Culture d'entreprise, fusion réussie, culture individuelle, culture collective, art, langage, sciences, techniques, types de fusion, freins, ecteur du diagnostic in vitro, Siemens HD, marché du DIV, choc des cultures
La culture, à l'origine de nombreux débats entre anthropologues, sociologues et ethnologues quant à sa définition et son origine est indispensable au fondement et au bon fonctionnement d'un groupe d'individus. Que le groupe soit à l'échelle mondiale, nationale ou de l'entreprise, la culture basée sur des valeurs, la morale ou des croyances, régit les comportements, les réactions et les rites de chacun de ses membres dans des situations données. Dans un groupe chaque personne doit obéir à ses règles en fonction de son rôle et de sa position pour qu'il soit intégré à sa culture.
La culture d'entreprise plus récente, plus étudiée et plus formalisée que la culture au sens large met en évidence les règles qui régissent l'entreprise basées sur des us, des coutumes, et des habitudes. Elle est propre à chaque entreprise en fonction de sa nationalité, de son directeur général, de ses salariés et surtout de son histoire. Elle est l'un des piliers de l'entreprise comme élément unificateur et est présente à tous les niveaux hiérarchiques.
La fusion est la mise en commun des patrimoines de deux ou plusieurs entreprises pour aboutir à une seule et unique société. Pour de nombreuses entreprises la fusion, qu'elle soit par absorption, par apport de titre ou par apport d'actif, est considérée comme un moyen efficace de rester compétitif dans un marché en constante évolution et de conserver ou d'augmenter ses parts de marché. Lors d'une fusion entre deux entreprises, on assiste à la rencontre de deux cultures différentes, de deux groupes d'individus, qui vont devoir faire connaissance puis collaborer afin de ne former qu'une seule entreprise. Les salariés et les managers de chaque entité s'ils ne sont pas préparés à cette situation, peuvent assister à un véritable choc des cultures de ces deux groupes dont les règles, les valeurs ou les rites peuvent êtres totalement différents voire divergents.
La culture d'entreprise est-elle un facteur essentiel ou un obstacle à une fusion réussie entre deux entreprises ?
[...] Nous pouvons dire que les sciences et les techniques sont au service de la culture cependant on constate, depuis plus de trois siècles, une sorte d'incompréhension entre les sciences et la culture, voire des conflits. Claude Allègre explique, dans son livre Un peu de science pour tout le monde : Dans un monde que la rationalité façonne, l'irrationalité tend à prendre le pouvoir, comme le montre l'essor sans précédent des astrologues, cartomanciens, et sectes de tout poil. La raison principale de cette dérive est qu'au nom d'une spécialisation nécessaire et toujours exigeante, les scientifiques se sont isolés et ont laissé la science s'abstraire de la culture générale. [...]
[...] Il est aisé de prendre des exemples dans l'actualité comme la fusion entre Volkswagen et Porsche ou entre Transdev et Veolia Transport qui se préparent. Ce phénomène touche autant les entreprises que les institutions (ANPE Assedic). Pour comprendre ce phénomène en pleine expansion et ses raisons nous verrons dans un premier temps quels sont les différents types de fusion possibles entre entreprises puis quels sont ses intérêts et ses freins Les différents types de fusion De nos jours, il est devenu très difficile d'instaurer une concurrence pure et parfaite entre les entreprises. [...]
[...] Si l'offre est déclarée non conforme par l'AMF, l'entreprise devra soit renoncer à l'opération, soit faire appel à la décision, soit augmenter le prix de l'offre. Si l'offre est déclarée conforme par l'AMF, sa durée de validité est en France de 25 jours de négociation au maximum, ou de 35 jours si l'OPA est hostile Pour les entreprises visées, il existe un nombre limité de moyens de défense contre une OPA : Défense Pac-Man : Consiste de rendre l'OPA plus chère pour l'attaquant en absorbant d'autres entreprises ou en souscrivant à une augmentation de capital. [...]
[...] Nous pouvons remarquer que la notion de culture d'entreprise ne s'est développée que tardivement en France. Elle est tout d'abord parue en Angleterre puis en Allemagne. Ce n'est qu'au cours des années 80 qu'elle est parue en France : La première idée proposée par la culture d'entreprise est la force de cette entreprise par rapport à ces concurrentes. La seconde idée proposée est que la culture doit se baser sur des principes ancrés depuis longtemps dans la culture d'un pays comme la famille, la modestie, les traditions et le respect par exemple. [...]
[...] La conséquence première est un climat social tendu où chaque situation devient une occasion de mettre en avant ses différences. Nous avons pu remarquer plusieurs manifestations de ce climat tendu : Les salariés lorsqu'ils se retrouvent tous réunis que cela soit pour une réunion d'information dans l'entreprise ou à la cantine pour les repas ne se mélangent pas. Les salariés de DPC et de Dade Behring se réunissent en grands groupes tandis que les salariés de Bayer restent ensemble en petits groupes. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture