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Le groupe Rhodia est spécialisé dans la chimie de spécialité. En 2004, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 5281 millions d'euros via 9 entreprises réparties en trois pôles stratégiques : le pôle Matériaux et services de spécialités, le pôle Chimie d'applications, et le pôle Chimie fine. Malgré la qualification de ses trois pôles par le groupe, il semble qu'il n'existe qu'un seul et unique domaine d'activité stratégique (DAS) : la chimie de spécialité.
Ce domaine d'activité stratégique correspond au développement d'innovations chimiques pour des secteurs très variés fondé sur la synergie et le croisement de technologies.
D'autre part, nous remarquons une augmentation du chiffre d'affaires de 9,8% entre le 30 juin 2004 et le 30 juin 2005. Cette augmentation s'explique par des hausses des prix de 9,3%, par une croissance de 1,6%. Ainsi, Rhodia semble avoir maintenu son activité malgré des hausses tarifaires importantes.
[...] Cette amélioration s'explique par un EBE en hausse de 28% qui démontre une meilleure gestion des charges. A période comparable, le groupe a réalisé pour de gains sur les frais fixes et compte réaliser 114 d'économie sur l'ensemble de l'année. Entreprise par entreprise, nous remarquons une forte progression de rentabilité de Polyamide qui passe de à 10,6%. Nous remarquons également que certaines entreprises sont maintenant devenues rentables tels que Silcea, Coatis, ou encore Organics. RPS semble progresser mais reste tout de même dans le rouge. [...]
[...] Afin de mieux déterminer la position stratégique et les enjeux du groupe Rhodia, il me semble préférable de démarrer mon analyse par une analyse SWOT. Cette analyse nous démontre que le groupe est dans une période charnière de son développement. Ainsi, le groupe maitrise une partie des facteurs clés de succès : l'innovation, la répartition des risques marché via un marché multisectoriel, la lutte contre la contre-façon via les brevets, le développement durable, la maitrise des technologies, le savoir-faire. Cependant, malgré la maitrise de la plupart de ces FCS, le groupe peine à maitriser un FCS fondamental : avoir une structure financière solvable. [...]
[...] Dans le cas d'une réussite face au contentieux avec Sanofi Aventis, les 600 permettraient à la société de ressaisir ses finances. De ce fait, Rhodia semble redresser correctement sa situation. Avec une amélioration de sa rentabilité confortée par une baisse des charges et une augmentation du chiffre d'affaires, le groupe se donne les moyens de surmonter un surendettement excessif tout en harmonisant son portefeuille d'entreprises. [...]
[...] Il semble donc que le groupe est pâti d'un fort risque de change. Le groupe Rhodia réalise 47% de son chiffre d'affaires en Europe en Amérique du Nord en Asie, et 13% en Amérique latine, cette répartition mondiale démontre une bonne ventilation du CA dans le monde, réduisant ainsi tout risque géographique. Le chiffre d'affaires du groupe également ventilé entre 8 entreprises : - Polyamide : 32% du CA, en hausse de 23% - Novecare : 15,8% du CA, en hausse de 11% - Silcea : 13,9% du CA, en hausse de - Coatis : 13,7% du CA, en hausse de 18% - Organics : du CA, en hausse de - Acetow : du CA, en baisse de - RPS : du CA, en baisse de 15% - Eco services : du CA, en hausse de Nous pouvons ainsi remarquer que ces quatre principales activités du CA) sont en forte progression. [...]
[...] Acetow régresse et voit sa rentabilité passer de 19,6% à 14%. Quant à Novecare et Eco services, leur résultat opérationnel reste stable, mais voient leur rentabilité en hausse : Novecare est passé de à et Eco services est passé de 12% à 14,3%. De ce fait, malgré une baisse du chiffre d'affaires pour certaines entreprises, leur rentabilité reste bénéficiaire voir en forte hausse. D'autres entreprises sont passées d'un résultat de perte à un bénéfice. Le seul problème semble être RPS qui voit sa perte diminuer moins rapidement que son chiffre d'affaires. [...]
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