Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, France Telecom, Bouygues Telecom, secteur des télécommunications, GPEC, ressources humaines, effectifs, mutations technologiques, privatisation, pression concurrentielle, environnement réglementaire, mutations sociales, papy boom
La gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences peut se définir comme « la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques et de plans d'action cohérentes :
- Visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les ressources humaines de l'organisation (en terme d'effectifs et de compétences) en fonction de son plan stratégique (ou au moins d'objectifs à moyen terme bien identifiés)
- Et en impliquant le salarié dans le cadre d'un projet d'évolution professionnelle. »
Le secteur des télécommunications (téléphonie mobile ou fixe, et Internet) évolue vers un nouveau degré de complexité, dans un environnement ouvert à la concurrence, soumis à la réglementation, aux exigences des clients et à la pression des actionnaires, et avec un réseau de partenaires et fournisseurs présent dans le monde entier.
En 2005, le Groupe France Télécom compte plus de 200 000 salariés, il est présent dans 220 pays, possède plus de 145 millions de clients dans le monde et affiche un chiffre d'affaires de 49 milliards d'euros. Il est leader sur ses principaux métiers : ventes et marketing, réseaux et systèmes d'information, R&D.
Bouygues Telecom existe depuis 1994 et a ouvert son réseau en 1996. Bouygues est créatrice du forfait et du répondeur gratuit en 1996, puis des offres illimitées, Bouygues Telecom lance en 2006 le Neo, le premier forfait illimité vers tous les opérateurs tous les jours, dès 20h.
En 2006, Bouygues Telecom compte un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros. Elle est la marque de plus de 8,7 millions de clients en France.
Bouygues Telecom travaille avec 7 400 collaborateurs, dont 2000 conseillers de clientèle, sur 4 000 points de vente.
[...] Elle concerne aussi des grandes entreprises de plus de 5.000 salariés, dont France Telecom et Bouygues. http://www.lesechos.fr/info/hightec/300217430.htm Danger de licenciement pour les télécoms Ce mois-ci, une nouvelle réforme de la Commission européenne doit être présentée. Celle-ci concerne le marché européen des télécommunications avec la création d'une autorité européenne des télécoms est l'une de ses grandes propositions, avec la séparation fonctionnelle des réseaux et des activités de services. La CFTC des Postes et Télécommunications a exprimé ses inquiétudes sur ces réformes. [...]
[...] Mutations juridiques C'est en septembre 2004 que l'état cède une partie de ses actions afin de descendre sous la barre des 50% soit exactement France Télécom devient alors une entreprise privée. Mutations économiques et technologiques Le groupe enregistre de bons résultats opérationnels, mais il doit faire face à une dette de plus de 70 milliards d'euros. Suite à sa privatisation en 1997, l'entreprise doit faire des efforts constants pour s'adapter à sa nouvelle position concurrentielle. Au niveau des ressources humaines, cela a donné lieu à un nécessaire changement de stratégie. [...]
[...] D'autre part, le secteur des télécoms se développant très rapidement, de nouvelles technologies sont sans cesse sur le marché. Il faut donc avoir une excellente capacité d'adaptation aux nouveaux produits, et avoir le goût du changement. Bouygues Telecom : la 2e entreprise où il fait bon vivre En 2006, lors d'une étude effectuée : les 100 entreprises où il fait bon vivre salariés ont noté en ligne leur entreprise sur 33 critères différents : rémunération, temps de travail, conditions de travail, ressources humaines ; ce sont en tout 485 entreprises qui ont été explorées et ont obtenu une moyenne de 2,58 sur 5. [...]
[...] La fédération s'oppose également à la création d'une autorité de régulation européenne des télécommunications qui remplacerait les autorités nationales. [...]
[...] Mutations sociales Le Papy Boom : La moyenne d'âge chez France Télécom est de 48 ans. Cela représente plus de 62% des effectifs. Cette baisse des effectifs a été anticipée dès le milieu des années 1980 et s'est poursuivie à un rythme soutenu grâce aux possibilités ouvertes aux salariés, comme le congé de fin de carrière créé en 1996, pour inciter les départs à la retraite anticipés des fonctionnaires. De plus, les recrutements ont été gelés en 2003, mais vont reprendre petit à petit pour ne pas atrophier les ressources humaines de l'entreprise et pour rajeunir les effectifs. [...]
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