Mémoire de recherche sur la Parité

Extraits

[...] Or il s'avère que la constitution de réseaux compte énormément, voir autant que de faire des études supérieures dans la réussite professionnelle et l'avancement dans la carrière car ils permettent la cooptation. Mais aujourd'hui, et de nombreuses femmes le déplorent, ces réseaux sont essentiellement constitués d'hommes. MANQUE DE REPRESENTATION ET DE MODELES Si ces réseaux sont essentiellement constitués d'hommes encore aujourd'hui c'est aussi parce que les femmes n'ont tout simplement pas encore atteint le top management, et qu'elles sont de ce fait très peu représentées dans les hautes fonctions des entreprises, mais également au sein de l'ensemble de l'entreprise elle-même. [...]

[...] En fait l'accès au plus grand nombre à l'entreprise ne pourra qu'être favorable à leur développement, car leur représentativité les aidera ; ainsi la société entière sera elle-même habituée à l'idée de la femme en entreprise et des barrières se lèveront plus facilement. Mais actuellement le travail sur les mentalités reste encore à réaliser. Ce manque de représentation explique aussi le poids culturel de l'homme dans l'entreprise qui représente un frein important aux femmes. Le modèle du dirigeant masculin constitue en effet la norme en France, et il n'y a pas de réflexe féminin en entreprise. En mars 2005, seules 27 femmes occupent 34 mandats sur les 578 sièges d'administrateurs des sociétés du CAC 40. [...]

[...] Il y a donc de nombreuses idées reçues sur les femmes en entreprise qui réduisent ces dernières à des sous fonctions. o Concernant leur propre mise en valeur dans le monde de l'entreprise MANQUE DE RESEAU Face à ces inégalités, la majorité des femmes a tendance à rejeter la faute soit sur les hommes qui ne partagent pas les tâches domestiques avec elles, soit sur l'entreprise qui ne leur accorde pas leur confiance facilement du fait de préjugés qui selon elles ne tiennent pas la route. [...]

[...] Les chiffres du chômage constituent l'un des indicateurs de la persistance des inégalités à l'égard des femmes dans le champ de l'emploi. En effet, alors que leur part dans la population active s'élève à 46,1% en 2003, elle est de 47,9% parmi les chômeurs en novembre 2003. De plus, elles restent également plus longtemps en situation de chômage. Ainsi, à la fin de novembre 2003, leur part s'élève à 47,9% de la demande d'emploi de longue durée (DEFM 1). L'insertion professionnelle s'apprécie également au regard du statut d'emploi occupé par les femmes sur le marché du travail. [...]

[...] Si l'on part du postulat que les compétences n'ont pas de sexe, ce sont les rôles sociaux prédéterminés, dévolus aux hommes et aux femmes, qui peuvent contrevenir à la progression professionnelle des femmes. De fait, elles assument d'une part leur activité professionnelle et d'autre part l'éducation des enfants et l'essentiel des tâches domestiques. En conséquence, c'est aussi au sein du couple que les rôles doivent se rééquilibrer. Cette nouvelle approche, pour se concrétiser, devra trouver un écho favorable auprès des entreprises par la prise en compte d'un temps parental qui puisse s'exercer aussi bien par les femmes que par les hommes. Depuis le XXe siècle, les comportements d'activité des femmes ont évolué. [...]