Airbus, moyen-courrier, long-courrier, Boeing, secteur militaire, A320, concept des dérivés, révolution technique, Boeing 777, A318
Véritable fleuron de l'industrie européenne, cette étude à la fois complète, claire et concise détaille l'histoire de l'entreprise Airbus, ses débuts, le contexte d'élaboration et de commercialisation des différents appareils, les relations avec le constructeur américain Boeing depuis maintenant près de 40 ans. En une étude d'une trentaine de pages, nous aborderons les différentes facettes de ce qui a permis à Airbus de s'imposer comme un des leaders mondiaux de l'industrie aéronautique. Enfin, nous traiterons des perspectives d'avenir de l'entreprise, de ses stratégies futures de conquêtes de nouveaux marchés, notamment militaire.
[...] En effet, si Airbus fut crée, ce n'est que le résultat d'une volonté internationale de mettre fin à une suprématie et une arrogance américaine. Le cas de la Caravelle Le constructeur Sud-Aviation, implanté à Toulouse, comprend vite l'importance qu'est en train de prendre l'aviation à réaction. Malgré l'échec du Comet britannique mais en voyant aussi le succès considérable du premier Boeing à réaction, le B707, Sud-Aviation se lance dans le défi du réacteur. Il mise sur un avion sûr, confortable, parcourant de courts trajets. [...]
[...] Ce créneau est indispensable pour toutes les majors, et se trouvant quasiment contraintes d'investir dans le B747, celui-ci est vendu à un prix relativement élevé. Cette manne permet en outre à Boeing de supporter le coût de recherche et de fabrication d'autres appareils vendus moins cher que les concurrents. En bref, le système Boeing repose sans conteste sur sa poule aux œufs d'or, le B747. S'attaquer à ce marché signifie donc pour Airbus non seulement l'entrée sur un secteur où la demande existe, mais également un moyen non négligeable de fragiliser son concurrent de toujours, en attaquant sa base. [...]
[...] Tout d'abord, l'Airbus A340, qui entra en service en 1993 est un avion quadriréacteur, ce qui est plutôt rare, à long rayon d'action, pouvant transporter, selon les versions, de 300 à 370 personnes, voire même plus de 400. Il est utilisé par les grandes compagnies sur des routes à densité élevée, sans pour autant occuper la place d'avion principal, occupé par l'imposant Boeing 747 chez toutes les majors sur les liaisons long- courrier principales. Ainsi, par exemple, alors qu'Air France utilise le B747 pour la ligne Paris New-York, elle emploie l'A340 sur des liaisons telles que Paris-Atlanta. [...]
[...] Les raisons officielles sont que cela rentre dans la dénomination classique des Airbus, la deuxième étant que le 8 symbolise les deux étages de l'appareil. En réalité, ce changement s'effectua après que la division asiatique d'Airbus se soit rendue compte qu'en Asie, principal marché pour cet avion, le X est synonyme de mort, symbole assez peu vendeur pour un avion ! Le concept d'avion à double étage fut vite adopté, preuve une fois de plus de la volonté de proximité avec le B747. [...]
[...] Certes, ce n'est probablement pas la vocation d'Airbus, mais cela ne joue pas en la faveur de sa conquête sur les terres de Boeing. La question du succès reste également en suspens pour le cas de l'A380. En effet, même si le nombre minimum de ventes a déjà été réalisé, l'ambition d'Airbus n'est pas d'assurer le nombre minimal. Après l'avoir annoncé comme révolutionnaire, incontournable, la possibilité d'un échec remettrait considérablement en cause l'optimisme des investisseurs (privés et publics) ainsi que le prestige du constructeur. [...]
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