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La France est un des pays européens qui possède un taux de chômage des plus élevés pour les jeunes de 18 à 25 ans (8.6% selon l'INSEE).
Cela s'explique d'une part, par son système éducatif en crise. En effet, le système éducatif français a des difficultés à anticiper les évolutions d'emplois afin de déployer au bon moment une offre de formation suffisante et adaptée aux besoins des entreprises. Par conséquent, ce problème renforce les difficultés de recrutement rencontrées par les jeunes et contribue à alimenter l'inadéquation des offres et des demandes d'emploi.
Afin de lutter cette précarité croissante, l'Etat a mis en œuvre une politique d'aide à l'insertion professionnelle des populations en difficulté notamment les jeunes de 18 à 25 ans. Il existe une multitude de dispositifs qui sont représentés par des contrats d'aides à l'insertion professionnelle des jeunes.
Parmi ces contrats, certains privilégient la conciliation entre la formation théorique du centre de formation et la formation pratique en entreprise. Ce système est connu sous l'appellation de l'alternance
La réforme du 24 mai 2004 a permis de regrouper ces types de contrat en alternance (contrat de qualification, d'orientation et d'adaptation) en un seul qui est le contrat de professionnalisation en plus du contrat d'apprentissage qui existait déjà.
L'alternance possède un véritable marché actuel. D'une part, les entreprises et les organismes de formation présentent leur offre d'alternance et d' autre part les jeunes représentent une demande. Ainsi, dans le cadre de mon alternance au sein d'APRR, nous allons vérifier l'hypothèse suivante :
Les dispositifs correspondent-ils aux véritables besoins de l'entreprise ?
D'un point de vue général, l'alternance connait un succès croissant, elle est la voie la plus privilégiée des jeunes de 16-25 ans car elle permet d'acquérir une solide expérience sur le terrain rémunérée tout en poursuivant leurs études. D'après une étude réalisée par l'IFOP (Institut Français d'Opinion Publique) en septembre 2006, les formations en alternance sont appréciées pour leur capacité d'insertion professionnelle et elles sont plébiscitées par une grande majorité des jeunes qui les préfèrent à une formation classique dans 80 % des cas.
Les derniers chiffres de la DARES (Direction de l'Animation de la Recherche, des études et des statistiques) montrent une montée de recrutement sous les deux types de contrat. Fin octobre 2007, on dénombrait 397 000 contrats d'apprentissage conclus contre 374 000 en 2006. Pour les contrats de professionnalisation, 188 000 contre 162 000 en 2006. Ainsi, cette augmentation d'embauche avec ces principaux dispositifs nous permet d'aborder l'hypothèse suivante dans le cadre de mon alternance au sein d'APRR :
Recruter un alternant ou un salarié en CDI fait-il référence à la même méthodologie ?
Toutefois, même si ces chiffres sont positifs, ils sont loin des objectifs fixés par l'ancien ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale (JL. Borloo).En effet, lors de la réforme de 2004 concernant la suppression des contrats de qualification, d'orientation et d'adaptation avec la mise en place d'un contrat unique le contrat de professionnalisation ; l'ancien ministre visait le million d'alternants. Il existe parfois un déséquilibre entre les attentes du jeune et de l'entreprise qui peuvent recruter pour différents motifs. Ainsi, nous traiterons dans ce mémoire à travers mon expérience au sein d'APRR l'hypothèse suivante : l'alternance peut-elle être un moyen de gérer les carrières de ses salariés?
L'alternance est-elle un moyen de pré embaucher ?
[...] En effet, le système éducatif français a des difficultés à anticiper les évolutions d'emplois afin de déployer au bon moment une offre de formation suffisante et adaptée aux besoins des entreprises. Par conséquent, ce problème renforce les difficultés de recrutement rencontrées par les jeunes et contribue à alimenter l'inadéquation des offres et des demandes d'emploi. D'autre part, les entreprises doivent faire face à des pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs (hôtellerie-restauration, transport routier, travail des métaux et habillement) qui trouvent peu de candidats à l'emploi, car ils souffrent soit de conditions de travail difficiles ou de rémunérations peu attractives. [...]
[...] Afin de comprendre son évolution, nous allons définir dans un premier temps les apports législatifs de la loi du 4 mai 2004 relative à la formation tout au long de la vie et au dialogue social pour les comparer aux apports des Accords Nationaux Interprofessionnels du 20 septembre 2003 et du 5 décembre 2003 qui posent les bases du contrat de professionnalisation. Puis dans un second temps, définir toutes les caractéristiques actuelles de ce contrat. Evolution du contrat de professionnalisation Les parties contractantes Tout comme le contrat d'apprentissage, le contrat de professionnalisation est conclu entre le jeune et son employeur. L'OPCA joue un rôle intermédiaire pour la prise en charge des frais de formation. [...]
[...] La rémunération évolue en fonction de l'âge et de la progression dans le cycle de formation de l'apprenti. (cf. Tableau comparatif) La durée du contrat d'apprentissage est prise en compte pour le calcul de l'ancienneté du salarié. L'employeur ne prend pas directement en charge les frais de formation. En effet, les C.F.A bénéficient d'un cofinancement par le Conseil Régional. Les entreprises redevables de la Taxe d'Apprentissage sont tenues, lorsqu'elles emploient un apprenti, d'apporter un concours financier correspondant aux frais de formation au C.F.A. [...]
[...] Cette alternance a démarré en octobre 2006. Cela s'est fait à la demande du chef de département, il m'a désignée en tant que tutrice pour une étudiante en contrat de professionnalisation qui préparait un BTS Assistante de Direction Avez-vous suivi une formation pour être tuteur ? Si oui /si non pourquoi ? Non, je n'étais pas intéressée par cette formation puisque cela faisait depuis plus d'un an que j'étais tutrice de mon étudiante en contrat professionnalisation ; Et je n'en voyais pas l'utilité car mon état de santé ne me permet pas de renouveler cette expérience Comment définiriez-vous le rôle d'un tuteur ? [...]
[...] Les jeunes se plaignent du chômage et font le choix de l'alternance tout en étant méfiants vis-à-vis des entreprises. Même s'ils voient dans l'alternance un moyen de financer leurs études et une meilleure insertion professionnelle. Ainsi, il existe parfois un déséquilibre entre les attentes du jeune et de l'entreprise qui peuvent recruter pour différents motifs. Ainsi, nous traiterons dans ce mémoire à travers mon expérience au sein d'APRR l'hypothèse suivante : L'alternance peut-elle être un moyen de gérer les carrières de ses salariés? [...]
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