Lucent, Alcatel, 2006, fusion, Nokia, Siemens, joint-venture, parité d'échange, actionnaires, fournisseurs, clients, licenciements, mouvements sociaux, plan social
Nokia et Siemens ont annoncé la création d'une joint venture : Nokia Siemens Networks en milieu d'année 2006 afin de regrouper leurs activités destinées aux opérateurs réseau, Ericsson a racheté Marconi en 2005 tandis que Motorola a racheté Symbol Technologies en septembre 2006, la transaction entre les deux firmes américaines est évaluée à près de 4 milliards de dollars.
Le secteur est en pleine mouvance et les opérations réalisées sont très importantes sur le plan financier. Ainsi, Alcatel et Lucent se sont regroupés le 30 novembre 2006 alors que les deux sociétés étaient confrontées à une vive concurrence venant l'Asie dans le but de devenir plus concurrentiel et moins vulnérables.
Le 2 avril 2006, Alcatel émet le souhait d'absorber son concurrent Lucent afin de devenir le numéro deux mondial des équipementiers derrière Cisco. Les deux groupes avaient songé à fusionner et dès 2001 avaient entamé en ce sens de nouvelles négociations depuis fin mars. C'est alors qu'Alcatel et Lucent Technologies ont trouvé un accord pour entamer le processus de fusion des deux sociétés.
[...] On a donc une action de Lucent pour 0,1952 action d'Alcatel, ou 5,1230 actions de Lucent pour une action d'Alcatel. On estime qu'après l'opération de fusion, les anciens actionnaires de Lucent devraient détenir environ 45% des actions de la société nouvelle Dans le cadre de cette fusion, Alcatel émettra au maximum 875 millions d'actions nouvelles (représentant un nombre équivalent d'actions Alcatel). On peut ainsi dire qu'un actionnaire qui détenait, avant l'opération de fusion du capital d'Alcatel (soit actions), détiendrait environ 0,55% du capital de la nouvelle société, après que les nouvelles actions aient été émises. [...]
[...] Afin de traiter ce sujet, nous avons choisi l'absorption de Lucent par Alcatel qui a eu lieu à la fin de l'année 2006. Nous avons trouvé opportun le choix de ces deux sociétés, car le secteur des réseaux télécoms est en pleine consolidation. En effet, Nokia et Siemens ont annoncé la création d'une joint venture : Nokia Siemens Networks en milieu d'année 2006 afin de regrouper leurs activités destinées aux opérateurs réseau, Ericsson a racheté Marconi en 2005 tandis que Motorola a racheté Symbol Technologies en septembre 2006, la transaction entre les deux firmes américaines est évaluée à près de 4 milliards de dollars. [...]
[...] Les conséquences au niveau humain La fusion a permis d'importantes synergies en matière de coûts, mais cela au détriment d'un certain nombre d'emplois : près de 9.000 personnes ont perdu leurs emplois dans cette fusion. Ainsi en 2007, le groupe est perturbé par des mouvements sociaux d'une très grande ampleur. En effet, le 11 septembre 2007, un plan social a été signé. Il prévoit suppressions de poste dans le monde d'ici 2009 - dont environ en France, soit de plus que lors de l'annonce de la fusion entre Alcatel et Lucent en 2006. [...]
[...] Le deuxième atout de cette fusion vient de la taille critique qu'offre désormais le nouvel équipementier. Il peut mieux répondre aux demandes des opérateurs télécoms internationaux qui eux-mêmes cherchent à se rapprocher, comme en témoigne les dernières opérations AT&T / Bellsouth, Verizon / MCI ou Sprint / Nextel Le nouvel équipementier pèse désormais 30 milliards d'euros en capitalisation boursière pour un chiffre d'affaires annuel de 21 milliards d'euros. Enfin, l'opération retire un concurrent aux deux sociétés tout en leur offrant des économies potentielles liées aux synergies, à la mise au point d'une gamme de produits commune et à la mutualisation de ressources. [...]
[...] Le 4 août 2006, juste avant la publication du projet de fusion, une action d'Alcatel valait 11,02 USD et une action de Lucent valait 2,08 USD. Ces taux ont cependant été corrigés et évalués de façon plus précise pour déterminer la parité d'échange qui figurera dans le projet de fusion. On a notamment utilisé le fait qu'en raison de la liquidité des titres, on a pu établir les différentes parités d'échange, et les primes en découlant, l'année précédant le 23 mars 2006 (date à laquelle le projet avait commencé à être dévoilé). [...]
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