Motivation des salariés, management, facteur clé de succès, management des Hommes et des organisations, productivité, compétitivité, globalisation des entreprises, fusion, acquisition, approche psychosociologique, approche organisationnelle, approche philosophique
Depuis les années 1960, les recherches étudient la motivation comme une évolution qui se bâtit dans le temps et se répète sans cesse. Ces recherches tentent d'exprimer, entre caractéristiques personnelles et situationnelles, des liens permettant de prendre en compte la variété des psychologies de chacun. Fixés à douze jours à l'origine, les congés payés n'ont cessé de se rallonger grâce à l'action syndicale. Souvenez-vous, de deux semaines en 1936, ils passent à trois en 1956, puis quatre en 1969 et enfin à cinq en 1982.
Depuis les années 1980, l'entreprise est au cœur de toutes les inquiétudes. Dans tous les pays industrialisés, la détermination de faire de chaque individu un fidèle de l'entreprise est à son apogée. Pour mobiliser tous les salariés, se déploie un ensemble de discours managériaux qui entrelacent l'économique, le social, l'éthique et même le marketing. Ces discours ont pour but principal l'incitation des salariés à s'investir pour la compétitivité de leur entreprise, à intérioriser les contraintes.
Par exemple, la réduction du temps de travail est un aspect social important du monde du travail. En effet, en 1848 la durée légale du travail était de 84 heures en France, puis de 40 heures en 1936, 39 heures en 1982, et 35 heures en 2002. Cette évolution aura pour conséquence l'augmentation du temps passé avec la famille, ou à exercer d'autres activités (loisir, activités domestiques…).
De plus, depuis le début du XXe siècle, les conditions de travail semblent s'améliorer avec la disparition progressive de tâches insalubres et les conditions d'hygiène et de sécurité manifestement meilleures. D'autre part, d'importantes mutations dans la structure de l'emploi en France ont elles-mêmes eu des répercussions sur l'organisation du travail, avec surtout l'ascension fulgurante des services.
De nos jours la motivation est au centre de la vie professionnelle, elle centralise presque tous les fronts du monde des organisations. Rémunération, carrière, confiance ou encore responsabilisation sont autant de facteurs qui nourrissent la motivation ; hélas pas toujours de façon positive ! Un équilibre complexe, délicat, où la moindre variation peut secouer ou asphyxier l'enthousiasme des salariés.
Face à ce vaste sujet, bouillonnant et plein d'inconstances, on prendra bien sûr le temps de comprendre pourquoi le dirigeant a tout intérêt à fidéliser son personnel et comment la motivation se construit et se pilote. Nous tenterons de répondre à ces questions afin de savoir en quoi, aujourd'hui, la motivation des salariés est un facteur de succès des entreprises.
[...] Enfin, la concurrence est un phénomène qui se propage et se multiplie à une vitesse vertigineuse à travers le monde. Ce constat contraint les entreprises (tous secteurs confondus) d'agir face à cette mondialisation omniprésente et de cette internationalisation naturelle de la plupart des entreprises. Globalisation, fusion, acquisition, l'ampleur des multinationales se fait plus que sentir, il est très pénible pour les salariés de ces entreprises de s'adapter à ces bouleversements, de se sentir intégré, de comprendre de nouvelles politiques, qu'on leur impose lorsque leur entreprise se fait racheter par un groupe international. [...]
[...] Globalement, les compétences sont les moyens personnels dont dispose chaque individu pour agir : connaissances, expérience, technicité, aptitudes et qualités. Comme nous avons pu le voir précédemment, à travers son rôle et ses tâches, être manager implique donc d'avoir des compétences bien précises. Il faut savoir que les compétences demandées à un manager sont généralement relatives à une situation donnée et résultent d'une interaction dynamique entre plusieurs types de savoirs : le savoir-faire, le savoir-être et le faire-savoir. Ses compétences sont par conséquent inévitablement liées au contexte de la situation professionnelle dans laquelle il se trouve. [...]
[...] Synthèse de la 1re Partie Le contexte actuel, et plus particulièrement, comme nous l'avons traité précédemment, la transformation des valeurs, une mauvaise considération de la productivité humaine, et une internationalisation parfois difficile des entreprises, force les dirigeants à tenir compte de façon différente, de la motivation des salariés de leur entreprise ; cette motivation devient leur facteur de réussite. Les dirigeants découvrent aujourd'hui, que l'homme n'est pas une ressource, mais qu'il a des ressources, et qu'il faut lui apprendre à optimiser l'utilisation de ses ressources, quelles que soient les positions hiérarchiques. Enfin, selon certains discours, le travail serait une valeur en baisse, particulièrement chez les jeunes. Seraient-ils les individus et leurs mentalités qui feraient problème ? [...]
[...] Ce mauvais traitement par les entreprises n'arrange pas leur image et ne fait que démotiver les salariés. Une autre raison à cette évolution peut être rappelée : toute la société valorise la société de loisirs, le souci de soi, la place importante de la sphère privée versus le travail. Notre époque se trouve être le théâtre d'une quête de bonheur en général. S'opère alors un clivage entre ceux pour qui le travail est une condition d'épanouissement et ceux dont il est une des composantes. [...]
[...] On sait aujourd'hui que ce raisonnement est beaucoup trop simpliste et ne marche pas dans toutes les circonstances ! Par exemple, il faut en pratique créer un cadre de travail qui correspond aux besoins et aux objectifs des salariés. La motivation au travail est une notion complexe. Il n'y a pas une seule façon d'expliquer la motivation mais plusieurs. En effet, elle est influencée par des facteurs individuels mais aussi par des facteurs organisationnels. Il faut donc, pour motiver les travailleurs, se méfier des recettes toutes faites mais intégrer les apports des différentes théories. [...]
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