Qualité totale, France, Royaume-Uni, Nicolas UK, démarche qualité, norme ISO, satisfaction des consommateur, exigence clientèle, politique de management, États-Unis, Japon
Le « management », qui se définit à l'heure actuelle comme l'art de gérer une entreprise et ses hommes, est une donnée se révélant plus que jamais en évolution constante. En effet, on constate que cette variable qu'est le management à l'échelle de l'entreprise, occupe une place de plus en plus importante au sein des organisations.
Fait avoué et bien connu, l'objectif de toute entreprise est de réaliser un maximum de bénéfices afin de s'assurer un développement à long terme, de pérenniser son activité sur un marché donné.
Ainsi, un nombre croissant de sociétés s'organise à présent de manière à promouvoir non seulement un développement à long terme nécessaire à toute survie, mais aussi une qualité de management accrue et un développement durable. Ce dernier possède une signification écologique et la tendance générale actuelle pour bon nombre d'entreprises réside dans une activité respectant l'environnement. Toutefois, on constate bien souvent que l'entreprise lambda débutant son activité ne se focalise pas sur cette notion, ses objectifs principaux s'articulant autour d'une optimisation de ses coûts en interne et du souci de promouvoir son image afin de vendre au mieux ses produits.
Pourtant, si l'on observe de plus près les mécanismes de la démarche qualité, et à l'heure où l'exigence clientèle est prépondérante (même si les évolutions diffèrent selon les segments de marché), il paraît alors évident que l'amélioration de la politique de management au sein d'une entreprise débouchera sur une gestion des collaborateurs plus intelligentes et adaptée, puis sur des produits (biens ou services) alors logiquement de plus grande qualité, et enfin sur une meilleure satisfaction des consommateurs finaux : les clients.
Ainsi, comment les entreprises organisent-elles leur approche de la qualité totale et en quoi cette démarche rend-elle l'entreprise plus performante et compétitive? Doit-on voir en cette notion un facteur essentiel de pérennisation pour toute entreprise en quête de développement ? Et en outre, ayant pu aborder la culture anglo-saxonne au cours de mes pérégrinations londoniennes et effectuer mon stage chez Nicolas UK, comment se définit ce concept pour les entreprises implantée au Royaume-Uni ?
Tout d'abord, il sera question d'étudier dans une première partie la démarche « Qualité Totale » dans sa désignation et signification la plus actuelle, puis l'on s'attellera dans une seconde partie à analyser les différences de management issues de la Qualité Totale pour des pays proches géographiquement mais pourtant assez éloignés culturellement : la France et l'Angleterre.
[...] L'amélioration de l'organisation de l'entreprise et la mobilisation du personnel autour de ce projet sont les principaux atouts de cette mise en oeuvre. Des quatre pionniers, c'est Deming qui sut le mieux caractériser le mouvement de la qualité totale. Il insistait alors sur la priorité à donner au client et repoussait la méthode de gestion autoritaire du taylorisme. Ainsi, le fait de comprendre le comportement des individus au sein de l'entreprise, leurs besoins, leurs différences, et les interactions entre les personnes, constitue l'un des piliers de la qualité totale. [...]
[...] L'exemple anglo-saxon de Nicolas UK est édifiant dans le sens où l'entreprise qui ne se prévaut plus de l'appellation ‘PME' depuis un certain nombre d'années voit pourtant ce type de savoir-faire utilisé avec succès de manière à palier l'absence de normes et standards. ANNEXE Le modèle EFQM Les pourcentages représentent le poids des différents critères pour l'auto- évaluation. [...]
[...] Ainsi, la Qualité Totale et son label commercial qu'est la certification sont devenus presque nécessaires à toute organisation se voulant pérenne. Nous avons assisté jusque là à l'avènement progressif d'un concept destiné explicitement à rassurer le client sur la qualité des produits proposés, il est à présent indéniablement question pour l'entreprise de poser ses jalons dans un contexte fait d'une mondialisation galopante et laissant de moins en moins de place à l'aléatoire sur des ‘process' internes bien encadrés et labellisés. [...]
[...] Favereau qui est à la tête des services Achat et Contrôle Qualité. Avec l'aide de son équipe d'œnologues et de techniciens, il visite les caves et vignobles et test les envois quotidien d'échantillon en provenance des producteurs. La présence régulière de NICOLAS sur le terrain a permis aux fils des années de créer des liens solides avec nos fournisseurs tout en les aidant à améliorer la qualité de leurs vins. Pour cela, les indications fournies par le laboratoire sont précieuses. [...]
[...] En effet, la majeure partie des idées, dont est issu aujourd'hui le concept de Qualité Totale proviennent des Etats-Unis, la plupart des grands noms de ce courant étant américains. Les quatre pionniers du courant de la qualité totale sont des américains et ont tous oeuvrés à un moment ou un autre au contrôle de la qualité dans l'usine de la Western Electric à Hawthorne, près de Chicago. Cette usine, qui fonctionnait selon les principes de gestion scientifique de Taylor, avait été rendue célèbre par les expériences menées par Elton Mayo, entre 1927 et 1932, pour démontrer les relations possibles entre l'environnement de travail, la motivation des travailleurs et la productivité. [...]
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