Conflits interculturels, entreprises multinationales, mobilité internationale, enquête terrain, internationalisation, Plans de Mobilité Internationale, décisionnaires finaux, filiales étrangères, pensée globale, pensée locale
Nous vivons actuellement une ère d'internationalisation. Celle-ci n'est pas seulement économique, ne concerne pas seulement les échanges de biens et services. Ainsi, les échanges interculturelles sont de plus en plus présents. Cela se vérifie à différents niveaux. On peut penser au développement des technologies de communication qui favorisent les échanges entre individus de cultures a priori très différentes, on peut également penser aux échanges internationaux entre des villes jumelées, ou encore au développement de programmes d'échanges internationaux pour les étudiants, notamment Erasmus, qui permettent à de jeunes adultes de connaître de nouvelles cultures et de rencontrer d'autres étudiants du monde entier, les confrontant à des différences culturelles importantes. La mondialisation telle que nous la connaissons aujourd'hui a enfin et surtout favorisé les rencontres interculturelles au sein des entreprises. En effet, celles-ci, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s'internationalisent : elles ne vendent désormais plus uniquement dans leur pays d'origine, n'achètent plus exclusivement, même ne produisent plus uniquement dans celui-ci. Certaines d'entre elles délocalisent leurs locaux ou leurs unités de production à l'étranger, quand d'autres s'y implantent en ouvrant des filiales ou en rachetant des entreprises locales. Ces entreprises sont ainsi de plus en plus confrontées à des problématiques interculturelles, la diversité des cultures étant très importante : les besoins, les manières de travailler les rythmes de vie ou les comportements en général sont aussi nombreux qu'il y a de pays, de régions, voire d'individus. Une entreprise qui ne tiendrait pas compte de ces problématiques aujourd'hui ne résisterait pas longtemps dans un pays où les us et coutumes diffèrent totalement de ceux de son pays d'origine.
Dans une entreprise multinationale, ces différences ne se voient qu'à l'extérieur (lors de la prise en compte des spécificités locales des marchés par exemple), mais apparaissent également au sein même de l'entreprise. Une entreprise implantée dans de nombreux pays emploiera forcément des individus de nationalités et de cultures différentes. Il sera alors important pour l'entreprise et pour ses employés de prendre en compte ces différences, de les accepter et de les comprendre pour éviter les conflits liés à des malentendus, à des soucis de compréhension (...)
[...] poids sur leurs épaules. Donc ils sont toujours, surtout ma fille, elle est toujours chargée. Avec les . elle fait son bac maintenant au mois de juin, et c'est des bacs blancs, c'est des travaux de groupe, du stress, elle doit lire beaucoup de livres, la littérature c'est très, c'est beaucoup, c'est très important en France dans les écoles, elle doit lire beaucoup, elle doit . elle doit lire beaucoup, ce qui est bien je trouve mais à mes yeux c'est un peu exagéré. [...]
[...] On appelle alors l'entreprise ayant les parts "maison mère". Les multinationales sont des réseaux inter organisationnels caractérisés par le fait qu'ils agissent dans des contextes différents de cultures, sociaux et culturels, tout en ayant des objectifs communs de profits (GOSHAL et BARTLETT, 1990). Une filiale étrangère est une entreprise contrôlée par une maison mère. Selon l'OCDE, le critère principal à prendre en compte est "la détention majoritaire d'actions ordinaires ou d'un pouvoir de vote (au moins 50% du capital) par un seul investisseur étranger ou par un groupe d'investisseurs étrangers associés agissant de concert, tels que les membres d'une même famille ou certaines entreprises et leurs filiales". [...]
[...] Tu penses que c'est pareil dans les autres entreprises ? C'est une attitude du siège vis-àvis des filiales, ou c'est propre à Total ? Je pense que le fait que nous sommes des français, ça joue aussi. C'est . c'est . la France est une nation, une grande nation, importante dans l'Europe, ensemble avec l'Allemagne. Donc, mon sentiment c'est aussi parce que nous sommes des français au siège, donc c'est un peu le 78 paternalisme. Je sens ça comme ça. [...]
[...] Certaines cultures sont séquentielles. L'utilisation du temps est alors programmée, les individus passent un temps donné sur une tâche précise avant de passer à la suivante. Ce sont des séquences de travail qui n'ont aucune influence les unes sur les autres. Lorsqu'une réunion est prévue, les séquentiels arrivent à l'heure, et la réunion ne peut dépasser le temps prévu. Les cultures synchrones, quant à elles, ont plutôt tendance à exercer différentes activités en même temps (ADLER, 1995), et se servent des expériences passées ou de leurs prévisions futures. [...]
[...] Déjà par exemple quand je suis arrivé, les gens, j'ai entendu, n'avaient jamais travaillé en filiale, ils pensent que les filiales ne répondent pas aux mails parce qu'ils ont pas envie de te répondre, que tu leur casses les pieds, peut-être c'est juste que t'as beaucoup de boulot et ils comprennent pas pour quelles raisons tu poses certaines questions, euh, ça leur permet de comprendre mieux certaines choses, d'être plus ouverts, parce que quelque fois t'as des échanges sur certaines façons de faire, faut faire ça, faut faire ça, mais d'autres personnes peuvent dire "moi je travaille ça parce que . " bon, la culture. Après y'a quelqu'un qui m'a dit "tu oublies l'Italie [rire] parce que mes expériences . "Tu oublies tes expériences Je peux pas ! Je peux pas oublier mes expériences, je peux m'adapter mais . [...]
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