Ressources humaines, salaire, détermination du salaire, salaire de base, pourboires, gratifications, primes, modèle concurrentiel, rigidité salariale
Au sens général, le salaire est la rémunération du travail indépendant.
Différents synonymes sont utilisés suivant l'activité rémunérée : traitement pour les fonctionnaires, solde pour les militaires, gages pour les domestiques. On distingue le salaire aux pièces (ou au rendement), pour lequel la rémunération est fonction de la quantité produite, le salaire horaire ou mensuel, pour lequel la rémunération est fonction du temps de travail.
Le salaire brut est le salaire avant déduction de la part salariale des cotisations sociales, le salaire net après déduction de cette part de cotisations.
Le terme salaire social ou indirect est souvent utilisé pour désigner l'ensemble des prestations légales ou conventionnelles perçues par les salariés : congés, indemnités journalières, retraites…
Puisque les revenus primaires sont la contrepartie d'un apport productif, la première étape de l'analyse consiste à rechercher comment, sur l'ensemble des marchés comme sur celui du travail, se forment les prix des facteurs de production et comment les quantités utilisées varient selon ces prix.
[...] L'augmentation moyenne s'élevait à 2,7%. en 2000, les augmentations salariales nominales ont varié entre en Irlande et en France. Deux pays ont enregistré des augmentations de ou plus, tandis que des augmentations de à ont été enregistrées dans trois pays, des augmentations de à dans quatre pays, et des augmentations de à dans deux pays. L'augmentation moyenne se situait à 3,1%. selon ces chiffres, alors que les augmentations salariales nominales en 1999 étaient inférieures dans les pays de la zone euro comparativement à l'UE ou l'EEE, en 2000 elles ont légèrement dépassé le chiffre global. [...]
[...] ( La loi établit un minimum : le SMIC en dessous duquel aucun salarié ne peut être rémunéré. De même, une loi du 23/12/72 a fixé une rémunération mensuelle minimale pour tous les salariés qui ne sont pas mensualisés. ( Les salaires effectifs et réels sont établis collectivement au niveau des entreprises, par catégorie de salariés Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance Le SMIC est la rémunération en dessous de laquelle un travailleur ne peut, légalement, être employé. Le régime légal du salaire social minimum résulte d'une loi du 12 mars 1973, modifiée successivement par les lois du 27 mars décembre mars 1986 et du 28 décembre avril juin février 1993 et 23 décembre 1994. [...]
[...] Voici un tableau récapitulant l'évolution de la part variable dans le salaire d'un cadre entre 2000 et 2001. La rémunération variable, une pratique en progression La rémunération variable qui touche toutes les filières La rémunération variable totale inclut le bonus, les primes discrétionnaires, d'objectifs individuels et d'équipe, et l'intéressement, mais pas la participation. En un an, on constate une augmentation notable des montants variables : pour les managers de à F en moyenne, pour les chefs de service de à et pour les professionnels de à F. [...]
[...] Mais il n'y a pas que les intérimaires. Beaucoup de salariés en contrat à durée indéterminée ont eux aussi trinqué Les secteurs touchés La mondialisation contraint les entreprises à augmenter toujours plus leur rendement et à tasser les salaires. Les premiers sacrifiés sont bien sûr les postes les moins productifs, donc en bas de l'échelle salariale. Une enquête de la CGT, publiée en 2000, montre que 164 branches professionnelles de plus de salariés (sur 210) ont des salaires minimaux inférieurs au SMIC (complétés par des primes pour rester dans la légalité) ! [...]
[...] Certes, la croissance a entraîné des embauches massives ( postes supplémentaires créés uniquement au troisième trimestre 2000). La pénurie de main d'œuvre menace même parfois. Pourtant les salaires ne bougent pas : les employeurs n'ont aucun intérêt à faire un effort, ils préfèrent le turn- over, et cette rotation dégrade sérieusement les relations sociales. L'autre secteur largement pourvu en emplois peu qualifiés et mal payés, le bâtiment. Les ouvriers y représentent des salariés. Parmi eux, plusieurs dizaines de milliers ont un salaire de base de F (hors primes), soit moins que le SMIC. [...]
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