Indicateurs RH, agences de notations sociales, développement durable, Enron, Worldcom, investissement socialement responsable, responsabilité sociale, gestion de fonds, analyse financière
Les agences de notation sociale tentent de créer des outils aussi puissants que ceux utilisés par les analystes financiers de manière à pouvoir émettre une vision la plus neutre et objective possible. Mais peut-on vraiment parler de notation quand on manipule des données qualitatives relevant des ressources humaines ? Comment atteindre l'objectivité dans la méthodologie de notation ? Comment élaborent-t-elles leurs critères et quelle relation entretiennent elles avec leur client ? Avant de réfléchir sur la pertinence des indicateurs en ressource humaine utilisés pas les agences de notation sociales, nous devons comprendre qui sont ces nouveaux acteurs et quel est leur rôle. Ensuite nous verrons les limites des méthodes utilisées
[...] Cette synthèse est le plus souvent demandée par les actionnaires, les banques, les sociétés boursières qui souhaitent être confortés par une source jugée neutre. La seconde méthode est le plus souvent demandée par les entreprises elles-mêmes pour se protéger des éventuelles attaques dans la presse (notamment en période de plan social ou tout simplement pour mieux connaître le fonctionnement de son environnement (et les relations sur le terrain avec ses fournisseurs ou ses clients). L'implication des groupes Aujourd'hui, les grands groupes considèrent les indices publiés par les agences de notation comme une arme ou un danger à prendre en compte au même titre que les notations financières (Standard & Poor's, Moody's et Fitch) qui font d'un groupe un favori ou un titre à oublier dans les portefeuilles boursiers. [...]
[...] C'est pourquoi le secteur de l'évaluation est si sensible car il implique beaucoup de conséquence pour la perception que les stakesholder ont de la firme (mobilisation pour les valeurs de l'entreprises, images, notoriété, valeur sûr . Des acteurs sur le modèle des analystes financiers sont nés pour évaluer et certifier les rapports établis. Ce secteur est nouveau et les outils existant sont encore en cours de développement. Les agences de notation sociale tentent donc de créer des outils aussi puissants que ceux utilisés par les analystes financiers de manière à pouvoir émettre une vision la plus neutre et objectif possible. [...]
[...] Sont privilégiées les entreprises qui adoptent une stratégie de long terme dans ces trois secteurs et se soucient des conséquences de leurs activités. L'univers évalué Les organismes d'analyse sociétale fondent aussi leur renommée sur les entreprises qu'ils sont amenées à étudier. Souvent, la sélection des sujets d'analyses se fait sur des critères géographiques. Aujourd'hui, les agences cherchent à établir des indices de référence régionale, nationale, voire mondiale afin de se positionner en situation de quasi-monopole. On assiste d'ailleurs de plus en plus à la constitution de réseaux d'agences pour permettre la création de tels indices. [...]
[...] Même si les informations sont tirées souvent des mêmes sources, la manière dont elles sont interprétées et retranscrites diffère d'un organisme à l'autre. Les indicateurs environnementaux sont souvent ceux dont on entend le plus parler. Or, aujourd'hui, les agences de notations se portent de plus en plus sur les aspects sociaux dans les entreprises. Ainsi, après avoir analysé le fonctionnement de ces agences, il est intéressant de se pencher sur ses critères en Ressources Humaines qu'elles sont amenées à étudier. [...]
[...] Elle a donc deux politiques de ressources humaines : une à direction de ses employés et une en direction de ses sous-traitants. Ces derniers doivent respecter une charte de bonne conduite. Afin de vérifier que la charte est bien respecter, Nike a mis en place : un système de control interne et externe. Nike et ses sous-traitants Les sous-traitants doivent fournir des informations autour des thèmes suivants: Sécurité et santé, les salaires et les avantages en nature, les termes des contrats de travail, relation entre la direction et les ouvriers. [...]
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