Stratégie, Kindy, produits chaussants à mailles, gouvernance de l'entreprise, rentabilité, capitaux engagés, fonds propres, flexibilité opérationnelle, création de valeur, taux de croissance interne, Olympia
Nous vous présentons le résumé de nos conclusions sur l'analyse stratégique et financière que nous avons réalisée sur notre groupe KINDY pour que vous puissiez juger de la qualité de nos choix stratégiques à court, moyen et long-terme.
La conjoncture actuelle est duale. Difficile pour notre activité traditionnelle - la conception de chaussants à maille - du fait par exemple de l'arrivée de concurrents venant de pays à faible salaire, mais aussi forte de nouvelles opportunités de développement, notamment grâce à de produits technologiques à forte valeur ajoutée, les chaussants cosméotextiles.
Notre société a connu de nombreux problèmes ces dernières années. Par exemple, la rentabilité a pâti notamment d'une explosion des coûts fixes due à notre changement de métier, d'entreprise productrice de produits chaussants à entreprise de négoce et de marketing.
Nous avons retenu un de nos concurrents comme point de comparaison. Il s'agit de la société Olympia, elle aussi fabriquant de produits chaussants à mailles depuis de nombreuses années. En 2006 elle avait un Chiffre d'Affaires équivalent à celui de notre société, mais notre entreprise a été moins affectée par la morosité du secteur que celle-ci.
Cela s'explique par les bonnes anticipations de l'évolution du marché que nous avons réalisé, et des choix stratégiques mis en place pour y faire face telle la relocalisation de la production vers l'Asie qui a permis d'externaliser l'essentiel de la production afin de mieux résister à une conjoncture difficile.
La situation de notre entreprise est le résultat d'une stratégie cohérente. Les recommandations faites porteront sur une amélioration ou une continuation de certaines stratégies déjà entreprises, ainsi que sur d'autres éléments non pris en compte jusqu'à présent.
Nous vous remercions une nouvelle fois pour votre confiance et nous vous souhaitons bonne lecture de nos analyses.
[...] Ainsi, pour l'exercice 2007, le ratio de capacité de remboursement des dettes est de 6,99 tandis que le ratio frais financiers/EBE atteint 35,6%. Ces ratios, qui pourraient indiquer un haut risque de défaillance à court terme de notre entreprise, sont le résultat d'une forte progression des dettes financières entre 2006 et 2007 (de et des frais financiers (multipliés par 5,7 entre les deux exercices) qui augmentent la part des dettes financières nettes et des frais financiers au sein de ces deux ratios. [...]
[...] Ainsi, la hausse prévue du résultat net va faire augmenter la croissance interne Or, dans le même temps, la croissance des CE devrait être très modérée puisqu'il n'y a plus de gros investissements prévus. Ainsi, à court terme, la croissance soutenable devrait redevenir supérieure à la croissance réelle des CE. Le groupe pourra ainsi rembourser ses dettes et accumuler des disponibilités. C'est ainsi, que la CAF s'améliorera et que le ratio de remboursement des dettes repassera sous le ratio cible. Donc, non seulement le groupe s'appuiera sur une trésorerie qui a été toujours été solide, mais l'endettement, qui avait été maintenu à un niveau raisonnable, va se réduire. [...]
[...] Désormais, le plus dur est passé et je vous annonce que le futur s'annonce bien pour notre groupe. Je qualifierais l'année 2008/2009 d'année de transition. En effet, Cette restructuration a provoqué une refonte de la structure achats et logistique. Or, dans l'univers à flux tendus de la GMS et de GSS, la maîtrise de la supply chain est plus que jamais au cœur de l'avantage concurrentiel. Ainsi, un audit logistique mené en 2005/2006 portera réellement ses fruits en 2008/2009 et permettra de tirer profit de cette nouvelle structure par l'optimisation des synergies. [...]
[...] La situation financière catastrophique d'Olympia pour ces trois exercices s'explique par : -la morosité du secteur des textiles chaussants à maille qui a touché Olympia plus fortement que notre entreprise et a donc eu des effets plus négatifs sur son chiffre d'affaires -une part des coûts fixes trop importante par rapport à l'EBE qui fait chuter la marge opérationnelle d'Olympia et ses résultats. L'augmentation de ces coûts est une conséquence directe de la réponse d'Olympia à la morosité du secteur : l'entreprise a investi pour développer des produits à plus forte valeur ajoutée (tout comme le groupe KINDY) et externaliser sa production. L'entreprise est-elle bien gérée ? La flexibilité opérationnelle De 2005 à 2007, la sensibilité opérationnelle ex-ante est largement supérieure à l'ex-post. Nous n'avons donc pas réussi à contrôler nos coûts fixes, et nous avons du coup laissé glisser nos marges. [...]
[...] Bien que l'activité totale des deux dernières années connaît une croissante soutenue, la chute de la marge et les coûts, particulièrement les charges externes, le frais de personnel et les taxes, sont beaucoup trop élevés pour espérer une création de valeur. Conclusion Notre gestion de l'entreprise a dû faire face à une période particulière en raison des restructurations. Nous n'avons pas encore digéré totalement notre stratégie expansionniste dans un cadre de morosité du marché, comme le prouve l'explosion du poids de certains coûts (particulièrement les charges externes). L'entreprise a-t-elle les capacités de pérenniser son business model dans le futur ? Pourra-t-elle affronter l'avenir que je vous présente ? [...]
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