Burnout, métiers de l'automobile, stress, notion de coping, types de stresseurs, réévaluation positive, émotion, distanciation, modèle de Karasek, syndrome d'épuisement professionnel, SEP, types d'autorité
Comme le souligne Hirigoyen (1998), les conséquences individuelles du stress ne sont pas reconnues parmi les maladies professionnelles mais une prise en charge se révèle de plus en plus en nécessaire. En effet qui, aujourd'hui, n'a pas connu dans sa vie professionnelle une période de stress ? Dans le sens commun, on entend le stress comme un ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme et des réponses de celui-ci (Larousse, 1998).
En psychologie de la santé on donne la définition suivante : « Etymologiquement le stress est un terme anglo-saxon, appliqué à l'origine dans le domaine de la mécanique pour désigner la tension que peuvent supporter des pièces métalliques de taille importante. Depuis le XIVème siècle, il prend le sens d'épreuve ou d'affliction. Le stress est un phénomène complexe qui implique des dimensions biologiques, psychologiques et comportementales. »
Contrairement à l'aspect négatif que laisse apparaître généralement cette notion de stress, il faut rappeler qu'un certain niveau de stress est naturel et même indispensable à la vie. Néanmoins, plus le stress est intense et prolongé et plus il risque d'entraîner l'épuisement de la personne et avoir des effets négatifs. Ces effets concernent non seulement l'individu mais le groupe social et l'organisation. En effet les difficultés rencontrées au niveau individuel peuvent se répercuter sur l'entourage professionnel mais également sur l'organisation sous forme d'absentéisme, de turn over et d'accidents de travail (...)
[...] Au final 83 questionnaires valides ont étés enregistrés. ( L'âge L'âge moyen est de 39.6 ans ( Répartition de l'effectif dans les 26 équipes interrogées ( L'ancienneté L'ancienneté moyenne est de 14.3 ans. ( Le genre Au sein de l'échantillon on recense ouvriers de sexe masculins et 26 de sexe féminin soit une répartition de : Vérification des hypothèses opérationnelles Hypothèse 1 : Il existe une relation linéaire entre le syndrome d'épuisement professionnel et la latitude décisionnelle. Graphique 1 : taux d'épuisement émotionnel en fonction de la latitude décisionnelle Graphique 2 : taux de cynisme en fonction de la latitude décisionnelle Graphique 3 : taux d'accomplissement personnel en fonction de la latitude décisionnelle Suite à l'ensemble des résultats de l'analyse, il apparaît que l'hypothèse 1 selon laquelle il existe une relation linéaire entre latitude décisionnelle et syndrome d'épuisement professionnel est vérifiée significativement pour les trois dimensions. [...]
[...] Pour Bruchon-Schweitzer il existe un certain nombre de facteurs qui modèrent ou permettent de prédire la transaction sujet/environnement tels que l'âge, le sexe, l'ethnie, le statut social, la résilience etc. C'est-à- dire que les actions du sujet, ce qu'il fait dans une situation stressante est dû aux antécédents environnementaux et sociodémographiques, ce que le sujet a subi ; et aux antécédents individuels, psychosociaux et biologiques, ce qu'il est. Ces multiples variables sont prises en compte dans le modèle intégratif et multifactoriel de psychologie de la santé (Bruchon-Schweitzer, 2002). [...]
[...] Au niveau relationnel, le conflit de rôle est généré par des demandes contradictoires émanant de différents partenaires. Quant à l'ambigüité de rôle, elle relève d'une mauvaise définition du rôle de l'individu dans son travail. Ces deux éléments sont précurseurs de maladie. De plus, lorsque les responsabilités des personnes engagent des vies humaines ces dernières peuvent être source d'épuisement professionnel. Certains troubles psychologiques ou cardio-vasculaires pourraient apparaître à certaines étapes de la carrière notamment lorsque celle-ci n'offre pas la possibilité de réaliser ses objectifs ou ses ambitions. [...]
[...] Les scores d'épuisement émotionnel se situent entre 0 et 30, ceux du cynisme entre 0 et 30 et ceux d'efficacité professionnel entre 0 et 36. Les personnes que l'on déclare en burnout obtiennent des scores élevés aux sous échelles EE et CY associés à un score faible en EP. En revanche les personnes que l'on déclare en EP obtiennent des scores faibles aux sous échelles EE et CY associés à un score élevé en EP. Notons que des scores élevés sur des échelles EE et CY sans abaissement considérable du score en EP peuvent témoigner d'un processus en cours d'installation. [...]
[...] C'est une approche strictement psychologique de l'expérience stressante qui focalise son attention sur des éléments centraux construits cognitivement, sur la façon dont l'individu perçoit la situation stressante (stress perçu), analyse sa capacité à faire face (contrôle perçu) et met en place des stratégies de coping. Rien n'est considéré a priori comme stresseur, les stresseurs physiques ou psychologiques amènent des réponses au stress après avoir été évalués comme menaçants et dangereux par le sujet. Le stress est donc envisagé comme une transaction particulière entre la personne et l'environnement, dans laquelle la situation est évaluée par l'individu comme taxant ou excédant ses ressources et pouvant menacer son bien être (Lazarus et Folkman 1984). [...]
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