ADP Aéroports De Paris, Aéronautique, secteur aéroportuaire, ouverture internationale, conception et exploitation d'aéroports, plan Connect 2020, Euronext Paris, entrée en bourse, EBITDA Earnings Before Interest Taxes Depreciation and Amortization, gearing ratio, BFR Besoin en Fonds de Roulement, AIG Airport Interbnational Group, TAV Airports, ratios de solvabilité, ratios de rentabilité, ROA Return On Assets, ROCE Return On Capital Employed, ROE Return On Equity, ratios boursiers, actionnariat, recherche et développement, stratégie de croissance modérée
Anciennement Aéroports de Paris, le groupe ADP est une entreprise française, premier acteur aéroportuaire au monde : en 2018, le groupe a totalisé plus de 280 millions de passagers dans ses aéroports. Le groupe assure l'exploitation de 25 aéroports à travers le monde (dans 13 pays), et exerce sur l'ensemble de la chaîne de valeur.
[...] De même, les Autres Achats et Charges Externes diminuent sur la période, avec un TCAM de -66%. Par conséquent, l'EBITDA connait une nette amélioration sur la période, et s'établit à millions d'euros en 2013 contre 576 millions en 2003, soit une augmentation de 90% au total. Les dotations aux amortissements et provisions sont stables en relatif, soit environ 16% du chiffre d'affaires. Le résultat net de 2013 représente 2,6x celui de 2003, pour s'établir à 312 millions d'euros. En effet, la maitrise des charges et la croissance de l'activité permet à l'entreprise de dégager un bénéfice plus élevé, représentant 11,2% du chiffre d'affaires. [...]
[...] Le ROCE augmente sur la période, montrant l'utilisation efficace des capitaux employés sur le cycle d'exploitation. Il s'établit à 10,2% en 2018 contre en 2014. Globalement, le ROE reste stable sur la période, prouvant que les capitaux investis par les actionnaires du groupe sont utilisés de façon à créer de la plus-value. Concernant les ratios boursiers, le groupe a décidé de distribuer un dividende de 3,7Euro par action pour 2018, grâce aux bénéfices réalisés sur la période. Le groupe distribue 60% de ces bénéfices en dividendes, soulignant sa bonne situation financière. [...]
[...] Le groupe ADP a quasiment doublé son actif immobilisé sur la période, pour atteindre millions d'euros en 2013, signe des efforts d'investissements réalisés. Le BFR d'exploitation, déjà négatif en 2003 et signe de la capacité du groupe à financer ses besoins à court terme, s'est également nettement amélioré sur la période, passant de -27,5 jours de chiffre d'affaires en 2003 à -46,7 jours en 2013. Les dettes fiscales et sociales, ont augmenté de plus de 60% par an en moyenne sur la période, conséquence de l'augmentation des dettes financières du même ordre. [...]
[...] Le BFR du groupe ADP atteint en 2018, - millions d'euros, contre -225 millions d'euros. Un BFR négatif est signe de bonne situation financière du groupe, car cela signifie qu'elle est capable d'honorer ses dettes à court terme de façon autonome, grâce à la valeur de ses créances clients et de son stock. Le passif du bilan connaît également une belle amélioration sur la période. Etant donné les bénéfices importants du groupe chaque année (610 millions en 2018, en hausse de 52% par rapport à 2014), le groupe a pu renforcer ces capitaux propres, permettant également d'augmenter la valeur de l'entreprise. [...]
[...] Le groupe affirme donc sa stratégie de maitrise des couts tout en proposant des services de meilleure qualité à ses clients. En effet, les couts de recherche et développement restent stables en relatif (environ du chiffre d'affaires), mais augmentent en valeur. En 2014, le groupe dépensait 38 millions d'euros en couts R&D contre 68 millions d'euros en 2018, ce qui représentent une augmentation de 79% de ce budget. Dès lors, grâce aux économies réalisées par le groupe sur ces couts d'exploitation, la marge d'EBITDA s'améliore nettement, avec une progression de 73% sur la période 2014-2018. [...]
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