forte de ma précédente expérience en Société de Services en Ingénierie Informatique, ma mission consiste à recruter des ingénieurs informaticiens, mais également à améliorer le processus de recrutement déjà en place. En effet, AEQUALIS étant une structure relativement jeune (créée en 2002) et évoluant dans un environnement extrêmement concurrentiel, son processus de recrutement avait besoin d'être industrialisé.
Aujourd'hui, selon une enquête menée par l'IDC pour le compte de SYNTEC Informatique, 75% des sociétés de Conseil en Technologie ont des difficultés à recruter. Cela justifie ce besoin d'être le meilleur possible en terme de recrutement, mais également la nécessité de fidéliser ses collaborateurs.
Les Sociétés de Services en Ingénierie Informatique ont, sans aucun doute, de gros progrès à faire de ce côté-là, puisque selon SYNTEC Informatique leur taux de turn over se situerait encore cette année entre 12 et 14%.
AEQUALIS a un taux de turn over inférieur à ses concurrents, cependant nous allons essayer de voir dans quelles mesures nous pourrions encore le réduire. Pour cela, nous allons faire un point sur le cadre théorique de la fidélisation ainsi que sur le marché de la prestation informatique et ses dysfonctionnements, pour faire un lien avec le cas d'AEQUALIS.
[...] Au-delà d'une simple rationalisation des coûts, c'est une restructuration que doivent effectuer les Sociétés de Service en Ingénierie Informatique. Progressivement, des gestionnaires prirent la place des informaticiens aux postes de managers. Ces gestionnaires firent des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique un secteur beaucoup plus cadré. En ce sens, les besoins des clients ainsi que les engagements sont davantage respectés. Source : L'histoire des SSII - Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique : Description du marché français des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique Comme nous pouvons le voir dans le tableau comparant les Sociétés de Services en Ingénierie Informatique aux autres entreprises, celles-ci représentent un secteur dynamique qui leur permet un fort recrutement avec des conditions de travail assez bonnes. [...]
[...] Dès lors les Sociétés de Services et de Conseil en Informatique (SSCI) sont nées. Apparaissent les métiers qui sont associés à ces deux pôles : programmateur, opérateur de saisie, pupitreur, programmeur- système, programmeur, analyste programmeur, analyste, chef de projet les qualifications et compétences de ces professions sont définies en coopération avec les grandes entreprises présentes sur le marché. Cette construction ne s'est pas faite sans l'intervention de l'Etat ; en témoigne le Plan Calcul en 66, puis par la suite, la délégation de l'informatique et les premières jurisprudences. [...]
[...] Afin que le salaire ne soit pas un facteur de démotivation, il est crucial que celui-ci soit équilibré. Cet équilibre doit, comme nous l'avons déjà vu, être externe en étant conforme au marché, mais également être interne en respectant une certaine équité entre les salariés. Celui-ci doit également évoluer régulièrement et de façon équitable, en permettant aux salariés de comprendre les motifs de cette évolution. Un autre facteur lié à la rémunération jouant sur la fidélisation des salariés est la rémunération différée. [...]
[...] L'intégration de systèmes est l'activité prédominante dans les petites et moyennes Sociétés de Services en Ingénierie Informatique. Il s'agit en général de missions en régie dans lesquelles le consultant travaille avec une équipe chez le client pour développer des applications, mettre en place des architectures, urbaniser des systèmes d'information, ou encore mettre en place des ERP. L'infogérance est une activité plus développée dans les Sociétés de Services en Ingénierie Informatique de grande taille puisqu'il s'agit en général d'activité au forfait. [...]
[...] Illustration des quatre différentes relations possibles entre un fournisseur et son client selon Bliemel et Eggert Selon cette analyse, nous pouvons voir que la fidélité définit une relation où le client décide de continuer cette relation parce qu'il en a envie, bien que rien ne l'y contraigne. Alors que l'inertie représente, elle, une situation où le client ne souhaite pas particulièrement continuer à travailler avec ce fournisseur, et n'y est pas obligé, mais par résistance aux changements ou par habitude, il continue sa relation avec celui-ci. L'attachement forcé, quant à lui représente, une situation dans laquelle le client est satisfait de son fournisseur et ne souhaite pas en changer, et rencontrerait de toute façon des freins s'il souhaitait le faire. [...]
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