Groupe de conseil en innovation, Altran technologies, Directoire, Conseil de surveillance, indicateurs financiers, rentabilité, immobilisations, goodwill, capacité d'autofinancement, cours de bourse, profit warning, stratégie de développement, politique d'investissement
Altran, société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance (Code Siret : 702 012 956 00042), avec son siège social à Paris, a été fondée en 1970. Depuis l'année 1984, le groupe s'étant auto nommé leader européen du conseil en innovation, est coté en bourse.
Le groupe Altran a un effectif total de 17.000 employés dont 15.000 consultants. Elle compte au total 104 filiales opérationnelles dans 20 pays prioritaires. Actuellement, la direction est garantie par Yves de Chaisemartin, président du directoire, en coopération avec Eric Albrand, directeur financier.
Le conseil de surveillance est dirigé par 5 personnes, dont Monsieur Dominique de Calan, Président et Monsieur Michel Sénamaud, vice-président.
Une analyse de la situation financière de l'entreprise sous la perspective des ratios de rentabilité démontre l'existence de multiples insuffisances. La rentabilité commerciale étant négative en 2003 (-6,9 %) n'augmente que légèrement jusqu'en 2006 où elle atteint 0,3 % ce qui est peu satisfaisant. La rentabilité d'exploitation connaît un développement comparable et passe de 1,1 % en 2003 à 3,3 % en 2006. Les charges les plus élevées diminuant le résultat d'exploitation sont les charges de personnel (environ 70 % du CA) ce qui est peu surprenant car il s'agit d'une entreprise de secteur tertiaire.
La rentabilité financière montre un développement alarmant en 2003 : elle se situe à -22,9 % et remonte dans le positif dès 2004. La baisse énorme de ces ratios en 2003 peut être expliquée par la mauvaise gestion de quelques activités abandonnées (-73 millions euros) qui ont été détachées en 2004. Ces activités abandonnées réalisent une perte de 73 millions euros, ce qui représente 80 % du résultat net négatif en 2003. Ces activités ont été détachées de l'activité d'Altran en 2004, le moment ou la rentabilité commence à se relever, mais elle reste quand même insuffisante.
[...] Le principe d'earn- out évite de payer le prix complet d'acquisition à la fois. L'earn-out peut alors être vue comme un système de financement. En plus, les earn-out minimisent le risque pour l'entreprise comme le prix d'acquisition est diminué lorsque la filiale acquise n'est pas profitable. Grâce à ces investissements dans la croissance externe du groupe, une grande partie de l'actif est constituée des écarts d'acquisition obtenus lors des rachats d'autres filiales. Étant donnée la valeur réelle moins élevée de quelques-unes des filiales du group par rapport à la valeur comptabilisée, les écarts sont amortis d'un an à un deuxième. [...]
[...] Le produit net de l'augmentation de capital est de 145,8 millions d'euros. En ce qui concerne les dettes financières, Altran réussit à obtenir le maintien et le remplacement de ces lignes de crédit à la hauteur de 150 millions d'euros avec une maturité de la dette en 2009. Ces lignes de crédit font objet de certaines restrictions qui portent notamment sur une amélioration des ratios d'endettement. Ainsi, l'augmentation de capital effectué en novembre a également un impact positif sur les négociations. [...]
[...] Face à une rentabilité moins élevée que celle de la concurrence, en 2007 la Direction s'est engagée à baisser les frais généraux (actuellement s'élevant à 28% du chiffre d'affaires) de trois points et a donc établi un plan de réduction de coûts global. Au-delà, la réduction de la complexité des structures juridiques est envisagée. En plus, des activités supplémentaires dans des domaines à forte valeur ajoutée tels que la gestion de projets, un recrutement poursuivi d'ingénieurs est prévu pour les prochaines années. [...]
[...] De plus, la question du financement du remboursement de l'OCÉANE 2005 n'est pas encore entièrement résolue. Afin de ne pas devoir utiliser les lignes de crédit consenties par les banques[30], Altran émet quelques jours après son assemblée générale des nouvelles OCÉANE d'un montant de 230 millions d'euros ( obligations au nominal de 12,70 euros) avec une rémunération de 3,75% par an et une échéance en 2009.[31] Pour réduire davantage le montant du remboursement de l'OCÉANE 2005, Altran rachète et annule en 2004 des OCEANE 2005 pour une valeur de 24 millions d'€ Grâce aux efforts faits en 2003 et 2004, Altran possède en 2005 les liquidités nécessaires pour rembourser l'OCÉANE 2005 à échéance du 01/01/2005 du montant restant de 343,5 millions d'euros.[32] La question du financement des acquisitions au début des années 2000 est donc réglée jusqu'en2009. [...]
[...] Ci-dessous, un aperçu des opérations les plus importantes : 5. Les Distributions 10 Actionnaire et Droit de vote En 2006 L'Altran Technologies est principalement détenu par Alexis Kniazeff et Hubert Martigny, deux membres fondateurs d'entreprise, qui possèdent chacun 9,01% du capital social et 14,72% de droits de vote de la société. Cela représente un nombre d'actions de pour Monsieur Kniazeff et pour Monsieur Martigny du capital social et 70,56% de droits de vote sont détenus par des actionnaires minoritaires. Parmi eux il existe deux entreprises qui détiennent depuis 2006 plus de du capital d'Altran. [...]
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