Management, gestion, entreprise, administration, performance, efficience, bien-être au travail, bienveillance, ressources humaines, risques psycho-sociaux, objectif, conciliation, management bienveillant, système verticalisé, The one best way, toyotisme, Fordisme prise de conscience, lean management, responsabilisation positive, autonomie, flexibilité, processus décisionnel partagé, management éthique
Alors que la mondialisation et la concurrence grandissantes ont causé une augmentation sans précédent des troubles liés au mal-être au travail, le renouvellement du management apparaît aujourd'hui comme incontournable. Le bien-être au travail, longtemps considéré comme un obstacle à la performance, est aujourd'hui reconnu comme un mode de management à la fois humain mais aussi efficient. La réussite d'une entreprise passe désormais par la mise en oeuvre de mesures favorisant le bien-être au travail. Des outils innovants permettent d'instaurer un management participatif, éthique, et orienté vers l'atteinte d'objectifs. L'avenir de l'entreprise ne dépend-t-il pas d'abord de sa capacité à fédérer les équipes autour de valeurs humaines communes ?
[...] Un autre collaborateur, particulièrement à l'aise dans un rôle de pédagogue, pourra être missionné pour accueillir les nouveaux arrivants au sein de l'entreprise. Un autre collaborateur aura peut-être des qualités créatives qu'il aurait plaisir à mettre au service de l'innovation de l'entreprise. Pouvoir apporter ce qu'il a de meilleur en lui-même est très valorisant pour le collaborateur et lui procure un sentiment de plaisir et d'épanouissement au travail. Son implication n'en sera que meilleure et les résultats seront positifs pour l'établissement qui a su permettre un tel déploiement du potentiel de ses équipes. [...]
[...] Le Fordisme et le Taylorisme sont des organisations qui ont pleinement hérité de cette logique. Les salariés sont réduits à exercer des fonctions purement d'exécution, et les managers sont alors les seuls décideurs dans une logique pyramidale. Les uns contrôlent les autres, et la place laissée à la proactivité ou à l'innovation demeure extrêmement limitée. C'est à la fin du XVIIIe Siècle que l'industrialisation amène des réflexions scientifiques relatives à l'organisation du travail et à l'optimisation de la production. Dans ce contexte, l'économiste Adam Smith prône le principe de la division du travail et de la spécialisation des tâches. [...]
[...] L'holacratie consiste à considérer l'entreprise comme un organisme humain. Elle constitue dès lors un ensemble cohérent d'entités autonomes et responsables. La mise en application d'un mode collectif pacifié revient à considérer tous les acteurs comme des forces de proposition et à les impliquer dans le processus de décision. Les collaborateurs bénéficient de fonctions de plus en plus élargies et de responsabilités affirmées, ce qui justifie le principe général selon lequel « celui qui fait gouverne ». La décision doit être issue de ceux qui vont la mettre en œuvre. [...]
[...] Le salarié dispose à présent de droits qui le prémunissent des risques professionnels, du harcèlement et des cas de violence au travail. L'implication du salarié à travers la responsabilisation positive Le besoin renforcé d'autonomie et de flexibilité Le rejet des traditionnels enjeux de pouvoir Les études sociales du travail révèlent le besoin de plus en plus fort des salariés d'être responsabilisés. En effet, face à la crise liée à une mondialisation accélérée, un lien de défiance envers les formes de pouvoir et d'autorité se sont accompagné d'une volonté de participation citoyenne dans tous les domaines, à savoir politique, sociale ou encore économique. [...]
[...] Le concept de bienveillance se répand de plus en plus et instaure de nouvelles règles de jeu. La bienveillance dans l'entreprise consiste à considérer les salariés dans le respect de chaque individu, en considérant ses besoins, ses envies et ses idées. Le management en est considérablement transformé, car la figure du leader « bon père de famille » qui détient l'information, donne des ordres et contrôle les équipes s'efface au profit d'un manager qui anime, coordonne, et impulse la création d'une intelligence collective. [...]
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