Ressources humaines, Crise, système des relations professionnelles français, représentants du personnel, délégués du personnel, représentativité syndicale, délégués syndicaux, niveaux de négociation, négociateurs, droit syndical, syndicalisme
De nombreux problèmes se sont donc posés sur la crise du syndicalisme mais celui-ci n'est pas prêt de disparaître. En effet, si le taux français de syndicalisation est effectivement le plus faible d'Europe, sur les sujets essentiels, les syndicats continuent à mobiliser les salariés. Mais si leur légitimité institutionnelle est indéniable, leur légitimité à la base est moins forte ; d'une culture de contestation offensive et populaires, ils ont du passer à une culture de négociation, parfois dérogatoire voire de régression et donc beaucoup moins attractives pour les salariés.
Signe des temps, la cotisation syndicale peut donner lieu à un abattement fiscal, montrant ainsi le caractère d'intérêt général d'un syndicalisme fort (1,6 millions de déclarants). Et de plus en plus nombreux sont les accords de grandes entreprises prévoyant des subventions patronales directes ou indirectes aux organisations syndicales.
Dans ces conditions, on peut se demander quelles sont les caractéristiques de la crise que connaît le système des relations professionnelles français ?...
[...] Pourtant, rien de tel ne s'est produit, au contraire. Les syndicats français poursuivent leur éclatement. Pourtant, la situation du mouvement syndical dans plusieurs de ces pays n'appelait pas des opérations de redressement et de restructuration puisque le niveau des adhésions et l'influence des syndicats étaient satisfaisants. Comment expliquer cette exception française, ce paradoxe ou ce cercle vicieux, qui pousse irrémédiablement les syndicats au morcellement et aux affrontements, provoquant un affaiblissement et un discrédit débouchant sur de nouvelles scissions ou des créations de syndicats ? [...]
[...] Toutes ces fonctions sont assurées par les confédérations dont la vocation est de rassembler l'ensemble des syndicats du pays. Les modèles de relations professionnelles et l'exception française UNE TYPOLOGIE DES MODÈLES : LE DIAGRAMME DE PIERRE ERIC TIXIER : On doit au sociologue Pierre Eric Tixier d'avoir proposé un intéressant diagramme pour ranger les différents types de relations sociales. Sur un axe horizontal, il situe la nature du lien qui cimente entre eux les membres du syndicat. Ce lien est-il principalement à base d'intérêts matériels (comme dans le syndicalisme anglo-saxon) ou bien se fonde-t-il d'abord sur l'adhésion aux valeurs d'une communauté d'appartenance (par exemple la classe ouvrière comme dans la conception traditionnelle du syndicalisme français) ? [...]
[...] 432-8 : Le CE assure ou contrôle la gestion de toutes les activités sociales et culturelles établies dans l ‘entreprise, prioritairement au bénéfice des salariés ou de leur famille ».Les salariés peuvent par exemple profiter de réductions inégalables pour se rendre au Parc Astérix ou sur les plages croates. Ces activités correspondent à toute activité, non obligatoire pour l'employeur, exercée au bénéfice du personnel de l'entreprise sans discriminations. Le budget du CE doit ici être utilisé en faveur des membres du personnel de l'entreprise. Que ce soit en amont (les retraités) ou en aval (les enfants), tous peuvent en bénéficier. [...]
[...] Comme nous l'avons dit le déclin de la part de l'adhérent dans le système français s'est accentué. Ainsi on a cherché à compenser l'effondrement des adhésions non par une politique de hausse des prix pour maintenir les ressources des syndicats mais par une baisse qui pouvait permettre de retenir des adhérents ou d'en convaincre de nouveaux. Alors que les cotisations effectivement encaissées se raréfiaient, les syndicats trouvaient par d'autres voies les moyens de maintenir ou même d'augmenter le train de vie des structures des organisations. [...]
[...] CE PROCÈS A ÉTÉ INSTRUIT À DE NOMBREUSES REPRISES DEPUIS DES ANNÉES AUSSI BIEN DANS LES PAYS OÙ LE SYNDICALISME EST LE PLUS ANCIEN COMME EN GRANDE- BRETAGNE QUE DANS CEUX OÙ SON APPARITION EST PLUS TARDIVE, CE QUI EST LE CAS DE LA FRANCE. A l'origine du syndicat, on trouve toujours la coalition de petits groupes de salariés. Ces petits groupes, en se rassemblant dans les organisations plus vastes et plus complexes, ont embrassé, de fil en aiguille, tous les aspects de la condition salariale. Le rôle économique des syndicats. Les syndicats luttent pour de meilleures rémunérations : cette fonction est au cœur de leur activité. [...]
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