Télétravail, IBM France, International Business Machines Corporations, multinationale américaine, NTIC, flexibilité, mobilité, travail à distance, contrat de travail, income mix
Le télétravail est aujourd'hui un phénomène bien connu du monde de l'entreprise. Son développement est entièrement lié au développement en parallèle des NTIC. En effet, nous assistons aujourd'hui à la rencontre du besoin des entreprises d'une plus grande flexibilité, en termes de mobilité, et de la naissance d'outils, toujours plus performant, pour rendre possible ce travail à distance. Le télétravail est définit comme « une forme d'organisation et/ou de réalisation du travail, utilisant les technologies de l'information dans le cadre d'un contrat de travail et dans laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l'employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière » par l'accord du 19 juillet 2005 conclu entre les partenaires sociaux. Nous observons donc bien la corrélation entre NTIC et télétravail.
Nous allons nous pencher plus particulièrement sur cas du télétravail au sein d'IBM. Cette entreprise internationale, a récemment crée un programme de mobilité intégrant alors le télétravail dans son organisation. Nous allons analyser ce programme et sa mise en œuvre afin d'observer les apports et les limites du télétravail dans la performance de l'entreprise.
[...] Mais depuis 1993, IBM a changé. En effet, il fallut réorganiser l'entreprise à cause de très mauvais résultats. Au lieu de fragmenter le groupe en de multiples sociétés indépendantes, le directeur général a décidé de conserver le groupe tel quel. Il pensait qu'en disposant d'une meilleure gestion du portefeuille d'offres de produits et services, IBM pourrait jouer sur ces grandes compétences pour proposer des solutions intégrées et non plus seulement des produits isolés. En 2005, la contribution au bénéfice des différentes activités se décompose comme suit (source : rapport annuel d'IBM 2006) : Depuis l'acquisition de la branche-conseil de PricewaterHouseCoopers en 2005, IBM est devenu la première entité de conseil dans le monde entier. [...]
[...] De plus de nombreuses formalités administratives, comme la demande de congés, s'y effectuent. - Lotus Notes (logiciel racheté et développé par IBM) : cet outil sert aux bases documentaires, aux bases de connaissance et à la messagerie. Cette dernière est accessible sans avoir forcément accès au réseau dans son ensemble. Il intègre aussi un agenda électronique qui permet à chacun de voir la localisation immédiate des autres. - QuickPlace : c'est une bibliothèque de contenu c'est-à-dire un outil qui permet de la création d'espaces de travail pour communiquer avec les clients, les partenaires, les collaborateurs, hors de l'intranet. [...]
[...] Nous nous sommes intéressés au cas de la France mais ce programme a été développé dans la plupart des pays où IBM est présent. Aux yeux d'IBM, la réussite est telle qu'il propose d'ores et déjà des conseils en télétravail et des solutions on demand workplace pour ses clients grands comptes. Les apports des TIC dans ce phénomène sont indéniables. Leur évolution constante ne permet que de constater qu'il y aura encore des changements organisationnels au sein de l'entreprise grâce à eux. Sources o www.journaldunet.com : Télétravail : IBM, le culte de la mobilité o www.cyberworkers.com : Interview avec Mme. [...]
[...] - Un réseau téléphonique de l'entreprise : chaque collaborateur est doté d'un numéro de téléphone nomade. A partir d'un code d'accès, l'utilisateur se connecte au réseau téléphonique en interne comme en externe - ADSL gratuit au domicile et/ou le GPRS - Connexion Wi-Fi dans tous les bureaux même au siège pour permettre la généralisation des réunions en ligne et des conférences Web. - L'intranet : le fameux réseau informatique des entreprises. Cet intranet sert à beaucoup de choses notamment au partage de l'information. [...]
[...] III) Les résultats Les apports du télétravail à la performance d'IBM Les apports d'un tel programme de mobilité chez IBM sont nombreux et ce sur différents domaines. Au final tous les apports ont pour conséquence finale d'améliorer la performance de l'entreprise et donc son avantage concurrentiel. Sur le plan financier, il est indéniable que le programme Mobilité a permis de faire de grandes économies. Le programme a permis à l'entreprise de rationaliser les surfaces. En effet, ils ont fermé un bâtiment à la Défense. [...]
Référence bibliographique
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