Fuite des cerveaux français, circulation des cerveaux, partage des connaissances, partage des biens, Inde, Chine, pays formateurs, pays du tiers monde, taux de chômage
Aujourd'hui se livre un grand combat économique à travers le monde. Un des facteurs décisifs de succès dans cette bataille est le recrutement. Chaque pays essaie d'attirer chez lui les meilleurs cerveaux mondiaux, peu importe leur origine.
Il y a donc réellement une circulation des cerveaux mondiaux et certains pays n'ont pas les moyens de rivaliser. Ils perdent leurs meilleurs éléments. Cela a de grandes répercussions sur leurs économies.
Un juste équilibre doit être trouvé afin que le monde ne soit pas encore plus coupé en deux qu'il ne l'était auparavant avec les pays riches et les pays du tiers monde. Il devient donc primordial de maîtriser ses intérêts dans une tendance irréversible et une nécessité macroéconomique de libre circulation. Chaque pays doit régler ce problème de régulation des flux.
La France est concernée par cette situation à cause de son état d'esprit, de son système fiscal, économique et social. Les conséquences se voient au niveau technologique, économique et politique.
De nombreuses réformes sont à mettre en œuvre, comme le font l'Allemagne ainsi que les pays du Royaume-Uni, pour inverser cette balance, pour le moment, négative.
[...] Si l'on effectuait un nouveau recensement, le chiffre serait sans aucun doute plus élevé. Et pourtant, d'après populationdata, le taux de croissance annuel de la population française a augmenté de de 2005 à 2006. D'après leur étude, nous serions habitant en France métropole + Dom et habitant dans le monde entier. Ce qui parait inexact, vu qu'il y avait au moins français vivant en dehors de la métropole + Dom en 1998 et que ce chiffre est en constante augmentation. [...]
[...] Exemple concret de la situation française de nos jours D'après le figaro du 21 avril 2007, la banque mondiale a publié au mois d'avril 2007 ses world development indicators qui classe les pays en fonction des remittances (terme anglais désignant les remises de fonds qu'envoient à leurs familles, les nationaux établis en dehors de la mère patrie). La France a ainsi reçu 12.742 milliards de dollars en 2005. La France recevrait donc des sommes considérables de la part de ses travailleurs gagnant leur vie en dehors de l'hexagone. [...]
[...] Mais il faut prendre en compte dans ces chiffres les gains des transfrontaliers. Selon la mission opérationnelle transfrontalière, il y a au moins 272.000 Français résidant en France et travaillant dans un pays transfrontalier alors que seulement 11.000 étrangers font le chemin inverse. La Suisse accueille quotidiennement 105.661 frontaliers habitant en Haute-Savoie, dans l'Ain, en Franche-Comté ou en Alsace. Ce chiffre a pratiquement doublé en quinze ans. L'Allemagne nous procure de la même façon 56000 emplois, le Luxembourg 57.000 ( 14.000 en 1990), la Belgique Monaco 28.000 et l'Espagne 3.000 alors que nous ne faisons travailler que 2.000 Espagnols. [...]
[...] Bon nombre d'études récentes ont souligné les vertus de l'émigration non qualifiée pour les pays les moins avancés. Cette émigration réduit le surplus de main-d'oeuvre dans ces pays et engendre des transferts de fonds dont le montant global dépasse aujourd'hui l'aide officielle internationale et les investissements directs étrangers. À l'opposé, l'émigration qualifiée est habituellement perçue comme un phénomène hautement défavorable pour les pays en développement. En réduisant le niveau moyen de scolarité des travailleurs, elle affecte les capacités de développement des pays d'origine et augmente les inégalités entre nations. [...]
[...] Chacun en a parlé et cela a aidé à réveiller l'intérêt des citoyens français. Ils ont accepté et admis les carences d'une certaine politique et veulent les corriger Préconisations personnelles Considérant qu'il faut d'abord que l'État se modernise profondément et que les États membres de l'Union européenne doivent harmoniser leurs politiques dans le cadre de la mondialisation, la mission propose une stratégie offensive visant à : - doter l'entreprise " France " d'un cadre fiscal et social plus attractif, notamment par l'adoption -dans l'attente d'une harmonisation européenne- d'un régime fiscal spécifique pour les impatriés de nationalité étrangère, par le " déplafonnement du plafonnement " de l'impôt sur la fortune, ainsi que par la définition d'un seuil spécifique de l'I.S.F. [...]
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