Le cas UGECAM - Résumé de mémoire

Extraits

[...] Il y a en premier lieu le constat d'un manque de salles avec pour conséquences que cela contraint les équipes à mélanger les groupes d'enfants dans une grande salle commune, rendant impossible le travail par tranche d'âge. S'ajoute à cela le fait que, dès l'arrivée des éducateurs au sein de l'EPABR, et même si ceux-ci avaient prévu une activité pour une tranche d'âge spécifique, les médecins auraient tendance à leur envoyer immédiatement la totalité des enfants. Les activités programmées ne peuvent donc pas être réalisées. Avec un problème de matériels sous-jacent, comme le manque d'une imprimante qui pourrait faciliter leurs tâches quotidiennes par exemple, ce sont les manques dans les moyens humains qui sont majoritairement relevés. [...]

[...] Les enseignements des groupes de parole De ce fait, j'ai opté pour une vision verticale en commençant par l'encadrement avec en premier lieu la direction générale et le médecin coordinateur. Ces derniers m'ont rapporté un certain nombre de griefs, mais aussi de recommandations. En premier lieu, il y une volonté de la plupart des équipes de passer à un planning en 2x12 heures. L'objectif étant de parvenir à une meilleure qualité de vie au travail, amélioration de la prise en charge des enfants, facilité de recrutements, etc. Ensuite, il est nécessaire de miser sur davantage de moyens humains. [...]

[...] C'est ce qui va m'accaparer dans la troisième grande partie de ma présentation. Méthodologie En effet, l'essentiel de mon travail a été de mettre au point la réalisation de groupes de discussion. À ce titre, j'ai trouvé logique de constituer les groupes en fonction des métiers (Infirmière, médecin, etc.), mais aussi en fonction des services (rééducateurs, encadrants, etc.). Un groupe comptait dix salariés au maximum avec une réunion qui avoisinait deux heures en moyenne. De fait, c'est donc la structure que je préside, à savoir AESATIS qui a pu animer les groupes de parole à l'aide d'un guide d'entretien validé par UGECAM IDF. [...]

[...] Cela cristallise des problèmes de communication, et une absence de transversalité dans les pratiques. Toutefois leurs mécontentements sont légion. En premier chef, il y a un sentiment partagé d'un manque de reconnaissance de leur fonction avec une absence de considération de la part de la direction à l'égard des équipes. Dans cette suite, il y a des tensions dans les prises de décisions médicales, notamment par celles qui ne sont pas effectuées par des médecins. En effet, elles peuvent parfois l'être sont par des personnes éloignées d'une réflexion médicale, au sein d'une direction orientée, d'après les médecins, vers la stratégie financière et le business plan, et non vers l'efficacité du système de soin. [...]

[...] Quant aux Infirmiers(ères) diplômés d'État ils/elles ont été entendus au cours des groupes de parole au regard de leur nombre au sein de l'EPABR. Toutefois, je relève ici le fait qu'il ne fut pas possible de mesurer la dimension collective de leur propos. Dans ce cadre, il s'agit d'un avis au moment de l'établissement de ce groupe de parole. Dans cette optique, les IDE ont pu exprimer un certain nombre de constats accablants pour ce qui concerne l'efficacité du travail. [...]