Bien-être en entreprise, mal-être au travail, centre d'appels, stress, harcèlement, violence, ressources humaines, psychologie, comportement, gérer le bien-être, motivations, performances, limites, paternalisme, atteintes à la vie privée.
L'Entreprise, et plus particulièrement le centre d'appels, est-il responsable du bien-être de ses salariés ? La question se pose de plus en plus de nos jours. De plus en plus de salariés sont victimes du stress, du harcèlement ou de la violence au travail. Est-ce réellement le monde du travail moderne qui veut ça ? Qui peut agir aujourd'hui ?
Ce thème recoupant les domaines des ressources humaines, de la psychologie et celui du comportement, repose sur une notion, le bien-être, très floue et que peu définie. Ainsi à ce jour, il n'a que peu d'études qui se penchent sur le problème de la gestion du bien-être au travail. En effet, les données sont difficilement trouvables et utilisables. Les centres d'appels n'ont en réalité aucun intérêt à faire savoir qu'elle génère du mal-être chez ses salariés. Et comme les salariés ne parlent pas encore de ces problèmes, les employeurs intouchables sur ce point. Aujourd'hui la question se pose de savoir qui, de l'employé ou de l'employeur, est responsable de la gestion de ce bien-être. Certaines compagnies investissent en proposant différents services (salle de sport, pressing, crèche…). La vérité semble être entre les deux, c'est-à-dire que les salariés n'ont de toute façon jamais reçu de formation sur la gestion du stress, et d'un autre côté les Entreprises ne semblent pas se soucier du bien-être de sa main d'œuvre. Chacun a son rôle à jouer dans ce combat, des managers aux salariés « d'en bas », en passant par la médecine du travail.
[...] Le stress et l'absentéisme sont seulement les conséquences de problèmes divers et variés. Par exemple, le stress peut être causé par une charge de travail trop importante, ou des responsabilités lourdes. En effet, les professions les plus stressées seraient les cadres, de par leur charge de travail, accompagnés des pilotes de ligne et des contrôleurs aériens, de par leurs responsabilités. De manière générale, un salarié heureux aura tendance à être plus productif, plus impliqué, à se sentir plus concerné, sera donc plus fidèle. [...]
[...] Le salarié est ainsi plus écouté et entendu, ses remarques sont prises en compte. C'est donc à travers cette évolution de la relation Entreprise/Employé que notre Société parviendra à résoudre, ou du moins résorber, ces problèmes de mal-être. Le rôle de l'entreprise L'Entreprise est elle aussi accusée de tous les maux, concernant la création, le dépistage et la gestion du mal-être professionnel. C'est ainsi souvent dans son organisation et dans son management que l'Entreprise est génératrice d'un mal-être chez ses salariés : - Comme l´avons expliqué précédemment, la séparation entre les instants de vie privée et les temps professionnels sont mal ou pas assez délimités. [...]
[...] Autre exemple, encore une fois celui des 35 heures. On pensait que les petites absences dues aux démarches administratives et autres corvées allaient être absorbées par le temps libre débloqué par les RTT. Mais d'un autre côté, la quantité de travail a augmenté considérablement, de telle sorte que le nombre d'arrêts de travail pour stress ou dépressions a exposé. En réalité, l'absentéisme n'aura pas baissé. Mais au jour d'aujourd'hui, l'argument majeur pouvant expliquer la croissance du taux d'absentéisme est simplement le vieillissement de la population active. [...]
[...] Le mot gestion montre bien que le personnel est une variable comme une autre, avec la nécessité de la gérer. Puis le temps passa, et l'on réclama plus d'humanité dans le travail, avec des relations plus franches et plus chaleureuses entre les collaborateurs. On voulait ainsi rendre le salarié plus concerné et plus impliqué dans son travail. On ne parlait donc plus de Gestion du personnel, jugé trop impersonnel justement, mais donc désormais de Ressources Humaines. Le mot humaines en lui-même a fait l'effet d'une bombe dans le monde du travail. [...]
[...] Ce texte de loi montre bien que c'est à l'Entreprise, à travers ses dirigeants, d'assurer la Sécurité, l'Hygiène, ainsi que la Médecine au travail. La médecine du Travail est ainsi très réglementée. C'est la loi du 11 octobre 1946 qui l'impose à tout employeur, dès le premier salarié. Le médecin du travail peut représenter un soutien psychologique, un contrepoids vis-à-vis d'un employeur qui ne respecte pas la loi. L'article L230-2 assure donc les 3 premiers points sur les 5 clés définies au début de ce rapport. [...]
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