Jeune diplômé, fidélité à une entreprise, multiplication des compétences, embauche, plan de carrière, mobilité professionnelle, jeunes diplômés, système LMD
De nos jours, on peut observer que la tendance des jeunes diplômés, en termes d'embauche, de plan de carrière, et de mobilité professionnelle, est orientée vers le changement, la multiplication des expériences, tout au moins en début de carrière. En effet, pour un étudiant d'aujourd'hui, il n'est pas a priori envisageable de passer toute sa vie dans une entreprise, et cette idée peut aller jusqu'à la volonté de ne pas rester trop longtemps dans une même entreprise, afin de construire son CV, et de finir son apprentissage. Par contre, telle démarche n'est pas intéressante pour les entreprises : quel intérêt y a-t-il à employer un jeune diplômé, avec encore peu d'expérience, donc qui doit encore se former et apprendre avant d'être efficient et efficace, s'il doit partir une fois son apprentissage terminé ? Cette logique n'est absolument pas rentable pour l'entreprise, puisqu'il s'agit de rémunérer une personne qui n'est pas encore efficiente, de lui payer des formations (souvent nécessaires), presque sans
retour sur cet investissement.
[...] Il s'agit là de la première question apparemment importante qu'un jeune diplômé se pose, par exemple lors du choix d'un emploi, d'une entreprise où travailler, ou encore, ce qui concerne plus l'objet de notre étude, quand la question se pose de savoir s'il faut rester ou non. L'enquête quantitative nous montre là que si seulement 3 personnes, sur les 60 interrogées, mettent la situation géographique dans les 3 critères les plus importants, plus de la moitié d'entre elles (37 sur 60, soit 62% de l'échantillon), reconnaissent la mobilité internationale comme l'un des 3 facteurs primordiaux. [...]
[...] Le questionnaire lui-même 18 Eléments sur l'interviewé - Ecole : - Sexe : H F - Année d'étude : - Majeure : - Autres études si non école de commerce Quels sont les critères qui vous poussent à choisir une entreprise plutôt qu'une autre pour un premier emploi ? (numérotez de 1 à12) Salaire Mobilité internationale Perspective d'évolution de carrière Taille de l'entreprise Situation géographique Renommée institutionnelle du groupe Présence du groupe sur le campus pendant la scolarité Echos d'anciens stagiaires et/ou de votre entourage proche Valeurs de l'entreprise Culture de l'entreprise Résultats de l'entreprise Bonne école de formation Quels sont les critères qui vous poussent à choisir une entreprise plutôt qu'une autre pour un stage ? [...]
[...] Le choix des question Le but du questionnaire était d'avoir une idée précise des aspirations des jeunes diplômés, et des ressorts de leur motivation. Les questions retracent en fait les différentes période d'une candidature dans une entreprise, de la présentation à l'embauche. La démarche de recherche de stage ou de recherche d'un premier emploi se fait généralement en trois étapes successives : o Recherche d'informations sur différentes entreprises d'un secteur déjà ciblé. o Choix d'un certain nombre d'entreprises en fonction de critères prédéfinis. [...]
[...] Une hypothèse importante est donc que les jeunes diplômés vont le plus souvent partir d'une entreprise parce qu'ils estiment qu'ils ne progressent plus dans l'organigramme, qu'on ne leur confie plus assez de responsabilités, ou bien que le processus d'avancement, d'évolution, n'est pas assez rapide, et qu'il est plus intéressant de lui donner une impulsion en allant dans une autre entreprise. Forts de ces hypothèses, nous avons donc réfléchi à la motivation des jeunes diplômés des grandes écoles, aux raisons et critères de décision qui les poussent à rester dans une entreprise, ou à la quitter pour une autre. [...]
[...] En effet, s'il est possible de conjurer l'inertie d'un travailleur par les efforts répétés d'un supérieur hiérarchique (ce que l'auteur appelle ironiquement : coup de pied aux fesses négatif ; il s'agit de voir qu'ils n'ont que des effets très ponctuels, et accoutument l'employé à des récompenses toujours plus gratifiantes. Mieux vaut donc administrer des coups de pied positifs qui feront de l'individu un être capable de se mettre lui-même en branle, dans l'espoir d'atteindre un but quelconque. A la différence du CPF négatif, que l'auteur compare au viol, le CPF positif est une entreprise de séduction. [...]
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