QVT Qualité de Vie au Travail, environnement de travail, bien-être des salariés, management, formation professionnelle, RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises, performance, pyramide des besoins de Maslow, lean management, ROI Return on investment, motivation des salariés, ANI Accord National Interprofessionnel, Charlie Chaplin, gestion des conflits, compétences professionnelles, harcèlement au travail, benchmarking, GRH Gestion des Ressources Humaines
Provenant des pays anglo-saxons, dès le début des années soixante-dix, la notion de qualité de vie au travail (QVT), s'est présentée comme un concept lié aux conditions et aux aspects spécifiques du travail qui participent à la motivation, à la performance et à la satisfaction au travail. Souvent réduite à la santé au travail, voire au bien-être au travail en France, la QVT fait pourtant référence aux exigences de l'environnement de travail pouvant avoir des conséquences positives sur l'humain au travail. Cet environnement s'est modifié, dans notre pays, par l'Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013, dont nous reparlerons, qui développe une approche novatrice de la performance économique et des rapports humains dans l'entreprise. Dès lors, la QVT apparait comme une passerelle entre les enjeux économiques et le progrès social. Sa démarche peut s'organiser autour d'une « nouvelle philosophie de l'entreprise », dans laquelle la recherche de l'efficacité et de la performance de l'entreprise est compatible avec l'expression et la prise en compte des souhaits des salariés, en mettant en jeu l'organisation de l'entreprise.
[...] En fait, donner du sens au travail revient à poser cette éternelle question du Pourquoi ? . Cette interrogation un peu existentialiste nous taraude depuis longtemps, même si la tendance consiste à éviter d'y répondre, parce que de toute façon, il faut gagner sa vie... Il n'empêche qu'aujourd'hui, lorsque surviennent les crises, que le stress pousse certains salariés vers le burn-out , parce que les activités deviennent automatiques et sans intérêt, on sait toujours qui paie, mais on oublie pourquoi. [...]
[...] Victor Vroom (1932) a mis en place une théorie de la motivation dite théorie des attentes selon laquelle un individu agit dans l'attente d'un résultat donné, qu'il nomme : expectation , et en fonction de l'intérêt qu'il accorde à ce résultat, compte tenu de ses propres objectifs ici interviennent l'instrumentalité et la valence . Le registre de la QVT est tellement étendu, que de nombreuses études sont toujours en cours. Or depuis Maslow, l'existence du sentiment d'appartenance est reconnue comme un besoin substantiel pour les salariés qui le placent en troisième position dans leur hiérarchie. Mais la définition du sentiment d'appartenance s'avère compliquée, parce que le ressenti individuel est par nature subjectif. [...]
[...] D'autres entreprises ont mis en place des espaces de discussion, et sont en cours de démarche QVT, comme La Poste, EDF, Air France, SNCF, AREVA, Thalès, MAIF, Société Générale, ont signé des accords d'entreprise. (Source ANACT 2015). Les priorités des salariés D'après l'enquête Malakoff Médéric de 2017 qui interroge les salariés français sur leur qualité de vie au travail, les principales attentes apparaissent très diversifiées. Considérées comme un critère essentiel de la QVT, l'ambiance et les relations entre collègues de travail prennent la première place, pour les salariés comme pour les dirigeants. La rémunération est la deuxième priorité, devant la reconnaissance au travail et l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. [...]
[...] Ceux-ci ont des conséquences directes sur la qualité de vie au travail. La sécurité au travail constitue probablement l'approche la plus classique et la plus étudiée de la qualité de vie au travail. Le travail ne doit pas porter atteinte à l'intégrité physique et mentale du salarié : c'est un peu le socle minimum de la qualité de vie au travail. Il s'agit d'une préoccupation européenne, notifiée dans la Directive Cadre 89/391 du 12 juin 1980 qui précise que l'employeur doit prendre toutes les mesures pratiques nécessaires pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé. [...]
[...] En matière de management, la confusion entre la motivation et l'implication est courante, bien qu'il s'agisse de deux concepts différents. Nous venons de voir que la motivation au travail est à relier au salarié qui cherche à satisfaire ses besoins. Or, l'implication du salarié se rapporte à son attachement à l'entreprise, elle démontre l'adhésion du salarié aux valeurs de son entreprise. Celles-ci se déclinent dans la culture de l'entreprise, c'est-à-dire au travers de ses valeurs, que l'on retrouve autant dans les discours de la direction, que dans la charte de l'entreprise et des différents supports de communication la concernant. [...]
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