Ressources Humaines, santé au travail, RH, souffrance au travail, mondialisation, évolution du travail, stress, souffrances physiques, harcèlement moral, burn-out, management des ressources Humaines, souffrances morales, rapport Légeron-Nasse
Le Travail : véritable vecteur de socialisation, joue un rôle fondamental dans la vie de chacun de nous. Mais en premier lieu, le travail est une source de
rémunération qui permet à chacun en fonction de ses moyens d'avoir un équilibre de vie. De plus, pour un grand nombre de personnes le travail est source de reconnaissance, ce qui engendre par conséquent épanouissement et satisfaction personnelle. Etre apprécié et reconnu dans son travail, font parties des choses les plus importantes dans la vie des Français. En effet, le travail doit d'après moi créer un équilibre parfait entre vie privée et vie professionnelle.
Comme l'explique Andrew Sole, psychologue, dans le documentaire de J-M Carré : « j'ai très mal au travail » le travail conditionne le bonheur. En effet, je pense que cette thèse est réelle, puisque selon moi un individu pleinement épanoui dans son travail sera détendu et apaisé, par conséquent, il sera plus disponible dans sa sphère personnelle. L'exclusion du monde professionnel se fait petit à petit et met la personne en marge de la société. D'après un récent sondage explicité dans le documentaire cité ci-dessus, les éléments conditionnant le bonheur serait en premier la santé et en second le travail devant l'argent, l'amour ou encore la famille. Mais les conditions de production ont fortement évolué ces dernières années et la montée des risques psychosociaux s'est particulièrement développée. Nous pouvons nous demander si le travail est toujours facteur de bonheur.
Parallèlement et dans le même temps, se sont développés au sein des entreprises des services de ressources humaines, dans un premier temps chargé
de la gestion du personnel, aujourd'hui leur mission a beaucoup évolué puisque les ressources humaines gèrent maintenant les différents processus composant la carrière des salariés : recrutement, formation, bilan de compétences, mobilité et l'ensemble des points qui composent la vie des salariés dans l'entreprise. Peut-être manque-t-il quand même un point principal la santé des salariés ? Contrôlée une fois par an par le médecin du travail, la santé des salariés n'est pas au coeur des débats du côté managérial des entreprises. Même si c'est une condition sinéqua none pour que le travail soit efficace, la santé est contrôlée mais n'est pas gérée aujourd'hui pas les ressources humaines. Au regard de la situation sociale que provoque cette souffrance au travail mais également des différents dossiers de presse, documentaires, films, je me suis posé la question de l'enjeu que serait la mobilisation des ressources humaines dans ce problème de société.
[...] Aujourd'hui le but du gouvernement est selon moi d'assurer la sécurité physique et morale des salariés des petites et grandes entreprises ce que le ministre du travail et ses divers conseillers mettent en place au travers d'un cadre légal. Les enjeux politiques résident également dans l'image véhiculée par les entreprises françaises aux yeux des interlocuteurs étrangers. Il est important que la santé au travail soit régit par un cadre légal, permettant ainsi de montrer 6 la mobilisation des acteurs politiques français dans la lutte contre ce fléau. [...]
[...] C'est pourquoi les plus jeunes dans la profession sont sujettes à d'autres affections : d'après l'étude de l'Anact, elles seraient davantage atteintes par des douleurs aux épaules et aux bras. Je pense que ces douleurs sont plus mécaniques dus à la mobilisation des articulations et des muscles des bras et des poignets. Mais l'ensemble de ces douleurs est du comme le précise l'Anact au temps de cycle qui est de 5 secondes. En effet, pour chaque article le temps de passer d'un côté à l'autre du tapis, en passant par le scan de la caissière nécessite que très peu de temps. [...]
[...] - Charger le futur Conseil d'orientation des conditions de travail de suivre la mise en œuvre de ces actions Pour conclure sur ce rapport de messieurs Legeron et Nasse, je pense que nous sommes en présence d'un très bon document formant les fondations du travail qu'il y a à mener dans la lutte contre la souffrance au travail. Les 9 propositions énumérés ci-dessus ont chacune un but précis, de plus je pense que la classification que j'ai essayé de faire par rapport à ces 3 grandes orientations des propositions me semblent être celles que souhaitent donner les auteurs du rapport. [...]
[...] A partir de ce moment, il y a pour moi une évolution de la prise en compte de l'individu dans l'entreprise. Ceci vient donc contraster le principe du taylorisme où l'individu est plus machine qu'homme. Le regard que je porte sur la société française d'après guerre m'amène à penser qu'il y a une libération des mœurs des individus : chacun veut exister en tant que tel et paraître libre aux yeux de la société. Il y a un besoin de 10 reconnaissance en terme d'individu, j'entends par là d'être reconnu pour ce que l'on est et pas uniquement pour ce que l'on peut être amené à faire principalement dans le cadre de son travail. [...]
[...] Aujourd'hui l'un des facteurs les plus importants du travail des salariés sont les conditions de travail, l'environnement dans lequel leur emploi va être effectué, les horaires de travail et l'attention qu'il va leur être porté. Lors des entretiens de recrutements, je remarque que les questions des candidats concernent la reconnaissance de l'employeur notamment au travers des primes, des avantages sociaux, des moyens d'évaluations. Les salariés ont un réel besoin de se sentir reconnu dans leur travail ce qui leur permet d'évoluer sereinement et positivement dans le système de production. [...]
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