Motiver les salariés face aux évolutions de leur environnement

Extraits

[...] Cette vision va alors être ensuite modifiée par l'école des relations humaines qui va insister sur l'importance du climat social qui va agir sur les comportements des individus, l'argent n'apparaissant alors plus comme le facteur le plus motivant du fait de l'importance de l'environnement de travail. L'argent n'est ainsi pas un outil suffisant pour motiver les salariés et pour les impliquer dans leurs tâches. En effet, ce n'est pas parce qu'on rémunère plus une personne qu'elle fera forcément plus d'efforts. [...]

[...] Il pourra ainsi délimiter plus facilement et plus précisément les enjeux les plus importants de son nouvel emploi et laisser de côté les faux problèmes qu'il pourrait y voir et qui pourraient lui faire perdre du temps et de l'énergie inutilement. Le coaching peut aussi constituer une réponse pour un salarié qui ne se sentirait plus à l'aise dans son travail et qui aurait perdu toute force et tout entrain pour le réaliser. Le coaching va ainsi lui permettre de faire le point sur sa situation et sur l'écart qu'il existe entre ce qui est attendu de lui et ce qu'il ressent. Ce type de problème peut être plus ou moins important. [...]

[...] La première forme est la rémunération selon le poste qui est une forme traditionnelle de rémunération. Il existe ainsi dans l'entreprise une classification des postes qui indique la place de chacun dans la hiérarchie et à laquelle est rattaché un certain niveau de rémunération. Pour qu'une telle organisation soit motivante il faut ainsi que le salarié est la possibilité d'évoluer dans la hiérarchie en bénéficiant de promotions qui viennent reconnaître la valeur de son travail et qui lui permettent de passer à un niveau et une rémunération supérieurs. [...]

[...] Les besoins et attentes des personnes évoluent aussi fortement car la population active a connu de nombreux bouleversements avec en premier lieu le développement de l'activité des femmes qui aujourd'hui concilient vie familiale et vie professionnelle. On les retrouve dans des postes peu qualifiés mais de plus en plus aussi dans des postes à responsabilités comme les cadres, c'est notamment le cas pour les jeunes femmes dont le niveau d'étude est plus élevé que leurs aînées. Un second élément est l'augmentation de l'âge moyen des salariés dû au vieillissement général de la population mais aussi du fait de l'allongement des études. Les besoins évoluant selon l'âge, cela peut entraîner de nouvelles motivations au travail. [...]

[...] Il faut donc plus prendre en compte l'environnement de travail et ne pas seulement se focaliser sur la partie monétaire. Ainsi, si l'on se réfère au sondage CSA - Le Parisien de 2006 sur la motivation au travail et les facteurs d'amélioration du travail en France (annexe qui aborde les facteurs de motivation au travail, on s'aperçoit que certes la rémunération apparait comme le critère le plus important, ce qui est logique dans la mesure où l'argent est nécessaire pour vivre mais le désir de s'épanouir au travail arrive en seconde position avec un écart faible par rapport au premier critère. [...]