Autres arts, ADIAM, Association Départementale d'Information et d'Actions Musicales, Hauts-de-Seine, industrie musicale, secteur privé, secteur public, Etat interventionniste, domaine culturel, organisation territoriale, éditeurs phonographiques, distributeurs phonographiques, sorties musicales, allocation des ressources
L'entreprise qui fait l'objet de notre rapport d'atelier est l'ADIAM 92, Association Départementale d'Information et d'Action Musicale et Chorégraphique. Cette association, qui dépend du Conseil Général des Hauts-de-Seine, est chargée de promouvoir l'action musicale et chorégraphique au sein de son département.
L'ADIAM opère ainsi dans un cadre d'action publique, ce qui lui confère des caractéristiques particulières, très différentes de celles que nous pouvons trouver dans les entreprises privées œuvrant pour le développement de la musique.
Le secteur de la musique est donc caractérisé par une véritable structure « duale », puisqu'il est partagé entre deux logiques complémentaires, mais non concurrentielles : la logique d'action publique, et la logique plus capitaliste de recherche de profit.
L'analyse approfondie de l'industrie musicale va nous permettre de comprendre comment s'équilibrent les actions en matière musicale entre le privé et le public. Cependant, cette analyse sera axée plus particulièrement sur le secteur public, puisque c'est dans ce secteur que l'ADIAM évolue. Nous nous efforcerons donc de présenter les principales caractéristiques des secteurs privé et public après avoir clarifié la structure globale de l'industrie musicale. Puis nous analyserons la dynamique de cette industrie, avant de terminer sur les perspectives de développement des produits musicaux français.
[...] Plusieurs axes de développement sont fixés par l'État : le renforcement des réseaux de lieux de formation et de diffusion de la musique, la réponse aux besoins en matière de qualification des professionnels, le développement de l'encadrement des pratiques amateurs, l'incitation à la diversification et à la promotion auprès du plus grand nombre de tous les genres musicaux : musiques actuelles, anciennes, baroques, classiques ou traditionnelles, création musicale et enfin la valorisation du patrimoine, de la recherche et des industries musicales . Mais l'État n'applique pas seul les objectifs qu'il s'est fixés. [...]
[...] LUCIE SAVARY Assistante sur la Musique classique, la Pédagogie et sur les Parcs et Quartiers en fête. MARIE-PIERRE BARATHON Chargée de Mission : Pratiques amateurs, Orchestres de Jeunes, Chant choral, Harmonies-Fanfares et Musique contemporaine. VÉRONIQUE DILSOT Chargée de Mission : Responsable de Parcs et Quartiers en Fête, des Musiques et Danses traditionnelles et de l'Annuaire musical. Coordination de : la Fête de la Musique et des Subventions de Fonctionnement. Chargés avec le Directeur de l'ADIAM 92 d'assurer l'organisation du Festival CHORUS des Hauts de Seine. [...]
[...] Ce grand mouvement politique, à la fois associatif et gouvernemental, fait en effet sensiblement progresser la réflexion et l'action des pouvoirs publics en matière de culture. Le ministère de la Culture est créé en 1958. À cette époque, le théâtre reste la priorité. Le 11 décembre 1961 est créée la Direction de la Musique et de l'Action culturelle. Aujourd'hui, l'État français a une mission culturelle reconnue. Sans aller jusqu'à affirmer que toutes les institutions (collectivités locales, associations, etc.) agissant en matière culturelle font partie de l'appareil de l'État, on peut affirmer sans se tromper que la sphère étatique joue un rôle fondamental dans la détermination de la politique culturelle de notre pays. [...]
[...] Le baladeur s'est pour sa part développé avec une rapidité étonnante : en 2000, un tiers des Français en étaient équipés. Quant à la radio des Français l'écoutent en 2006 pour la musique. Ainsi, à travers une familiarisation de toutes les catégories de la population avec la musique, de plus en plus de personnes s'équipent en CD et assistent à des concerts. ( L'évolution des mœurs depuis les années 70 : la libéralisation des mœurs a permis aux femmes et aux jeunes notamment de sortir plus facilement et donc d'assister à des concerts de musique, sorties culturelles qui connaissent la plus forte progression depuis 1973. [...]
[...] La création de la DMD a modifié de façon durable et sensible les rapports entre l'artistique et le politique et s'est traduite par une croissance de ses effectifs et de son budget. Ce dernier a connu une augmentation de sur la période de 1981-2001 en euros courants et de entre 2001 et 2006(cf. Annexe 1). On remarque que les 4/5 des crédits d'investissements sont destinés au financement de l'Opéra de Paris. Mais d'autres directions peuvent également financer des opérations musicales. Ainsi en 2001, on estime à 251 millions d'euros les dépenses en faveur de la musique en dehors de celles provenant de la DMD. [...]
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