Rôle, intelligence émotionnelle, gestion, Ressources humaines, RH, quotient intellectuel, intelligence, Salovey et Meyer, Goleman, recrutement, leadership, performances, gestion des conflits, gestion du stress, décisions, motivation
L'intelligence émotionnelle : un terme atypique, un sujet neuf, un concept qui gagne du terrain au sein des entreprises. Qu'est-ce qui justifie un tel intérêt ? Nos émotions nous rendent vivants, notre intelligence nous intrigue. Voilà pourquoi, depuis que le concept a été dévoilé, l'intelligence émotionnelle soulève de nombreuses questions. Le tout puissant QI jusqu'ici considéré comme seule mesure de l'intelligence humaine perdrait-il de son importance ?
[...] Le connais-toi, toi-même de Socrate serait donc la clef de voûte de l'intelligence émotionnelle. En effet, cette capacité à maîtriser ses émotions est perçue comme une vertu depuis Platon. La gestion de nos émotions représente un travail à plein temps car c'est cela qui vise l'essentiel de nos activités. Pour les psychanalystes comme J. Bowbly et D.W Winnicott c'est la clef de voûte de l'intelligence psychologique. En effet, la capacité à maîtriser nos émotions est de reconnaître le moment où le trouble émotionnel est trop grand pour être apaisé par la simple raison. [...]
[...] Et en quel sens peut-on dire que les émotions ont leurs raisons et leurs logiques propres ? La meilleure description de l'esprit émotionnel est celle donnée par Paul Ekman, Directeur du Laboratoire d'interaction humaine de l'Université de San Francisco. L'esprit émotionnel est beaucoup plus rapide que l'esprit rationnel. Il entre en action sans marquer le moindre temps d'arrêt pour considérer ce qu'il fait. Sa rapidité exclut la réflexion délibérée et analytique qui est le sceau de l'esprit pensant Les actions déclenchées par l'esprit émotionnel nous donnent un sentiment de certitude particulièrement lorsque l'excitation est retombée, nous nous prenons souvent à penser : pourquoi ai-je fait cela ? [...]
[...] La globalisation de la force de travail rend l'intelligence émotionnelle particulièrement précieuse dans les pays développés. Pour maintenir les hauts salaires, les solutions organisationnelles où les progrès technologiques ne seront pas suffisants. Il faudra nécessairement développer une nouvelle forme de productivité. La nouvelle organisation du travail où les autres innovations créent de nouveaux problèmes qui appellent un développement important de l'intelligence émotionnelle. Avec la transformation de l'économie, les qualités qui sont demandées aux employés changent. Les enquêtes qui analysent les collaborateurs remarquables et leurs compétences sur plusieurs dizaines d'années montrent deux qualités capitales. [...]
[...] Cela nous permet de nous sentir mieux et nous faisons preuve davantage d'optimisme quant à notre capacité à atteindre un objectif. Cela renforce la créativité et les compétences de prise de décision. Cela prédispose les individus à se montrer coopératifs. Car pour que les individus travaillent au maximum de leur capacité, ils doivent se sentir bien. L'efficacité mentale devient plus forte et les individus ont davantage de facilité à intégrer l'information et à utiliser des règles de décisions quand ils ont à exercer des jugements complexes. [...]
[...] S'il est difficile de choisir nos émotions, nous avons souvent la possibilité de choisir sur quoi orienter notre pensée. Mais en règle générale, l'esprit rationnel ne décide pas quelles émotions nous devons ressentir. Nos sentiments s'imposent à nous comme un fait accompli et c'est à nous de nous en arranger. Ce que l'esprit rationnel est généralement à même de contrôler, c'est le cours de nos réactions. Il est bien rare de pouvoir décider du moment où nous nous mettons en colère, où nous sommes heureux ou encore tristes. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture
