Chute d'effectif, filière de production agro-alimentaire, Maison Familiale Rurale, MFR, alternance intégrative, enseignement agricole, loi d'orientation agricole, contrat de participation, service public d'éducation, cadre juridique, MFREO, Maisons Familiales d'Education et d'Orientation
La MFR de BIAS se situe dans le département de Lot et Garonne en Aquitaine. L'association existe depuis 1956 et propose aujourd'hui des formations de la 4ème, 3ème préparatoire au bac professionnel avec les domaines professionnels de l'agroalimentaire, de l'horticulture et de la fleuristerie.
J'ai intégré l'institution il y a 11 ans en tant que moniteur dans la filière agroalimentaire, avec plus particulièrement les formations des matières scientifiques et techniques liées à cette option. C'est donc tout naturellement que j'ai porté ma réflexion sur cette filière.
Tout d'abord, avant d'entrer dans la problématique de la chute des effectifs, j'ai amorcé mon travail par une étude du fonctionnement interne et externe de l'établissement. J'ai tenu compte pour cela de plusieurs variables : historique, public, les atouts de la MFR, la concurrence, …).
Tous ces facteurs ont posé la base de ce mémoire et ont apporté des éléments fondamentaux pour la suite à mon travail. A partir de cette problématique, il m'a fallu répondre à un besoin urgent pour la MFR qui était de faire face financièrement à la chute d'effectif de la filière IAA. J'ai donc mené diverses investigations et ai pris contact avec la branche professionnelle au travers de son OPCA afin d'étudier la faisabilité de formation supérieure en contrat de qualification ( BTS Agroalimentaire ) qui devait permettre ainsi d'attirer les jeunes sur de la formation continue dès le BEPA ou Bac Professionnel, du fait de la rémunération en BTS.
A 'issue de cette rencontre avec la branche professionnelle, la décision s'est arrêtée sur le développement d'une formation continue courte avec les entreprises : le CQP, Certificat de Qualification Professionnel ).
Cette formation devait ainsi permettre de soutenir les finances de la filière agroalimentaire et ainsi répondre à ma mission première, tout en permettant de renforcer le réseau des partenaires agroalimentaires professionnels. Parallèlement à cette mission, j'ai également réfléchi sur les actions à mettre en œuvre pour une politique de recrutement plus efficiente.
[...] - L'enseignement privé avec des établissements qui ont un mode de fonctionnement et d'organisation proches de celui des établissements publics (article 4 de la loi de 1984). Ces établissements adhérents soient au Centre National de l'Enseignement Agricole Privé (CNEAP ) qui regroupe des établissements catholiques, soit à l'Union Nationale Rurale d'Education et de Promotion ( UNREP ) qui regroupe essentiellement des établissements d'organisations professionnelles. Ces établissements sont liés par un contrat à l'Etat et leurs enseignants sont contractuels de droit public puisque l'Etat est leur employeur. L'Etat prend en charge le salaire des enseignants et des documentalistes et verse une subvention pour les frais de fonctionnement. [...]
[...] En 1980 les effectifs totaux du Ministère de l'Agriculture étaient les suivants[6] : - Enseignement public Agricole ( C.N.E.A. ) : des effectifs - Enseignement privé agricole ( C.N.E.A.P. ) : des effectifs - Enseignement sous rythme approprié ( MFR ) : des effectifs Depuis 1980 à aujourd'hui, la tendance est une augmentation constante et importante des effectifs en MFR, une baisse des effectifs de l'enseignement public et une chute importante dans l'enseignement privé catholique. La situation est donc la suivante aujourd'hui[7] : - Enseignement public Agricole ( C.N.E.A. [...]
[...] On parle beaucoup de gestion prévisionnelle, mais en IAA (pour les PME de moins de 50 salariés), ce sont les mêmes personnes qui gèrent le personnel, les salaires et la logistique. La politique des entreprises est basée sur une gestion de l'aliment et non une gestion administrative. Les contrats de qualification sont en chute libre en production au niveau national. Seules les fonctions transversales rencontre encore du succès : logistique, production, qualité. Les jeunes veulent des taches propres et moins contraignantes. L'IAA a une forte carence en salariés. [...]
[...] Je porterai l'accent sur les évolutions de la MFR qui anticipe les orientations politiques ministérielles. Lorsque l'on se penche sur les unités stratégiques de la Maison Familiale Rurale de BIAS, il est intéressant de s'intéresser au potentiel d'évolution de celle-ci. La filière 4ème 3ème , comme nous l'avons vu, avec l'apparition des classes alternées de l'Education Nationale risque de baisser sensiblement en terme de par de marché. Si cette baisse des effectifs est compensée par une hausse des filières techniques agroalimentaires, comme il est raisonnable de le prévoir, cela devrait engendrer une augmentation de la plus value dans la mesure ou les classes techniques ( BEPA et Bac Professionnel ) sont davantage subventionnées par le Ministère de l'Agriculture. [...]
[...] - Les IREO ( instituts ruraux) qui préparent des qualifications de niveaux IV, III ( BTA, Bac Pro, Bac Techno et BTSA ) et de niveau II ( Licence professionnelle A la rentrée 2003, les effectifs des MFR étaient de 61614 élèves en formation dont 46667 sous statut avec le Ministère de l'Agriculture soit du total des élèves dépendants du Ministère de l'Agriculture[1] . La répartition des effectifs s'étale de la 4ème à la licence professionnelle comme nous pouvons le constater page suivante. - en 4ème - en 3ème - en CAPA - en BEPA Nous pouvons déjà remarquer le fort pourcentage que représente le BEPA avec près de des effectifs de niveau V du Ministère de l'Agriculture. [...]
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