recrutement, anciens salariés, transfert de compétences
Vous êtes manager dans une importante station de ski, qui comprend une quarantaine d'agents dont 20 sont préposés à l'entretien de la neige (fabrication de neige artificielle, damage, sécurisation des parcours) ; la majorité d'entre eux travaille à la station depuis de nombreuses années. Toutefois, vous avez dû recruter 5 nouveaux agents suite à des départs, et, en raison de leur nouveauté dans la profession et de l'évolution des technologies, vous estimez qu'une formation à la fabrication de la neige artificielle serait profitable ; cette formation (en inter entreprise) est assurée par les équipementiers ; d'ailleurs vous avez vous même suivi cette formation lors de votre premier emploi.
Suite à votre proposition les agents concernés acceptent de suivre la formation (dispensée sur 2 journées) et, à leur retour, ils vous font part de leur enthousiasme et du caractère opérationnel des techniques apprises.
Cependant, contrairement à ce que vous pensiez, le 5 agents récemment formés n'ont pas fait profiter leurs collègues de leurs acquis ; de surcroît, les autres agents apparaissent réservés quant à confier aux nouveaux la fabrication de la neige artificielle, ils préfèrent les envoyer damer les pistes ou vérifier si les panneaux de sécurité sont bien installés. Vous vous interrogez sur la pertinence de votre choix.
[...] Enfin le transfert de compétences est très important afin de maintenir un savoir-faire connu des équipes en place depuis de nombreuses années, comme c'est le cas dans notre entreprise. En effet au-delà des formations proposées en entreprises, qui bien souvent sont plus théoriques que pratiques, le partage des compétences entre salariés se révèle plus efficace, car souvent beaucoup plus concret et pratique et permet de découvrir l'ensemble des aspects des différentes missions auxquelles les nouveaux embauchés vont devoir se confronter dans leur prise de poste. [...]
[...] La pertinence du choix de nouveaux agents à recruter, les risques d'une telle opération, le transfert des compétences, l'attitude que peuvent avoir les anciens salariés I. Énoncé Vous êtes manager dans une importante station de ski, qui comprend une quarantaine d'agents dont 20 sont préposés à l'entretien de la neige (fabrication de neige artificielle, damage, sécurisation des parcours) ; la majorité d'entre eux travaille à la station depuis de nombreuses années. Toutefois, vous avez dû recruter 5 nouveaux agents suite à des départs, et, en raison de leur nouveauté dans la profession et de l'évolution des technologies, vous estimez qu'une formation à la fabrication de la neige artificielle serait profitable ; cette formation (en interentreprise) est assurée par les équipementiers ; d'ailleurs, vous avez vous-même suivi cette formation lors de votre premier emploi. [...]
[...] Dans cette démarche, la mise en place de tutorat entre employés peut être instaurée afin de développer un partage optimisé des connaissances et au travers de formations régulières au travers des réunions d'équipe. Dans cette démarche d'échanges et de partage de connaissances, l'intégration des nouveaux salariés sera optimisée et leur arrivée permettra de mettre en place un nouvel essor positif dans l'entreprise, bénéfique également aux anciens salariés. B. Qu'est-ce qui explique, selon vous, l'attitude des anciens salariés ? Il semble que les anciens salariés soient réfractaires à confier de nouvelles missions aux jeunes embauchés. [...]
[...] Tout d'abord, le manque de confiance des anciens dans les compétences des jeunes embauchés, et ce, malgré la formation que ces derniers ont reçue. Compte tenu des exigences techniques requises pour les missions des agents, à savoir la fabrication de neige artificielle et compte tenu de la nécessité de la bonne exécution de la mission, les anciens salariés pensent que les jeunes salariés n'ont pas le savoir-faire adapté. Dans ce contexte, ils ne souhaitent pas leur attribuer des missions importantes qui nécessitent pour eux un certain niveau de compétences et d'expériences avérées. [...]
[...] L'attribution de la fabrication de la neige aux jeunes recrues apparaît donc comme une contrainte pour les anciens salariés. Enfin, l'attitude des anciens salariés pourrait s'expliquer par une volonté de ces derniers d'évoluer vers un poste plus confortable en attribuant les missions les plus pénibles physiquement aux jeunes recrues à savoir le damage et la sécurisation des pistes. Cette attitude peut s'expliquer, soit par le fait que les anciens salariés jugent que du fait de leur expérience et de leur ancienneté dans l'entreprise, ils doivent se voir attribuer les missions les plus gratifiantes à savoir la fabrication de la neige, soit par le fait ne pas avoir apprécié que les jeunes recrues ne partagent pas les connaissances de leur formation concernant la fabrication de la neige artificielle et ne leur permettent pas ainsi d'en profiter au travers leurs missions attribuées. [...]
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